(LouisChristianRené @ dimanche 17 septembre 2006 à 22:36 a écrit : Je ne reproche pas a arlette le fait que la vue des camarades du pc a la fete de l'huma ne lui donne pas de bouton, cela dit elle préfére aller a la fete de l'huma échanger quelques mots avec marie georges que de discuter avec olivier a l'université d'été Et personne, j'espére, n'est assez naif ici pour penser que cette rencontre devant les photographes était un hasard...
je suis surpris moi aussi de l'insinuation.
Arlette va à la fête de l'Huma depuis plusieurs années. La première fois (je parle de la première fois officielle) c'était à l'invitaion du directeur de l'Huma de l'époque, Zarka. C'est donc une politesse, pas la particpation à un débat. Côté politesse, la lettre à Oilivier n'était pas insultante et on a quantité de photos où Arlette et Olivier se parlent d'encore plus près qu'avec Marie-Georges.
Arlette a refusé de participer à un débat entre "anticapitalistes" avec des gens qui ne l'étaient pas pour parler d'un candidat unique qui ne le serait pas sur un programme que LO ne partage pas et avec des perspectives (ralliement au PS) que LO refuse, comme la LCR d'ailleurs. Le PC n'a pas invité Arlette dans ce même cadre, il a compris qu'elle n'en fait pas partie.
Du Monde électronique de ce matin
a écrit : Henri Emmanuelli a appelé dimanche, à la fête de l'Humanité, les formations de gauche à "s'asseoir autour d'une table" pour discuter d'un programme commun pour la présidentielle, exprimant ses inquiétudes sur l'issue de la "bataille" de 2007.
"Je ne suis pas persuadé que la victoire soit automatique. La bataille sera très dure et difficile à gagner", a déclaré le député PS des Landes lors d'un débat avec notamment des responsables du PCF, des Verts et de la LCR. "Si ça continue, il va y avoir plus de présidentiables que de militants pour voter pour eux", a lancé M. Emmanuelli, regrettant la multiplication des candidatures au PS comme dans le reste de la gauche. "C'est vrai dans ma formation, mais j'ai l'impression que ce n'est pas la seule. Et ça devient très préoccupant, parce que (...) je vois difficilement comment la gauche sera au second tour et je redoute le pire". "Il est urgent que les formations politiques qui souhaitent participer à un gouvernement de gauche (...) s'assoient le plus rapidement autour d'une table et discutent d'un programme", a-t-il dit. "S'agissant du PS, aujourd'hui les portes sont grandes ouvertes".La LCR hostile à une candidature unique avec le PS
Le porte-parole de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), Alain Krivine, a de son côté opposé une fin de non recevoir à l'appel de M. Emmanuelli.
"Nous sommes pour l'unité la plus large dans la lutte", a déclaré le leader historique de la formation trotskiste. Mais la LCR n'est pas prête à signer "un quelconque accord parlementaire, gouvernemental, avec la direction du PS". Il a affirmé que le programme du PS, adopté au Mans, était "un programme libéral, de A à Z".
Olivier Besancenot de la LCR, déjà candidat pour la Ligue, a serré samedi brièvement la main de Mme Buffet, secrétaire nationale communiste, sans modifier d'un iota son credo : "je suis venu pour rappeler que j'étais prêt à retirer ma candidature le jour où j'aurai la garantie absolue qu'une candidature unitaire n'ira pas soutenir un gouvernement socialiste" et on "n'y est pas encore".
autre réaction, de MGB à la fête :
a écrit :Marie-George Buffet s'est prononcée dimanche 17 septembre pour un rassemblement de la gauche "le plus large possible" pour la présidentielle de 2007, afin de ne pas cantonner la gauche à "un rôle protestataire", lors de son grand meeting à la fête de l'Humanité.
"Je ne veux pas restreindre le champ du rassemblement. Je le veux le plus large possible et donc majoritaire", a déclaré la secrétaire nationale du Parti communiste français devant plus de 50 000 personnes réunies à La Courneuve. "Je joue la gagne (...) parce que les moyens existent pour une autre politique", a-t-elle lancé.
"C'est pourquoi je réfute l'idée de candidatures qui seraient sans ambition et qui laisseraient libre cours au social-libéralisme, voire hélas, à la droite", a-t-elle ajouté alors que le PCF plaide pour une candidature unitaire sur un programme antilibéral, à l'élection du chef de l'Etat en 2007. "C'est pourquoi je n'accepte pas que la gauche populaire soit cantonnée à un rôle protestataire. Je veux que tous et toutes ensemble nous créions une dynamique débouchant sur une majorité et un gouvernement antilibéral qui fassent droit à ces exigences", a-t-elle dit.