candidature Besancenot dans le Figaro

Message par com_71 » 26 Juin 2006, 07:22

a écrit :La LCR choisit Olivier Besancenot
lefigaro.fr (avec AFP)
25 juin 2006, (Rubrique France)

La désignation du jeune postier par la Ligue communiste révolutionnaire comme son candidat à l’élection présidentielle est désormais officielle. A 81% les délégués ont en outre voté une déclaration favorable à la poursuite de la bataille unitaire pour parvenir à une candidature unique à la gauche du PS.

Le porte-parole de la LCR représentera son parti à la présidentielle de 2007.

On s’en doutait. C’est désormais officiel. Olivier Besancenot a été désigné dimanche par la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) comme son candidat à l'élection présidentielle de 2007. Quelque 190 délégués réunis en Conférence nationale samedi et dimanche à la Plaine Saint-Denis en région parisienne, ont voté à une majorité de 58% en faveur de la motion de candidature d'Olivier Besancenot.

Le jeune postier de 32 ans avait déjà porté les couleurs de la LCR en 2002, et recueilli 4,3% (environ 1,3 million de voix). Olivier Besancenot est le deuxième leader de l'extrême-gauche après Arlette Laguiller de Lutte ouvrière à entrer dans la course à l'Elysée.

Les délégués de la LCR ont, en outre, voté à une forte majorité (81%) une déclaration favorable à la poursuite de la bataille unitaire pour parvenir à une candidature unique à la gauche du PS.

Car la LCR cherche toujours à faire émerger « une candidature unitaire de la gauche sur des bases anti-capitalistes », a précisé Besancenot, peu avant le début de la Conférence nationale de son parti, samedi. Mais, a précisé le porte-parole de la LCR, « les conditions de cette candidature unitaire de gauche ne sont pas réunies pour l'instant ».


Des «compromis» mais pas de «grand écart»


Sur les ondes d’Europe 1 samedi, Besancenot a répété qu’il ne « voulait pas d’un scénario qui se termine par une gauche plurielle numéro deux ». « Je ne veux pas que cette candidature unitaire serve de caution à une nouvelle alternance », a-t-il précisé, reconnaissant toutefois que cela passait par « des compromis ».


Selon le porte-parole de la LCR, « les gens sont écœurés de la droite, mais ne veulent pas pour autant d'une expérience d'une gauche qui pourrait se satisfaire du libéralisme avec une pincée de social dedans ». « Moi, a-t-il poursuivi, je ne veux jamais me trouver dans la situation qu’a connu la direction du Parti communiste sous Jospin. Le PC était pour la privatisation d'Air France et France Telecom au sein du gouvernement, et contre au sein de l’entreprise. C'est un grand écart que je ne souhaite pas faire », a-t-il précisé.


Affirmant être « prêt à se retirer pour une autre candidature », il a expliqué que, pour que cela arrive, « il faudrait payer le prix fort en terme d'indépendance totale vis-à-vis de la direction du Parti socialiste ».


La désignation du jeune postier par la Ligue communiste révolutionnaire comme son candidat à l’élection présidentielle est désormais officielle. A 81% les délégués ont en outre voté une déclaration favorable à la poursuite de la bataille unitaire pour parvenir à une candidature unique à la gauche du PS.

Le porte-parole de la LCR représentera son parti à la présidentielle de 2007.

On s’en doutait. C’est désormais officiel. Olivier Besancenot a été désigné dimanche par la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) comme son candidat à l'élection présidentielle de 2007. Quelque 190 délégués réunis en Conférence nationale samedi et dimanche à la Plaine Saint-Denis en région parisienne, ont voté à une majorité de 58% en faveur de la motion de candidature d'Olivier Besancenot.

Le jeune postier de 32 ans avait déjà porté les couleurs de la LCR en 2002, et recueilli 4,3% (environ 1,3 million de voix). Olivier Besancenot est le deuxième leader de l'extrême-gauche après Arlette Laguiller de Lutte ouvrière à entrer dans la course à l'Elysée.

Les délégués de la LCR ont, en outre, voté à une forte majorité (81%) une déclaration favorable à la poursuite de la bataille unitaire pour parvenir à une candidature unique à la gauche du PS.

Car la LCR cherche toujours à faire émerger « une candidature unitaire de la gauche sur des bases anti-capitalistes », a précisé Besancenot, peu avant le début de la Conférence nationale de son parti, samedi. Mais, a précisé le porte-parole de la LCR, « les conditions de cette candidature unitaire de gauche ne sont pas réunies pour l'instant ».


Des «compromis» mais pas de «grand écart»


Sur les ondes d’Europe 1 samedi, Besancenot a répété qu’il ne « voulait pas d’un scénario qui se termine par une gauche plurielle numéro deux ». « Je ne veux pas que cette candidature unitaire serve de caution à une nouvelle alternance », a-t-il précisé, reconnaissant toutefois que cela passait par « des compromis ».


Selon le porte-parole de la LCR, « les gens sont écœurés de la droite, mais ne veulent pas pour autant d'une expérience d'une gauche qui pourrait se satisfaire du libéralisme avec une pincée de social dedans ». « Moi, a-t-il poursuivi, je ne veux jamais me trouver dans la situation qu’a connu la direction du Parti communiste sous Jospin. Le PC était pour la privatisation d'Air France et France Telecom au sein du gouvernement, et contre au sein de l’entreprise. C'est un grand écart que je ne souhaite pas faire », a-t-il précisé.


Affirmant être « prêt à se retirer pour une autre candidature », il a expliqué que, pour que cela arrive, « il faudrait payer le prix fort en terme d'indépendance totale vis-à-vis de la direction du Parti socialiste ».


La désignation du jeune postier par la Ligue communiste révolutionnaire comme son candidat à l’élection présidentielle est désormais officielle. A 81% les délégués ont en outre voté une déclaration favorable à la poursuite de la bataille unitaire pour parvenir à une candidature unique à la gauche du PS.

Le porte-parole de la LCR représentera son parti à la présidentielle de 2007.

On s’en doutait. C’est désormais officiel. Olivier Besancenot a été désigné dimanche par la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) comme son candidat à l'élection présidentielle de 2007. Quelque 190 délégués réunis en Conférence nationale samedi et dimanche à la Plaine Saint-Denis en région parisienne, ont voté à une majorité de 58% en faveur de la motion de candidature d'Olivier Besancenot.

Le jeune postier de 32 ans avait déjà porté les couleurs de la LCR en 2002, et recueilli 4,3% (environ 1,3 million de voix). Olivier Besancenot est le deuxième leader de l'extrême-gauche après Arlette Laguiller de Lutte ouvrière à entrer dans la course à l'Elysée.

Les délégués de la LCR ont, en outre, voté à une forte majorité (81%) une déclaration favorable à la poursuite de la bataille unitaire pour parvenir à une candidature unique à la gauche du PS.

Car la LCR cherche toujours à faire émerger « une candidature unitaire de la gauche sur des bases anti-capitalistes », a précisé Besancenot, peu avant le début de la Conférence nationale de son parti, samedi. Mais, a précisé le porte-parole de la LCR, « les conditions de cette candidature unitaire de gauche ne sont pas réunies pour l'instant ».


Des «compromis» mais pas de «grand écart»


Sur les ondes d’Europe 1 samedi, Besancenot a répété qu’il ne « voulait pas d’un scénario qui se termine par une gauche plurielle numéro deux ». « Je ne veux pas que cette candidature unitaire serve de caution à une nouvelle alternance », a-t-il précisé, reconnaissant toutefois que cela passait par « des compromis ».


Selon le porte-parole de la LCR, « les gens sont écœurés de la droite, mais ne veulent pas pour autant d'une expérience d'une gauche qui pourrait se satisfaire du libéralisme avec une pincée de social dedans ». « Moi, a-t-il poursuivi, je ne veux jamais me trouver dans la situation qu’a connu la direction du Parti communiste sous Jospin. Le PC était pour la privatisation d'Air France et France Telecom au sein du gouvernement, et contre au sein de l’entreprise. C'est un grand écart que je ne souhaite pas faire », a-t-il précisé.


Affirmant être « prêt à se retirer pour une autre candidature », il a expliqué que, pour que cela arrive, « il faudrait payer le prix fort en terme d'indépendance totale vis-à-vis de la direction du Parti socialiste ».
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Puig Antich » 26 Juin 2006, 13:38

De toute façon, le problème n'est pas de gouverner avec ou sans le PS, mais de gouverner dans le cadre du capitalisme et de l'Etat bourgeois. Le PCF, José Bové comme le PS sont d'accord pour gouverner dans l'intérêt des capitalistes. Cette division social-libéral et antilibéral n'a aucun sens et contribue à apporter plein d'illusions et à créer des fausses divisions : la ligne de fracture ne se situe pas entre la direction du PS et tout ce qui se trouve à sa gauche (antilibéral, anticapitaliste et tutti quantti) mais entre ceux qui veulent en finir avec l'Etat bourgeois, le capitalisme, etc., et ceux qui veulent l'accompagner.
Puig Antich
 
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