effet de serre climat et energie

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Crockette » 11 Sep 2006, 18:35

en fait la disparition des plages pour certains pays ils s'en remettront...

mais pour d'autres le réchauffement les conduit directement à un projet de survie : outre la mort du corail, le décrochage des palmiers + la disparition des plages, la mer s'infiltre dans les nappes d'eau souterraines et les cultures même au centre des iles risquent de disparaitre.
Crockette
 

Message par canardos » 11 Sep 2006, 22:14

a écrit :

[center]Climat: l'édition 2006 du rapport international précise le scénario[/center]

(Agence Science-Presse) -

L’organisme international dont les rapports constituent la crème de la crème du consensus scientifique sur le réchauffement, s’apprête à récidiver. Son quatrième rapport quinquennal sur l’état de la planète doit paraître en fin d’année, et une version préliminaire commence à circuler. George W. Bush n’aimera pas.

Le quotidien The Australian en a obtenu une copie et si le portrait du futur de notre planète n’est pas plus noir que d’habitude, en revanche, il se fait plus précis:

dans le précédent rapport du Panel inter-gouvernemental sur les changements climatiques (IPCC), en 2001, la prévision des experts quant à la hausse moyenne des températures d’ici 2100 se situait quelque part entre 1,4 degrés Celsius et 5,8 degrés Celsius;
dans ce nouveau rapport, attendu en fin d’année, la hausse prévue se resserre entre 2 et 4,5 Celsius.
Autrement dit, le scénario du pire devient moins pire, mais le scénario général, lui, devient plus clair.

Cette hausse des températures aura lieu si rien n’est fait pour réduire la production de gaz à effet de serre, écrivent les auteurs de ce rapport.

Auteurs qui ne sont pas n’importe qui: publié tous les cinq ans, le rapport de l’IPCC est le plus prudent mais le plus pesant de tous les rapports sur l’état des changements climatiques. Ses conclusions ne sont mises noir sur blanc que si elles reflètent un consensus de ses centaines de participants éparpillés sur cinq continents. Et un consensus, ça prend traditionnellement du temps pour être obtenu. Mais quand on l’a obtenu sur un sujet aussi complexe que le climat, c’est du solide.

Le scénario optimiste –une hausse de "seulement" 2 degrés Celsius d’ici 2100– est ce à quoi on peut s’attendre si les gaz à effet de serre sont maintenus à leur niveau actuel. Et un tel futur se traduirait par une hausse du niveau de la mer de 14 centimètres. Le scénario du pire, lui –4 degrés et demi– pourrait entraîner une hausse de 43 centimètres, ce qui serait largement suffisant pour générer des catastrophes dans la plupart des régions côtières.

Ce scoop d’un journal australien, paru en fin de semaine, tombe d’autant mieux pour les mouvements écologistes de là-bas que l’Australie est l’un des rares pays, avec les États-Unis, à avoir refusé de signer le Protocole de Kyoto, et fait de plus partie de cette coalition de six pays, créée à l’été 2005, qui prétend remplacer les mesures de réduction des gaz à effet de serre prévues dans Kyoto par des mesures volontaires.

canardos
 
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Message par Crockette » 12 Sep 2006, 12:31

Canardos ne tombe pas aussi dans le leurre (encore) qu'actuellement les scientifiques arrivent à tout calculer même si je le reconnais la science fait des pas de géant.

le réchauffement climatique jusque 2100 dépend d'un nombre incalculable de critères...ces critères eux mêmes sont tellement gigantesques à calculer, même par un super ordinateur comme ceux utilisés par la météo, qu'il est illusoire de resserer cette échelle...

Mieux vaut de toute façon ds ce genre de situation calculer au pire pour mettre en oeuvre des moyens draconniens afin de diminuer les gaz à effet de serre.

Crockette
 

Message par canardos » 12 Sep 2006, 19:50

les scientifiques sont prudents, ils affinent leurs fourchettes et pour le moment plutot vers le haut. et cela malgré les gouvernements qui font systematiquement pression au sein du GIEC pour abaisser les estimations

par contre les hypotheses de production de CO2 sont basées sur des scenarios économiques tres grossiers. c'est la, plus encore que les incertitudes sur les modeles climatiques eux-meme, que ces prévisions pechent....
canardos
 
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Message par canardos » 14 Sep 2006, 06:44

a écrit :

Climat. Une étude publiée dans «Nature» balaye l'hypothèse d'un rôle de l'astre dans le réchauffement.
Il fait chaud mais le Soleil n'y est pour rien



Par Sylvestre HUET

Libération : Jeudi 14 septembre 2006

Pas la peine de se cacher derrière le Soleil. Si la punition climatique doit être rude en Europe ­ sécheresse et canicule ­, c'est en raison des interactions entre les sols, la végétation et l'atmosphère. Le double message des climatologues, paru aujourd'hui dans la revue Nature, renforce encore l'appel à modérer l'usage des combustibles fossiles ­ pétrole, gaz et charbon ­, qui boostent l'effet de serre et bousculent le climat.

L'un des arguments avancés par les sceptiques reposait sur l'hypothèse d'un rôle majeur du Soleil dans les évolutions climatiques récentes. Et donc futures, pouvait-on supposer, réduisant le rôle de l'effet de serre. Que nenni, rétorque une équipe internationale dans le numéro d'aujourd'hui de Nature (1), dont l'article s'appuie sur les résultats de nombreuses recherches menées à travers le monde : mesures satellitaires, modélisations, reconstructions paléoclimatiques des variations passées de l'activité solaire. L'astre est d'ailleurs suivi avec précision par les satellites depuis 1978. Il a connu, depuis, trois cycles de onze ans où le nombre de ses taches et son irradiation varient d'un maximum (le dernier en 2000) à un minimum (en 2006).

Hypothèse.

L'absence de corrélation entre ces cycles et l'évolution des températures moyennes depuis trente ans avait déjà sérieusement plombé l'hypothèse Soleil ( Libération du 26 janvier). Les auteurs de l'article étendent très loin cette idée : «Nous ne trouvons aucune preuve de variation de la luminosité solaire d'amplitude suffisante pour diriger les variations climatiques aux échelles du siècle, du millénaire ou même du million d'années.»

Une conclusion que partage le climatologue Edouard Bard, professeur au Collège de France, même s'il souligne qu'il ne serait «pas aussi définitif sur le rôle du Soleil dans le "Petit Age glaciaire", car nous ne sommes pas certains de reconstituer la totalité de la variation de son activité à cette époque, pour l'éclairement ou les UV».

«Poussée vers le nord».

Puisque ce n'est pas le Soleil, ce sont nos gaz à effet de serre, concluent les scientifiques. Quelle en seront les conséquences ? Plus de sécheresses l'été et des risques d'inondation l'hiver. C'est, en résumé, l'un des avertissements pour le futur de l'Europe, lancé depuis plusieurs années. Les simulations du climat de la fin du siècle montrent que la canicule de 2003 devrait faire figure d'été moyen à l'horizon 2070. Mais pourquoi ? L'augmentation de la variabilité interannuelle du climat et de ses extrêmes semble due aux rétroactions entre le sol, son degré d'humidité, la végétation et l'atmosphère. Pour y voir plus clair, une équipe suisse (2) a mis en oeuvre une méthode originale en «utilisant une imbrication de modèles globaux et régionaux, dans lesquels ces interactions sont branchées et débranchées pour tester leur impact», explique Hervé Le Treut, spécialiste de ces modélisations au CNRS.

La «poussée vers le nord» des zones climatiques, écrivent les Suisses dans le même numéro de Nature, va créer une nouvelle zone de transition climatique en Europe, où les «couplages» entre le sol et l'air vont s'accroître : les transformations des sols et des végétations ne vont pas atténuer, mais au contraire amplifier sécheresses et canicules l'été.

(1) P. Foukal et al.
(2) Sonia Seneviratne et al.

canardos
 
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Message par Crockette » 14 Sep 2006, 22:02

des scientifiques américains commencent à dire (j'ai pas de source c'est entendu à la radio) que les pires catastrophes climatiques jamais connus depuis l'histoire de la révolution industrielle, pourraient intervenir d'ici dix ans...on est loin de 2070...là.
Crockette
 

Message par canardos » 15 Sep 2006, 06:54

a écrit :

[center]L'Arctique n'a jamais fondu aussi vite l'hiver[/center]

lefigaro.fr (avec Reuters et AP).

Publié le 14 septembre 2006

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Moins nombreux, plus maigres, les ours polaires sont directement menacés par la fonte des glaces.
(Nasa).

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En seulement une année, les glaces éternelles (en blanc) de l'océan arctique ont reculé à vue d'oeil.
(AP / Nasa)


  Selon une étude de la Nasa, l’océan arctique a perdu autant de glace au cours des deux derniers hivers que lors des 20 précédents… cumulés. Un signe supplémentaire, pour certains experts, du réchauffement climatique, aux conséquences potentiellement «désastreuses», notamment pour les ours polaires.


Du jamais vu depuis les premières observations de 1978. Selon une étude de la Nasa rendue publique mercredi, le volume maximum de glace de l’Arctique a diminué de 1,9% lors de l’hiver 2005, après une baisse de 2,3% en 2004. Selon Joey Comiso, un climatologue de l’Agence spatiale américaine, la diminution observée jusqu’à présent était de l’ordre de 1,5% par décennie. Soit un rythme de fonte entre 10 et 15 fois plus rapide depuis deux ans.

Ce phénomène «résulte probablement du réchauffement atmosphérique dû aux gaz à effet de serre», estime Joey Comiso. Mark Serreze, chercheur au National Snow and Ice Data Center (centre américain qui rassemble des données sur la neige et la glace), est plus catégorique : « Je déteste dire ‘On vous l’avait bien dit’, mais c’est le cas.» Il y a cinq ans, ce scientifique faisait pourtant parti des sceptiques sur l’existence même du réchauffement climatique. Mais, dit-il, les dernières observations de l’Arctique l’ont «convaincu» de sa réalité.

La fonte relativement faible de la glace arctique en hiver était en effet souvent avancée par les détracteurs de l’effet des gaz à effet de serre sur le réchauffement climatique. Mais pour Joey Comiso, les dernières observations inquiétantes viennent conforter les simulations informatiques, et le scientifique tire la sonnette d’alarme.

Tout un écosystème menacé

«Si la fonte hivernale se poursuit, l’impact serait désastreux, avec la destruction, notamment du phytoplancton», prévient Joey Comiso. Aliment de base dans l'océan, le phytoplancton joue un rôle majeur dans la diversité de la faune océanique, et sa disparition pourrait même mettre en danger les grands mammifères marins.

Autre source d’inquiétude : les ours polaires. Avec la fonte de la banquise du nord de l’Alaska et du Canada, les animaux descendent plus bas chercher de la nourriture. Mais surtout la population a diminué de plus de 20% en quinze ans, et les animaux sont plus maigres, ce qui met les femelles en danger lorsqu’elles portent des petits.

James Goddard, de la Nasa lance un appel : « Il n’est pas trop tard pour sauver l’Arctique.» Pour le chercheur, un impératif : «Diminuer les émissions de dioxyde de carbone» dès maintenant.

canardos
 
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Message par Crockette » 15 Sep 2006, 17:49

c'est bon pour les affaires tout cela, de grands armateurs riches et bien portants pensent sincèrement ouvrir une nouvelle voie maritime de commerce par l'arctique.

des paquebots immenses, des pétroliers qui traverseront ce pole nord et qui feront gagner du temps aux capitalistes et donc qui augmenteront leurs profits, tout cela c'est bon pour la croissance. :-P et je parle pas du secteur du tourisme avec de beaux chiffres de croissance en perspective grace à des nouvelles croisières avec ce superbe slogan pour les bourgeois retraités "découvrez un nouveau monde pour 999 euros la semaine, pension complète".



les ours polaires ça rapporte rien tant pis pour eux, de toute façon en faisant peur aux villageois en allant fouiller dans les poubelles des villes car ils crèvent la dalle, ça ne fait que diminuer le buisness, car les prix de l'immobilier risquent ensuite de chuter...pas bon pour la croisance ça... :hinhin:
Crockette
 

Message par Crockette » 17 Sep 2006, 17:05

chaque année un étatsunien utilise 7,888 tonnes équivalent pétrole, 13 480 kWh d'électricité et rejette 19,47 tonnes de CO2.
L'étude aurait pu parler aussi des rejets de méthane...

Un européen c'est 3,80 Tep, 6399 kWh et émet 8,5 tonnes de CO2.

L'étude précise que les comportement individuels ne peuvent pas grand chose aux 2541 millions de tonnes équivalent pétrole consommés par les états unis.

Que peut un américain aux 1700 kilomètres parcourus par ses aliments...


Pourquoi l'Europe importe t-elle des poires d'afrique du sud alors que c'est la région du monde où l'on trouve les meilleures variétés...ces fruits ne pourraient ils pas aller vers des pays d'afrique où les enfants souffrent de carence alimentaire ? quitte à les faire subventionner par des instances internationales ?

Ah capitalisme tu es décidemment le véritable cancer de l'humanité non seulement par l'exploitation des travailleurs, des dégats sur l'environnement mais aussi par la bêtise incommensurable des échanges économiques que tu provoques... :halalala:
Crockette
 

Message par canardos » 20 Sep 2006, 18:56

a écrit :

[center]Des satellites révèlent une calotte glaciaire fracturée jusqu'au pôle Nord[/center]

mercredi 20 septembre 2006
PARIS (AFP) - Des images satellitaires ont révélé d'immenses fractures dans la calotte glaciaire arctique à la fin de l'été, s'étendant de l'Europe septentrionale jusqu'au pôle Nord sur une superficie plus vaste que la Grande-Bretagne, a indiqué mercredi l'Agence spatiale européenne (Esa).

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Image satellite montrant la calotte glaciaire réduite le 29 septembre 2005

"Cette situation est différente de tout ce que l'on a pu observer lors des précédentes saisons de fonte record des glaces", souligne le responsable de l'analyse des images, Mark Drinkwater, sur le site web de l'Esa.

"Un bateau aurait pu remonter sans difficulté jusqu'au pôle Nord depuis l'archipel de Spitzberg (Norvège) ou le nord de la Sibérie, au travers de ce qui est normalement constitué de glace solide".

Les spectaculaires images satellitaires, acquises du 23 au 25 août, montrent une large zone fracturée dans la calotte glaciaire, rejoignant le pôle Nord depuis l'archipel de Svalbard (ou Spitzberg), à l'extrême nord de la Norvège, et celui de Severnaya Zemlya, dans les eaux arctiques sibériennes.

Les scientifiques estiment que de 5 à 10% de la glace perenne - celle qui ne fond normalement jamais - s'est fracturée lors des tempêtes de fin d'été, ce qui implique une glace plus fragile et moins épaisse, précise l'Esa.

"Si cette tendance se poursuit, la route maritime du nord entre l'Europe et l'Asie sera ouverte pendant des intervalles plus longs et on peut imaginer d'ici 10 à 20 ans des tentatives de tour du monde en voilier par l'Océan arctique en été", selon M. Drinkwater.

La calotte glaciaire arctique se réduit comme peau de chagrin à cause du réchauffement climatique. A la fin de l'été 2005, elle ne s'étendait que sur 5,5 millions de km2, contre 8 millions de km2 au début des années 1980.

La glace pérenne diminue elle aussi, mais c'est la première fois que ce secteur de l'Océan arctique démontre une telle fragilité, souligne l'Esa, qui publie les images sur sur son site (www.esa.int).

canardos
 
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