décroissance... dans LO

Message par Louis » 31 Août 2006, 08:50

a écrit :Tu dis "si", mais penses-tu que ce soit le cas ?


il faudrait des études la dessus ! Mais il me semble qu'il est plus facile d'envisager que tout le monde puisse avoir son portable comme on l'a en france, alors qu'on peut pas envisager d'avoir le meme équipement en bagnole dans le monde que l'équipement moyen du prolo français (pour la meme raison qu'on peut pas envisager de remplacer le pétrole par l'utilisation des carburants agricoles) Voila pourquoi je suis contre le tout bagnole, mais pas forcément contre le tout portable....

a écrit : ton organisation défend la revendication de 300 euros de salaires, comment te situes tu ?

Ben je pense qu'ils sont un peu mou du genou la dessus ! Mais évidemment, je suis pour ! De toute façon, etre pour l'augmentation du pouvoir d'achat des salariés n'est pas FORCEMENT une recommandation d'utiliser leur fric pour des trucs a la con ! Personnelement, mes 300 euros me servirons surtout a faire la fete a Presles (et en divers achat a la Breche )
Louis
 
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Message par canardos » 31 Août 2006, 14:22

tu sais lcr, la majorité des salariés n'auraient pas tellement les moyens, meme avec 300 euros en plus tous les mois de faire des trucs à la con, comme tu dis....

et souvent, les voitures, vu ou ils résident et ou ils travaillent, ils ne peuvent pas s'en passer....

alors évidement, dans une autre société ils dépenseront moins en voiture et plus en autre chose, il y aura davantage de transport en commun, le prestige social ne se mesurera pas à la cylindrée de sa bagnole et on ne verra plus des RMIstes discuter des derniers modeles de voiture à 500 cv ni jouer au loto, ni admirer les footballeurs célebres....mais ils auront plus de besoins en logements, en transport en commun, en voyages, etc....pourquoi les travailleurs dont la moitié ne partent jamais en vacances ne pourraient-ils pas visiter le monde eux aussi!


Et ces comportements, type culte de la grosse voiture ou des vedettes du foot, sont le fruit du désespoir social....j'en ai un peu marre de voir ce mépris à la Cabu contre les ouvriers traités systématiquement de beaufs, expression qui permet aux bobos de bien montrer leur mépris des classes populaires tout en préservant leur image "de gauche"....et j'en ai surtout marre de voir des gens qui se prétendent révolutionnaires reprendre ces clichés et ces caricatures antiouvrières, des gens qui manifestement ne respectent les travailleurs que quand ils tournent voyous.....
canardos
 
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Message par Crockette » 31 Août 2006, 14:52

Bon TXI tu donnes des chiffres du PIB sur deux pays OK, on reconnait le personnage 100 % rationnel...

Mais je préfère vivre à Cuba ou en Bolivie plutôt qu'au Mexique dont le P.I.B est supérieur.

C'est sûr j'aurais plus de chances de gagner moins et d'acheter moins de biens matériels venant des USA, mais ma qualité de vie serait plus garnde, et en cas de problème de santé...je préfère être à Cuba.

D'ailleurs pour les pauvres d'europe qui pourront pas se payer de mutuel, ils regarderont d'ici quelques années vers CUBA avce envie pourtant TXI ils pourront dire "je vis dans un pays avec l'un des P.I.B les plus élevés du monde", c'est beau la contradiction non ?
Crockette
 

Message par satanas » 31 Août 2006, 15:10

(canardos @ jeudi 31 août 2006 à 15:22 a écrit :

Et ces comportements, type culte de la grosse voiture ou des vedettes du foot, sont le fruit du désespoir social....j'en ai un peu marre de voir ce mépris à la Cabu contre les ouvriers traités systématiquement de beaufs, expression qui permet aux bobos de bien montrer leur mépris des classes populaires tout en préservant leur image "de gauche"....et j'en ai surtout marre de voir des gens qui se prétendent révolutionnaires reprendre ces clichés et ces caricatures antiouvrières, des gens qui manifestement ne respectent les travailleurs que quand ils tournent voyous.....
Je crois que nous serons nombreux à nous retrouver dans cette canardesque colère....!

=D>
satanas
 
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Message par anonyme XXI » 01 Sep 2006, 02:02

Allez, je réponds à Inna, en espérant répondre aussi aux autres.

a écrit :
Le nœud du problème, c’est que tu ne peux pas construire tous tes objets tout seul, encore moins tes médicaments d’ailleurs ! Il faut donc partager les tâches de production des objets agricoles, des produits industriels, etc. Donc il faut partager et socialiser le travail. Et donc tu ne produiras pas toi-même ton pastis au bout du compte.
Quid si tu ne possèdes pas le lopin de terre qui a produit tes légumes ? Je respecte tous mes amis décroissants, mais là on se sépare. La plupart n’aspire qu’à pouvoir produire en paix et dans le respect de la nature les produits, mais à les produire individuellement. C’est d’ailleurs au fond l’aspiration de tout bon paysan, dans le monde moderne d’agrobizenesse qui transforme l’agriculteur en employé dans la chaîne de production. C’est une des raisons pour lesquelles la décroissance souvent n’arrive pas à sortir d’une pensée petite bourgeoise...


Il est possible de produire beaucoup de choses individuellement : depuis le printemps, je cueille des plantes sauvages pour en faire des préparations, et me soigner. Et je commence une formation d'herbaliste sur 3 ans, pour acquérir un savoir-faire.

Il ne s'agit pas de médicaments industriels de la médecine holopathique (violente, ayant des effets 2daires, et parfois même toxiques et retirés du marché).

Il est possible de fabriquer soi-même ses produits d'entretiens ménager, pas chers, et sains (ne contenant pas de saloperies cancérigènes) : voir par exemple le site de Raffa.
http://raffa.over-blog.com/article-1583333.html

Idem pour les produits de soin du corps, produits de beauté, qui sont vendus des fortunes, et qui sont souvent très malsains (phtalates dans les parfums, parabènes dans les crèmes hydratantes...).
http://forum.decroissance.info/viewtopic.php?t=957
http://forum.decroissance.info/viewtopic.php?t=1574

Il est possible de cultiver un jardin collectif, pour s'approvisionner en légumes au moins, et là on commence à quitter la production individuelle. Les jardins ouvriers pourraient être une très belle alternative à l'agriculture productiviste, et à l'ennui et la dévalorisation des inactifs.

Certains agriculteurs ont refusé il y a déjà 30 ans le système productiviste : culture bio, vente directe, pas de sur-équipement, pas d'emprunts désastreux, pas de dépendance vis-à-vis de l'industrie agro-alimentaire et de la grande-distri-esclavagiste. et certains se foutent pas mal des normes d'hygiène, qui ne sont qu'un délire industriel de plus pour faire vendre des équipements ruineux, et évincer les petits.

Pour un citadin qui n'y connait goutte en agriculture, je commence à avoir quelques arguments.

Je suis sans doute un peu naïf, mais je tente d'en sortir.
Et "apolitique", je trouve ça un peu abrupt ! Certes, ma culture politique "historique" fait un peu défaut. J'ai découvert la Commune de Paris grâce au film de Peter Watkins.
Et ça m'a fait énormément réfléchir sur plein de sujets.

J'ai découvert la problématique des prisons, des caméras de surveillance, des banlieues reléguées au loin, grâce au film "la raison du plus fort" de Patric Jean.
Et à nouveau, ça a travaillé sous le chapeau.

a écrit :
Même une révolution figure-toi, ça se prépare et se construit !
La décroissance d’ailleurs ne vient toujours pas (et surtout pas avec la grande campagne EPR qui vient de commencer).
Et elle ne tombera pas tout cuite non plus et personne ici ne s’y trompe.


Une belle révolution douce est en train de se produire en Bolivie. Pourquoi n'a-t-elle pas lieu en France ?
Comment la préparer ?
Il y a bq de gens qui font le constat que notre société "va dans le mur", qui aimeraient bien changer, mais qui ne savent pas comment. La décroissance leur permet de trouver des idées.

Les savoirs-faire, dont l'industrie nous a dépossédé, sont une des réponses : si j'acquiers des savoir-faire, je peux produire, seul ou en groupe, de façon artisanale. Si ce modèle s'étend, c'est une bonne part de l'industrie et de la distribution qui est remise en cause. Toute la question est de savoir dans quelle mesure ce modèle peut s'étendre, et à quelle vitesse.

Regarde autour de toi : tu verras que l'air de rien, il y a plein de gens qui expérimentent des savoir-faire nouveaux. Des gens qui posent du carrelage chez eux, qui font appel à un bouilleur de cru clandestin (eh ouais, il en reste heureusement !), qui font des objets en bois dans une association...


a écrit :
... renoncer à consentir au système.

Pour ça il faudrait par exemple d’abord que tu renonces à bosser. Parce que la boîte pour laquelle tu bosses t’exploite, exploite les autres et exploite l’environnement. Donc en fait tu es une espèce de traître puisqu’en bossant pour elle tu contribues à la faire tourner.


Je sais, dans l'idéal, si j'avais 20 ans de moins (j'en ai 43), je partirais faire charpentier en Arièges. L'ANPE en cherche 20 000 en France !
Ou je monterai un bar ou une boutique de produits bio, avec un modèle coopératif (une Scop).

Ma réponse, c'est de travailler à temps partiel, 4 jours par semaine, au lieu de 5.
Cette journée en moins, c'est une journée que je passais à financer ma bagnole !
Et pour moi, c'est une journée que j'utilise pour la créativité, le militantisme, les amis...
C'est une journée de prise au capitalisme (je ne vais pas non plus la passer dans un camps de loisir).


a écrit :
... je ne marche plus avec la pub,

càd ? personne ne t’oblige à courir acheter le bigmac que tu vois affiché en 3D sur ta station de bus


Tu sais bien que personne n'oblige personne. Et pourtant, la pub dicte des comportements à un bon nombre d'entre nous. Des prolos, des précaires, frustrés de ne pas pouvoir consommer comme les riches. Mais aussi des petit-bourgeois comme moi, qui se sentent fiers d'appartenir à une caste plutôt aisée, en courant acheter le big-mac, ou en suivant les "achats malins", ou le guide d'achat de noel de la Fnac...

C'est ça qui est dégueulasse. La pub est une machine à écraser les consciences. C'est une drogue dure, dont peu de gens perçoivent la dangerosité. Si je te dis "comment ça va ?" et que tu me réponds "à fond", j'aurais du mal à m'empêcher de penser "... la forme" ! C'est dire que cette merde de slogan est profondément incrustée dans ma mémoire.

Décrocher de la méga-machine, c'est refuser de regarder le JT le soir, refuser d'écouter la radio le matin : refuser d'écouter tous ces laveurs de cerveaux, qui nous disent comment ils faut penser, qui nous disent qu'il faut "dire oui à l'Europe", et qui passent leur temps à discuter des entreprises et des patrons, en leur léchant les bottes : j'en ai rien à faire de savoir que Orange change ses marques, ou qu'ils rachètent je sais pas qui !
Jean-Marc Sylvestre peut aller se faire voir en Chine.


a écrit :
Non, avec une CB c’est bien pratique, je peux payer quand je n’ai pas de liquide sur moi, je peux payer des sommes un peu grandes, je peux même dépenser l’argent que je n’ai pas grâce à la formidable invention de l’endettement virtuel, je peux payer à l’étranger, etc.


Qu'est-ce qui t'empêche de retirer du liquide avec une carte de retrait (uniquement valable dans les agences de ta banque, c'est une contrainte qu'il faut accepter) ?
Qu'est-ce qui t'empêche de faire un chèque ?
Tu es accroc à la CB : décroche !


a écrit :
QUOTE
en refusant la CB, je refuse le matraquage publicitaire des banquiers


Non seulement je ne consomme pas leurs nouveaux "produits financiers" (les prêts de la rentrée, ou pour partir en vacance), mais en plus, je me défais de tout ce que je peux : c'est une réponse symbolique.
T'inquiète pas que ça questionne quand même ma banquière : quand elle me propose une assurance voiture et que je lui répond que pour moi c'est un problème en moins, parce que je n'ai pas de voiture...

Pas de bagnole, c'est plein d'avantages : pas d'assurance, pas de permis de conduire, de carte grise, pas besoin de faire la queue aux stations d'essence, de poireauter dans les bouchons, aux péages d'autoroute...

Mais ça m'empêche pas de partir une ou deux fois par an avec une bande de potes, dans une voiture bondée : je ne suis pas un intégriste !


a écrit :
Pour tuer le capitaliste, je pense qu’un bon fusil est encore plus efficace.
Et pour tuer le capitalisme, on ne pourra de toute façon échapper à une révolution qui renversera le système politique et économique.
Donc la décroissance consiste simplement à faire de la résistance intérieure, si l’on veut.


La résistance intérieure, c'est la simplicité volontaire, le versant plutôt individuel.
La décroissance, c'est un projet de société, une vision collective. Une résistance idéologique, qui ne demande qu'à se traduire en actes, et en lois.
Interdire la pub par exemple. Interdire la grande distribution aussi.
Refondre le CSA, autoriser les télévisions associatives, interdire les regroupements excessifs dans la presse et l'édition...
Enseigner la Commune de Paris et la non-violence à l'école...

Favoriser l'artisanat, l'agriculture familiale : le "problème de l'emploi" serait réglé depuis longtemps.
Si nous diminuons le pouvoir des industries et des grandes entreprises tertiaires (les multinationales) PAR LA CONSOMMATION, n'est-ce pas une façon de faire la révolution ?


a écrit :
il y a un "inconscient social" qui fait que même certains anti-capitalistes sont incapables de lutter contre le capitalisme, parce qu'ils en sont imprégnés jusqu'au trognon....


"Certains" anticapitalistes : des gens de bonne volonté chez "Les verts" par exemple. Des gens qui pensent lutter contre le capitalisme, mais qui se sont fait bouffé depuis longtemps par le conditionnement dont tu parles.

Si on acceptes de se faire bouffer par le petit doigt, on finit par se faire bouffer entièrement. C'est ça que je voulais dire à propos de la vie dans les camps nazis. Et malheureusement, ça fonctionne toujours comme ça aujourd'hui. Regarde la pub : elle a envahi progressivement les villes, les arrêts de bus, la télé, les journaux, les trains, les rames de RER... Et qu'est-ce qu'on fait maintenant ?


a écrit :
et la barbarie est de retour aujourd'hui, sous une forme tellement plus sophistiquée, tellement plus perverse et invisible : une dictature souriante, le triomphe du marketing, de la pub, de la machine à soutirer les consentements, dans la plus grande indifférence générale....


C'est cette barbarie douce qui génère des barbaries concrètes dans les pays du Sud.
La françafrique qui permet de maintenir des dictateurs en place vient du pétrole que les français utilisent pour rouler en bagnole. Sans pétrole, pas de françafrique, pas de dictatures, pas de camps de réfugiés, de massacres, de génocides.

Et le pétrole, ici, on le consomme avec le sourire : "vous ne viendrez pas chez nous par hasard". Ben non, je ne viendrais JAMAIS chez vous, nuance !

Quand je fais couler l'eau de ma douche, je pense au gaz que je soutire et qui a peut-être contribué à tuer des innocents quelque part à l'autre bout de la planète.
Pas de bagnole, c'est un moindre mal.


a écrit :
QUOTE
et moi qui pensait passer encore des dizaines d'années bien tranquille, lové dans mon petit confort bourgeois, j'ai dû ouvrir les yeux un jour, et rejoindre le maquis... symbolique.

Oui parce que tu es déjà un bourgeois.
Ceci dit tu sais tu peux rejoindre plein de luttes en pratique, pas besoin de planer dans le symbolique.


C'est déjà fait : anti-pub, décroissance, simplicité volontaire, faucheurs OGM, média-critique, médias libres, anti-nanos, et plantes médicinales.

Ce que j'appelle "maquis symbolique", c'est un "maquis militant" si tu préfères.
Et je ne plane pas : j'ai les pieds bien ancrés dans le sol.


a écrit :
...
Alors pour toi les biens de conso c’est déjà trop ?


Ils ont des biens de consommation, mais ils sont dépossédés des savoir-faire !
Certains sont dépossédés de leur héritage familial, culturel, et spirituel.
La décroissance, c'est aussi s'intéresser à la richesse non matérielle.
"Moins de biens, plus de liens", c'est pas mal comme slogan, non ?

La décroissance peut aider "intellectuellement" les plus démunis à vivre dans un environnement précaire.
J'en ai rencontré plusieurs, des précaires, de la ville, de la campagne, qui jaugent leur situation avec recul : ils se démerdent, sans se plaindre, et sans boire la religion de la consommation.


a écrit :
Oui, donc ne te trompe pas d’ennemi entre le RMIste et le patron...


Nous sommes d'accord là-dessus, et il m'a fallu du temps pour arriver à cette conclusion. Il m'a fallu 20 ans pour abandonner le terme "beaufs", et me rendre compte que c'est une forme de racisme déguisé, comme "blonde".

J'ai parfois emprunté moi-même de larges pans de la beaufitude. Aujourd'hui, les beaufs sont devenus les bobos. Dans mon milieu, on aurait tendance à se foutre de la gueule des bobos. Transfert ?
Les beaufs seraient la frange la moins riche des petits-bourgeois, les "parvenus". Les bobos seraient la tranche la plus riche des petits-bourgeois (ou la moins riche des vrais bourgeois) ?

Bobo, ça permet d'oublier qu'on est bourgeois, ou qu'on aimerait bien le devenir.
D'après ce que j'ai compris du bouquin d'Accardo, je ne suis pas un bourgeois, mais un petit-bourgeois. J'appartiens à la classe moyenne, coincée entre lorgner avec envie sur les bourgeois et lorgner avec compassion sur les prolos.

La décroissance, pour la classe moyenne, ça peut consister à s'appauvrir économiquement, pour se rapprocher du prolétaire. Pour s'enrichir humainement. Etant du Nord, j'ai constaté que l'ambiance est bien meilleure chez les gens simples que chez les bourges.

C'est vrai que ces termes sont connotés "marxisme" ou technique, et peu utilisés chez les objecteurs de croissance. Mais il y a qd même pas mal de gens formés au marxisme parmi nous, avec des débats passionnés comme ici, entre "spécialistes".

a écrit :
La solidarité est une arme.

Oui donc encore une fois, ne te trompe pas d’ennemi, entre ceux qui appliquent les ‘standards’, et ceux qui les initient.


Nous sommes bien d'accord là-dessus.

a écrit :
... et d'ailleurs tu as oublié de parler du recyclage et du tri sélectif dans ton post !


Ben... si on consomme moins, on consomme moins d'emballages, donc on a moins besoin de recycler... et de trier.
le recyclage, c'est bien, mais ça risque d'être une façon d'éviter le vrai problème : celui de l'excès.

bien à vous tous.

xxi
http://altermonde-levillage.nuxit.net/aute...p3?id_auteur=37
anonyme XXI
 
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Message par Louis » 01 Sep 2006, 08:37

cela dit, tout ça ne régle en rien le probleme politique ! Parce qu'on peut changer les pratiques individuelles, consommer de façon plus avisée (c'est a dire moins 8) ) Donc on a résolu le probleme individuel, mais comme tout le monde ne peut pas se soigner par les simples, il faut encore une médecine, comme tout le monde ne peut pas avoir son jardin ouvrier, il faut encore une agriculture, comme tout le monde ne peut pas ne pas se déplacer, il faut encore une politique des transports, etc Et admettre une politique de décroissance sans remettre en cause la propriété privée des moyens de production c'est tout bonnement impossible ! obliger les firmes a ne pas dépenser plus dans l'emballage que dans ce qu'ils nous vendent, ne pas faire de la santé un marché, etc ce n'est possible que dans et par une société communiste...
Louis
 
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Message par artza » 01 Sep 2006, 09:17

(LouisChristianRené @ vendredi 1 septembre 2006 à 10:37 a écrit : Parce qu'on peut changer les pratiques individuelles, consommer de façon plus avisée (c'est a dire moins  8) )

Excellent conseil docteur L-C.R.

J'envisageais de faire un tour à La Brèche cet après-midi.

Je vais y renoncer.

Ras-l'bol à la fin. Aller claquer 120 euros pour des bouquins et des revues qui vont aller prendre la poussière sur une étagère et contribuer à déboiser la planète en plus!

A midi je renonce aux pieds-paquets remontés de Provence (miam). Je vais me faire bouillir une platée de coquillettes.

Pourrais-je y ajouter une noisette de beurre? Merci docteur.


Je sais ta conclusion dit un peu autre chose.

En communisme plus de gâchis, de coulage ni de gadgets inutiles. OK.

Mais ce que je cite plus haut plombe tout le reste.

Ciao, je te laisse à ton régime et je te reconnaitrais dans la rue car tu dois porter à l'exemple de Gandhi une barboteuse en coton filé par tes soins.
artza
 
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