a écrit :Castro 80 ans, son frère en a 75 ans, faudrait ptêtre qu'ils pensent à passer la main la famille Castro...
La seule monarchie communiste au monde
a écrit :
Ton martial à Cuba, la pression monte sur Raul Castro
AFP 04.08.06 | 10h38
Cuba renforce sa défense et multiplie les déclarations martiales face à une hypothétique agression militaire américaine, tandis que la pression monte sur Raul Castro pour qu'il dissipe la crainte d'un vide politique.
Si Raul Castro prend le pouvoir à Cuba, le changement offrira une opportunité dont il faudra profiter, car il est "plus ouvert" que son frère Fidel, a affirmé leur soeur Juanita Castro, exilée à Miami, dans une interview publiée vendredi par le quotidien espagnol El Periodico. Mais "la Maison Blanche a déjà dit qu'elle ne voulait rien savoir de lui, qu'il est pareil que Fidel", a-t-elle ajouté.
Washington est sorti jeudi de sa réserve observée depuis l'annonce, lundi, que le président cubain Fidel Castro passait provisoirement le pouvoir à son frère cadet Raul, en raison d'une opération des intestins.
Le président George W. Bush a exhorté les Cubains à "travailler au changement démocratique sur l'île" et les a assurés du soutien des Etats-Unis, dans sa première prise de position personnelle sur la situation à Cuba.
Auparavant, le département d'Etat avait déclaré dans un communiqué que "l'imposition de Raul Castro (à la tête de l'Etat) nie le droit du peuple cubain d'élire librement son gouvernement".
Ministre de la Défense, Raul Castro cumule désormais les fonctions de chef de l'Etat, du gouvernement, de l'armée et du Parti communiste (PCC, parti unique).
Mais il n'a fait aucune apparition ni déclaration publiques depuis l'opération de son aîné, annoncée lundi.
"Les forces de combat sont prêtes à nous défendre", titrait à la Une le quotidien Granma, organe officiel du PCC, sous une photo montrant des ouvriers le poing levé dans une usine d'armement de La Havane.
"La patrie se défendra s'il se produit une agression militaire", écrit le journal, selon lequel les ouvriers ont "souhaité à Fidel un prompt rétablissement et exprimé leur soutien à Raul et à la direction de notre parti".
De son côté, le coordinateur national des Comités de défense de la révolution (CDR), la plus puissante des "organisation de masse", qui quadrille tout le pays, a appelé jeudi à la radio ses membres à "intensifier les gardes, 24 heures sur 24, des lieux de travail, des exploitations agricoles, des coopératives".
La puissante Fondation cubano-américaine (FNCA), principale organisation d'exilés cubains aux Etats-Unis, avait appelé la veille à "un soulèvement militaire ou civil" à Cuba, pour renverser le régime.
Selon le président de la FNCA, Jorge Mas Santos, il y a aujourd'hui "une occasion pour des hommes et des femmes courageux qui veulent que Cuba prenne un autre chemin".
A Cuba, la télévision officielle a annoncé pour la soirée une émission spéciale consacrée aux "chacals de l'extrême droite américaine et de la mafia de Miami", bastion des exilés cubains.
Fidel Castro ne s'est plus exprimé depuis un bulletin de santé diffusé mardi soir mais, selon sa plus jeune soeur Juanita, exilée à Miami depuis 1964, il ne se trouvait plus en soins intensifs après son opération provoquée par une hémorragie intestinale. "Il attend maintenant de voir ce qui se passe", a-t-elle ajouté.
Le silence de Raul Castro, depuis toujours dans l'ombre de son frère, alimente les spéculations sur la direction que prendra Cuba sous sa houlette.
"Si le comité central est uni, il n'y aura pas problème. Mais il faut que Raul soit sous son contrôle, car c'est un homme dur, au tempérament impulsif", confiait mercredi soir un militant de longue date du PCC, âgé de 60 ans.
A la Une de Granma figurait aussi une citation de Raul Castro, en guise de réponse aux interrogations: "Je répète ce que j'ai déjà affirmé en de nombreuses occasions: il n'y a qu'un seul Commandant en Chef de la Révolution cubaine, et seul le Parti communiste (...) peut être le digne héritier" de la confiance dont il jouit.
Les médias cubains passaient en boucle jeudi une motion du "collectif des travailleurs" de Radio Rebelde, radio "historique" du régime, assurant Fidel Castro de "son soutien le plus ferme à sa proclamation" déléguant le pouvoir à son frère Raul.
La radio continuera d'être "l'artillerie lourde de la bataille" et ses journalistes donneront jusqu'à "la dernière goutte de leur sang" pour défendre la révolution, assure la motion.
Les messages de soutien continuaient d'arriver à Cuba: dernier en date, le numéro un nord-coréen Kim Jong-il, dont le régime est allié de La Havane, lui a transmis sa "sympathie profonde".
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