
a écrit :Le «grand alibi» de l'antifasciste, c'est l'extermination des Juifs par Hitler. A lui seul ce crime creuse la distance qui séparele démocrate du fasciste. Mais, pensent les bordiguistes, il n'en est rien. Il faut donner, de l'antisémitisme de l'époque impérialiste, l'explication économico.sociale qui s'impose.
a écrit :«Du fait de leur histoire antérieure, les Juifs se retrouvent aujourd'hui essentiellement dnas la moyenne et petite bourgeoisie. Or cette classe est condamnée par l'avance irrésistible de la concentration du capital[7].» A cette condamnation, la petite bourgeoisie réagit «en sacrifiant une de ses parties, espérant ainsi sauver et assurer l'existence des autres». La petite bourgeoisie allemande «a donc jeté les Juifs aux luops pour alléger son traîneau et se sauver». Le grand capital, lui «était ravi de l'aubaine: il pouvait liquider une partie de la petite bourgeoisie avec l'accord de la petite bourgeoisie[8]». comment démontrer que la «petite bourgeoisie» est plus menacée en 1943 qu'en 1932, c'est ce que la brochure ne se propose pas de faire.
a écrit :Du moins s'efforce-t'elle de rendre compte di caractère méthodique de l'entrprise: «En temps normal, et lorsqu'il s'agit d'un petit nombre, le capitalisme peut laisser crever tout seuls les homems qu'il rejette du processus de production. Mais il lui était impossible de le faire en pleine guerre et pour des millions d'hommes: un tel désordre aurait tout paralysé.. Il fallait que le capitalisme organise leur mort.»
a écrit :Mais pour quel profit ? «Le capitalisme ne peut exécuter un homme qu'il a condamné, s'il ne retire un profit de cette mise à mort elle-même.» Le profit sera donc recherché par l'épuisement des travailleurs, tandis que ceux qui ne peuvent travailler seront massacrés directement. Mais est-ce rentbale? «Le capitalisme allemand s'est [...] mal résigné à l'assassinat pur et simple [...] parce qu'il ne rapportait rien[9].» Aussi les auteurs de la brochure s'étendent-ils sur la fameuse mission de Joël Brand quittant la Hongrie avec la bénédiction d'Himmler pour troquer les Juifs hongrois voués «au moulin» d'Auschwitz, comme disaient entre eux les négociateurs, contre 10 000 camions[10]. Pas un instant les auteurs ne paraissent remarquer que nous sommes alors en 1944, non en 1942, que Himmler a de bonnes riasons de savoir que la guerre est perdue et qu'il faut tenter de jouer de la légendaire «influence juive» sur les alliés de l'Ouest.
a écrit :Les Juifs, en dépit de ces tentatives, ont été détruits «non parce que Juifs, mais parce que rejetées du processus de production, inutiles à la production[11]».
(jean-claude @ mardi 1 avril 2003 à 09:46 a écrit :
Est-ce que c'est pensable de faire venir Piquet?
(jean-claude @ mardi 1 avril 2003 à 09:58 a écrit :a écrit : Très bonne celle là !
apparement, ce n'est pas pensable.
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