M. Besancenot pose ses conditions pour un candidat unique à

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Message par Barikad » 29 Août 2006, 14:33

("Le Monde" a écrit :M. Besancenot pose ses conditions pour un candidat unique à gauche du PS
LE MONDE | 29.08.06 | 13h41
PORT-LEUCATE (Aude) ENVOYÉE SPÉCIALE

n lançant sa campagne, lundi 28 août, lors de l'université d'été de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) à Port-Leucate, dans l'Aude, devant plus de 700 personnes, Olivier Besancenot a affiché sa détermination à porter le flambeau de la "vraie gauche anticapitaliste" lors de l'élection présidentielle de 2007.

Cette ambition suscite des interrogations récurrentes à l'intérieur de la LCR sur l'opportunité pour son candidat de se présenter seul alors que la gauche du non au référendum du 29 mai discute toujours d'une candidature unitaire. Elle se heurte aux consignes du premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, demandant aux élus socialistes de ne pas donner leur signature aux petits candidats. Mais aussi aux divisions de l'extrême gauche. Lundi soir, sur LCI, Arlette Laguiller, candidate de Lutte ouvrière à la présidentielle, a estimé "un peu surréaliste" le fait d'évoquer la possibilité d'un candidat unique.

LOIN DEVANT LE PCF ET LO

Olivier Besancenot n'a abordé cette question qu'après une heure et demie de discours. "Je suis favorable à une candidature unitaire de la gauche anticapitaliste", a répété le dirigeant de la Ligue. Il a indiqué qu'il n'a pas la "prétention" d'incarner lui-même une telle candidature, conscient qu'"être porte-parole d'un parti, ce n'est pas évident pour fédérer tout le monde". Mais, pour que la LCR se rallie, il veut d'abord "une garantie de ne pas servir de caution à une nouvelle gauche plurielle". En clair, que le PCF ou José Bové ne participent pas à un gouvernement ou à un accord avec le PS.

Depuis que l'organisation trotskiste a décidé, à la fin juin, lors d'une conférence nationale, d'une nouvelle candidature de M. Besancenot, les sondages semblent la conforter : avec des intentions de vote oscillant entre 5 % et 6 % selon les instituts - loin devant Marie-George Buffet (PCF) et distançant Arlette Laguiller -, la direction de la LCR est certaine que son candidat représente le mieux l'alternative au PS. Elle mise sur le fait que M. Besancenot soit jeune, simple salarié de La Poste, et populaire - au contraire de la campagne de 2002 où il était un inconnu pour le grand public. Il serait "la personnalité qui répond à la crise de représentation politique", veut croire Pierre-François Grond, membre du bureau politique. En attendant, la LCR continue de chercher ses 500 signatures. "Pour avoir le choix."

Le porte-parole de la LCR a également défini la tonalité de sa campagne à venir : très "anti-Sarko" mais aussi très critique à propos de la "ligne sociale-libérale" du PS. Les militants ont pu l'entendre reprendre le langage radical de sa première campagne en 2002. Avec un peu moins de bagou et d'assurance que d'habitude.

Pour sa rentrée, M. Besancenot entend "transformer (les) colères en espoir". Fustigeant un "gouvernement violent" avec les étrangers comme les jeunes de banlieue, une campagne électorale "placée sous le signe de l'insécurité et de la lutte contre l'immigration", et un Parti socialiste "téléchargeant le programme de la droite",

M. Besancenot a prévenu : "Nous sommes repartis comme en 2002. Je ne vois pas qui a intérêt à jouer à ce petit jeu qui ne favorisera que le Front national." "Entre l'immigration choisie de Sarkozy et l'immigration concertée et régulée du PS, il va bientôt falloir un dictionnaire pour voir la différence", a-t-il dénoncé.

Le candidat a ensuite déroulé la longue liste de revendications classiques de l'extrême gauche. Redistribution des richesses, réappropriation collective de la propriété privée, contrôle social des usagers et des salariés, interdiction des licenciements... des propositions "à la Arlette", comme le remarquait perfidement un responsable politique invité.

Sylvia Zappi
Article paru dans l'édition du 30.08.06
Barikad
 
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Message par Inna » 29 Août 2006, 15:38

Zappi a Leucate !? !!!


a écrit :Le candidat a ensuite déroulé la longue liste de revendications classiques de l'extrême gauche. Redistribution des richesses, réappropriation collective de la propriété privée, contrôle social des usagers et des salariés, interdiction des licenciements... des propositions "à la Arlette", comme le remarquait perfidement un responsable politique invité.


:rofl:
Dommage, on aurait aimé connaître le responsable politique en question :17:
Inna
 
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Message par Barikad » 29 Août 2006, 17:53

Dazns le nouvel Obs:
("Nouvel Observateur" a écrit :Besancenot débute
sa campagne présidentielle

Le candidat de la LCR a ouvert sa campagne. Pour le courant minoritaire du parti, une candidature unitaire de la "gauche de la gauche" reste possible.



Olivier Besancenot
   

Olivier Besancenot, candidat de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) à la présidentielle de 2007, a donné lundi soir 28 août le coup d'envoi de sa campagne à l'université d'été de l'organisation trotskiste à Port-Leucate (Aude), devant 750 militants.
Ce rendez-vous annuel de la LCR n'a pas la même affiche que l'an dernier lorsque les leaders de la "gauche du non" au referendum européen, la secrétaire nationale du PCF Marie-George Buffet, le sénateur socialiste Jean-Luc Mélenchon ou le leader altermondialiste José Bové, avaient répondu présent à l'invitation de la Ligue et pris la parole à la tribune aux côtés d'Olivier Besancenot.
"C'est le signe que le climat n'est pas le même", a relevé Alain Krivine, leader historique de l'organisation trotskiste.
La LCR a décidé de présenter fin juin la candidature d'Olivier Besancenot alors qu'un courant minoritaire au sein de l'organisation continue de croire à la possibilité d'une candidature unitaire de la "gauche de la gauche" avec d'autres formations comme le PCF.

"Une candidature unitaire toujours possible"

Alain Krivine a réitéré lundi soir que la LCR était prête à retirer son champion de la course électorale si un accord est trouvé pour un candidat commun.
"Mais, ni le PCF ni José Bové ne répondent à la condition que pose la Ligue, c'est-à-dire le refus de participer à un gouvernement ou à une majorité parlementaire avec le parti socialiste", a-t-il précisé.
En revanche, pour Christian Picquet, chef de file du courant minoritaire, "une candidature unitaire est non seulement nécessaire mais toujours possible". Il a rappelé la mobilisation des 400 collectifs locaux qui se sont créés dans toute la France et qui doivent se rassembler le 10 septembre à Saint-Denis près de Paris pour définir "un programme et une méthode", en vue de parvenir à un candidat unique.
Mardi, la LCR organisera un débat sur une candidature unitaire avec des représentants notamment du PCF et des Verts.

© Le Nouvel Observateur



("Idem" a écrit :"Besancenot fera une campagne
violemment antisocialiste"



par Claude Askolovitch,
journaliste au service Politique du Nouvel Observateur

 

Olivier Besancenot a lancé hier sa campagne présidentielle lors l'université d'été de la LCR. Comment se présente sa deuxième candidature ?

- En 2002, personne ne le connaissait. Olivier Besancenot était un coup d'essai de la LCR pour proposer un projet alternatif à Arlette Laguiller alors que la Ligue avait été absente aux élections présidentielles depuis 1974.
A l'époque, Olivier Besancenot est présenté comme un mec banal qui fait de la politique. Ce qui n'est pas vrai puisqu'il est militant depuis l'âge de 15 ans et qu'il a été l'assistant parlementaire d'Alain Krivine au Parlement européen. Donc, ce n'est pas vrai, mais ça marche. Il fait une très bonne campagne à laquelle les grands candidats de gauche ne font pas attention. Le PS lui a même donné quelques parrainages en espérant qu'il allait faire baisser le score de Lutte ouvrière. Et là, il récolte un million de voix. C'est une surprise totale, y compris pour lui qui sera à la fois durablement grisé et terrifié par ce succès qu'il ne va pas exploiter. Il préfère rester "le mec à 1.000 euros" par mois plutôt que "le mec à un million de voix". Mais cette popularité durablement acquise l'oblige et devient un élément central de la stratégie de la LCR.
Pour un coup d'envoi, c'est un coup de maître. La Ligue tient l'homme capable de passer devant Lutte ouvrière et le PC. Si Olivier Besancenot réalise à nouveau un bon score, ce ne sera donc plus une surprise. Les gens savent désormais qu'il est un leader politique qui tranche avec le vieux monde -dans sa manière de se comporter, de parler sur un ton familier, d'entretenir des amitiés rappeuses, de porter ses t-shirts noirs…
Olivier Besancenot fera une campagne violemment antisocialiste. La Ligue veut éliminer ses concurrents pour se retrouver tête contre tête avec les socio-démocrates, les "socio-libéraux", comme elle les appelle.

Une candidature commune d'extrême-gauche, comme le souhaite un courant minoritaire de la LCR, est-elle encore possible ?

- A priori, non. Les conditions posées par la Ligue pour un éventuel retrait de Besancenot au profit, par exemple, de José Bové, sont impossibles à tenir pour le Parti communiste. Jamais les communistes n'abandonneront la planche de secours qu'est pour eux une alliance électorale, même honteuse, même embarrassante, avec le PS. D'autre part, l'impact d'une candidature commune de "la gauche de la gauche", de "la gauche du non", n'est absolument pas démontré. Un récent sondage du Nouvel Observateur a montré que Besancenot, seul sur une ligne dure et assumée, était bien plus crédible qu'un Bové, forcément ambigu. L'électorat de "la gauche de la gauche", qui souhaite une candidature de protestation sociale, chérira donc d'abord Olivier Besancenot, ensuite Arlette Laguiller. Il ne se confond pas avec le public de José Bové ou des altermondialistes écolos.

La LCR, et l'extrême-gauche en général, pâtissent-ils du spectre "21 avril" ? Comment ce sujet est-il abordé dans les discours et comment parvenir à séduire malgré cela ?

- Certains à la Ligue le redoutent. C'est pour cela qu'ils s'emploient à déculpabiliser par avance leur électorat en rappelant -d'ailleurs fort justement- que la LCR, n'ayant jamais fait partie de la gauche plurielle, ne peut pas être considérée comme ayant "trahi" Jospin par ses critiques, contrairement aux Verts ou aux communistes qui avaient renié en campagne leurs actions gouvernementales. Le candidat du PS -en tous cas, Ségolène Royal, les autres candidats semblant moins attendus pas l'opinion- bénéficiera sans doute d'une prime à la cohérence électorale. Mais je suis persuadé qu'il existe un électorat spécifique en attente d'un discours social dur qui permettra à l'extrême-gauche française -une extrême-gauche toujours bolchevique!- de maintenir ses positions, exceptionnelles en Europe, au-delà des 5%.

Propos recueillis par François Sionneau
(le mardi 29 août 2006)

Barikad
 
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Message par Barikad » 29 Août 2006, 21:28

Le Figaro:
("figaro" a écrit :Besancenot se prépare pour sa deuxième campagne présidentielle
Rodolphe Geisler .
Publié le 29 août 2006
Actualisé le 29 août 2006 : 06h00


   

EXTRME GAUCHE Le dirigeant de la LCR,
qui aurait souhaité une candidature unitaire à la gauche de la gauche, disposerait déjà d'un peu plus de 200 parrainages.

OLIVIER BESANCENOT reste favorable à une candidature unitaire à la gauche de la gauche, mais tant que les garanties d'une telle candidature ne seront pas réunies, il maintient la sienne ! C'est donc en tant que probable candidat à la présidentielle de 2007 que le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) a donné hier soir, devant environ 700 militants et sympathisants trotskistes réunis au village-vacances de Port-Leucate (Aude), le coup d'envoi de sa campagne. Il a plaidé pour augmenter les revenus de 300 euros nets, interdire les licenciements, réquisitionner les logements vides ou donner le droit de vote aux étrangers. Bref, pour 2007, Besancenot dit rêver d'une «gauche anticapitaliste et antidiscriminations». Selon lui, si le gouvernement Villepin est «violent vis-à-vis des immigrés et des quartiers sensibles, c'est parce qu'il en a peur». Et de réserver ses attaques les plus dures au ministre de l'Intérieur, «qui fait de la gonflette».

Tous ont décliné l'invitation

Certes, il aurait préféré le faire en présence du leader altermondialiste José Bové, de la secrétaire nationale du PCF Marie-George Buffet, ou encore de la porte-parole de Lutte ouvrière Arlette Laguiller, qu'il avait conviés à l'occasion de cette quinzième université d'été de la Ligue. Mais voilà... Tous, cette année, ont décliné l'invitation !

«On le regrette parce que la discussion, nous l'avions engagée l'année dernière et nous aurions souhaité que ça continue», confie Besancenot. Pour autant, il assure qu'il attendra «la dernière minute» avant de déposer sa candidature. Il disposerait d'un peu plus de 200 signatures de maires.

Du PCF, il dit attendre «une réponse sur le contenu d'un programme et des garanties pour que ce ne soit pas une nouvelle alternance avec le PS». D'autant que partir seul ne lui fait pas peur ! «Une candidature unitaire n'a de sens que si nous sommes tous d'accord sur un contenu. Si c'est pour des raisons arithmétiques, ça n'en a aucun, parce que je ne pense pas que les scores s'additionnent.» Lorsqu'il s'était présenté en 2002, de nombreux observateurs avaient pronostiqué qu'il prendrait la moitié des voix données à Arlette Laguiller. Finalement, l'un et l'autre avaient obtenu environ 5% des voix, doublant le score de l'extrême gauche à une élection présidentielle.

Quant au programme du PS, Besancenot confie : «Je ne suis pas là pour distribuer des claques.» Mais il dénonce «l'arnaque au Smic» et ironise sur ce «PS qui oppose au concept de l'immigration choisie de Sarkozy celui d'une immigration concertée et régulée. S'il faut un dictionnaire pour traduire les propositions de la droite et de la gauche, on ne va pas s'en sortir !» Et de prévenir : «Si on se retrouve avec une gauche molle au pouvoir, il faudra une gauche dure pour lui donner des coups de pied au c...»
[b]
Barikad
 
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Message par Barikad » 30 Août 2006, 10:35

a écrit :La LCR se déchire sur l'idée d'un présidentiable unique
Au coeur des débats de son université d'été, la désignation d'un postulant à la gauche de la gauche ne parvient pas à se concrétiser.


Par Matthieu ECOIFFIER
QUOTIDIEN : Mercredi 30 août 2006 - 06:00
Port-Leucate (Aude) envoyé spécial

Une candidature unitaire antilibérale ? «C'est plié», assurent hier après-midi pas mal de militants trotskistes. A l'université d'été de la LCR à Leucate (Aude), il fallait être jeune ou sacrément optimiste pour y croire encore. Hier soir, la direction de la LCR a conclu la journée en affirmant que les conditions politiques pour un accord autour d'une candidature unique à la gauche de la gauche n'étaient pas réunies.

Hier après-midi, pourtant, Anaïs, piercing à la narine et joues rondes d'adolescente, prend le micro lors du débat sur la question : «J'ai 20 ans, je suis entrée à la Ligue après la lutte contre le CPE. Toute la classe populaire, et surtout la jeunesse, attend cette candidature unitaire. Sinon, il y a aura le vote utile, car les jeunes qui ont voté Chirac en 2002 ne veulent pas recommencer. Une nouvelle génération militante émerge, il ne faut pas la décevoir. Il nous reste huit mois pour aboutir», balançait-t-elle. A la tribune où la LCR a invité ses ex-partenaires nonistes, ont pris place Clémentine Autain (apparentée PCF), une des figures du Collectif d'initiative unitaire national, un membre du PCF, un proche de Jean-Luc Mélenchon, des militants associatifs, et deux dirigeants de la LCR. Mais aucun leader.

«Gênés». José Bové et Marie-George Buffet n'ont pas fait le déplacement. «L'an dernier, c'était le grand amour, ils étaient venus. Ils sont tous gênés aux entournures. Sur l'engagement à ne passer aucune alliance avec le PS, ils restent flous», martèle Alain Krivine. Mais à la tribune, hier, il n'y avait pas non plus Olivier Besancenot. Il animait sous les canisses un débat sur les banlieues. Tout un symbole. Car, au sein de la LCR, la minorité accuse la majorité et sa direction de ne pas jouer le jeu unitaire. Et d'être dans la surenchère face à ses partenaires. «Maintenant, il ne suffit plus d'être antilibéral, il faut être anticapitaliste, on n'y arrivera jamais !» se désespérait un militant, lundi soir, à l'issue du discours de Besancenot. Moderne sur les discriminations et l'immigration, le candidat à la présidentielle a fait, pour le reste, de l'Arlette dans le texte : «Le débat n'est pas de savoir s'il y a de l'argent, mais comment on va le prendre», a-t-il lancé. «Surtout, il n'a pas dit un mot sur le PCF ou l'orientation stratégique pour cette rentrée politique», regrette Christian Picquet de la minorité pro-unitaire. Lui veut croire que l'assurance, réaffirmée jeudi par Besancenot, de se retirer en cas d'accord peut se concrétiser. Car, au sein du Collectif d'initiative unitaire national, ça bouge. «La majorité de la LCR hésite, mais elle voit bien que les formulations avancent, on s'approche d'un compromis acceptable», explique Picquet.

Hier soir, une réunion du collectif a eu lieu à Paris pour s'accorder sur une dernière mouture tenant compte des amendements du PCF et de la LCR. «Le texte dit qu'il ne sera pas négocié un contrat de gouvernement avec le PS sur la base de son projet actuel, qui n'est pas en rupture avec le libéralisme, explique Emmanuel Chanial, jeune délégué LCR. Maintenant, si le PCF et la LCR continuent à se regarder en chiens de faïence, ça va finir en concours de nains de jardin à la gauche de la gauche, c'est absurde.»

La mobilisation avait pourtant repris fort. Selon un recensement de la LCR, depuis l'appel à une candidature unitaire début mai, plusieurs milliers de militants ­ issus de syndicats et d'associations (Solidaires, FSU, Attac) ­ ont créé pas moins de 443 collectifs locaux dans 95 départements. Tous se réuniront le 10 septembre lors d'une Assemblée générale à la Plaine-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour valider orientations et mode de désignation. 

«Débile».  «Un consensus émerge pour que cela ne soit pas le représentant d'une organisation. Il faudrait vraiment être débile pour canner sur la question du qui», a expliqué hier Clémentine Autain, qui s'y verrait bien. D'autres attendent José Bové : «Il finit le toit végétalisé de sa maison dans le Larzac et reste déterminé. Il sera là le 10 septembre, glisse une de ses fans. Mais en cas de campagne, il devra s'installer à Paris.»


http://www.liberation.fr/actualite/politiques/201188.FR.php
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Message par Louis » 30 Août 2006, 15:02

rien de bien étonnant ! Reste a savoir ce que signifie "pas de collaboration a un gouvernement social libéral" ni si nos demande doivent s'arreter la ! Sinon, ça laisse au pc la possibilité du "soutient sans participation" qu'il a déja testé en 36... Il me semble que ce qui est important pour le pc ce n'est pas sa participation a un "éventuel" gouvernement (possibilité qui n'est de toute façon pas du tout garantie) que la sauvegarde de ses élus municipaux, dans les instances territoriales, a l'assemblée...
Louis
 
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Message par Combat » 30 Août 2006, 15:14

(Vérié @ mercredi 30 août 2006 à 11:43 a écrit : Ce qui est toujours très amusant - et instructif ! -, c'est de voir de quelle façon la presse, l'Huma de ce matin compris, met en valeur Piquet et les "minoritaires" droitiers de la LCR. Et comment elle démolit la LCR quand elle "fait de l'Arlette"...
Ce que détestent visiblement avant tout ces médias, ce sont les positions de classe ou celles qui s'en rapprochent. On aime bien le coté branché du facteur, mais pas les revendications ouvrières...
Si ce qu'on lit sur ce forum est considere comme emanant de la gauche de la LCR, j'ai peur de ce que les droitiers doivent etre.
Combat
 
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Message par Barikad » 30 Août 2006, 16:56

(Combat @ mercredi 30 août 2006 à 16:14 a écrit : Si ce qu'on lit sur ce forum est considere comme emanant de la gauche de la LCR, j'ai peur de ce que les droitiers doivent etre.
:wacko: :blink: :wacko: :blink:







:altharion: (Les mots me manquent, merci mister smiley)
Barikad
 
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Message par Combat » 30 Août 2006, 17:13

Hier après-midi, pourtant, Anaïs, piercing à la narine et joues rondes d'adolescente, prend le micro lors du débat sur la question : «J'ai 20 ans, je suis entrée à la Ligue après la lutte contre le CPE. Toute la classe populaire, et surtout la jeunesse, attend cette candidature unitaire...

Elle prend ses reves pour des realites.
Combat
 
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