(Thomas @ lundi 14 août 2006 à 19:00 a écrit : mais, gremetz reste égal à lui même, braillard, stigmatisant une fois les "gauchistes" qui ne veulent pas gouverner, patriotard "le PCF est un parti national"....
juquin ne dit pas vraiment d'âneries, certains propos sont assez confus, sur ce qu'il faut sauver des expériences passées, sur comment faire une révolution, oublis volontaires, je pense, mais dans l'ensemble pas d'immondes conneries...
J'ai bien aimé Gremetz au début, même s'il est vraiment insupportable dans sa façon de parler. Le problème est que le débat tourne bien trop au débat interne, voire au débat interne d'il y a 20 ans ! Finalement, je préfère largement le discours de Pierre Juquin, qui souhaite la création d'un grand parti révolutionnaire, contrairement à Gremetz qui ne jure que par le PC, qui ne veut pas reconnaitre que celui ci est mort électoralement, et surtout, qui nous réinvente le réformisme oldshool (c'est à dire qu'il veut créer le socialisme par réformes). Les réformards dans le genre de Gremetz sont vraiment soumis à de graves contradictions : il reconnait la lutte des classes, il reconnait qu'on ne peut pas réformer le capitalisme, mais il croit qu'on n'est pas obligé de faire la révolution.
Enfin, le bilan est quand même pas trop mal, pas de mensonges sur la révolution bolchevik, bonne définition du communisme, bonnes réponses aux attaques du présentateur...
(Untitled @ lundi 14 août 2006 à 17:18 a écrit : Finalement, je préfère largement le discours de Pierre Juquin, qui souhaite la création d'un grand parti révolutionnaire.
Il n'a pas dit ça !
Il a peut-être tout dit : parti neuf, ouvert, large, mouvementiste, vraiment à gauche, mais révolutionnaire, non...L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
(Thomas @ lundi 14 août 2006 à 17:55 a écrit : dans la bouche de gremetz, il est vrai que l'ambiguité existe
Il n'y a aucune ambiguïté, il souhaite que le Parti Communiste apparaisse plus en son nom propre, et pour le reste est prêt à une nouvelle participation gouvernementale pour le compte de la bourgeoisie.L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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