Conférence nationale de la LCR

[Ottokar]

Ah non ! vous allez pas recommencer à chier dans l'AGOL ! Il y déjà eu cette discussion. Ici, par pité, parlez normalement s'il vous plaît !

[Apfelstrudel]

Le PT est aussi anticapitaliste que moi je suis moine trappiste! Sérieusement la défense de la république et des 36 000 communes je leur laisse.

Ils sont communistes, à peu près avec le même attachement à leurs idées que la ligue à mon avis. Bon vous ne vous aimez pas on sait, mais les échanges sur les forums "_ sales pablistes sans principes qui avez abandonné la dictature du prolétariat ! _ espèces de républicains chauvins tous nés quelque part", ça n'oblige pas à pousser jusqu'à faire comme si des militants syndicaux ou associatifs (!) d'après toi en rupture seraient plus révolutionaires que des trotskystes.

tu écris :

Mais sinon un regroupement anticapitaliste qui pourrait effectivement s'articuler autour de la LCR et de LO mais pas que donc puisque tu as parlé de l'AL mais aussi d'autres groupes très bien tel que la GR par exemple. Mais l'intérêt n'est pas de coagulé tout ce beau monde mais surtout de créer la dynamique d'une nouvelle organisation anticapitaliste a même d'attirer (et je sais que certains vont encore rire mais c'est fait exprès) l'AGOL à savoir tout ses militants syndicaux et associatifs en rupture de ban avec la gauche réformiste et à la recherche d'une expression politique nouvelle qui dépasse les petites orgas d'extrême-gauche derrière OB ou Laguiller.

Elle consiste en quoi cette rupture ? Beaucoup de ces militants syndicaux ou associatifs viennent d'un milieu auparavant ou encore proche du PC, quand ils ne viennent pas du PC lui-même. Le fait qu'ils soient uniquement impliqués dans les syndicats (a fortiori dans des associations) est plutôt une rupture avec la politique, et il n'y a rien de positif là-dedans, comme dit Jacquemart, ce n'est pas parce qu'ils ont rompu avec des organisations politiques réformistes qu'ils ont rompu avec le réformisme, au contraire peut-être même. Si certains se rapprochent effectivement de vous (individuellement), c'est différent bien sûr, mais il ne faut pas que cette proximité soit uniquement physique parce que vous vous êtes invités dans des comités Blaise Pascal.

Dynamique ou pas, l'organisation anticapitaliste dont tu parles ne serait pas une organisation communiste et je n'en vois pas l'intérêt, à part peut-être de donner une tribune à des anciens et futurs traitres réformistes, et à semer des confusions dans l'esprit de militants et des sympathisants qui auraient pu se trouver dans une organisation communiste.

Sinon c'est quoi l'AGOL ? Moi je rigole quand je comprends.

[Ottokar]

Sinon c'est quoi l'AGOL ? Moi je rigole quand je comprends.

du jargon LCR des années 70 : Avant-Garde Ouvrière Large.
Ils en ont parlé sur un autre fil, avec plein de jeux de mots vaseux.

[fourmi_rouge]

Ils en ont parlé sur un autre fil, avec plein de jeux de mots vaseux.

Avoues que ca t'as fait marrer, hypocrite

[Apfelstrudel]

Moi je rigole quand je comprends.

Tu dois pas te marrer souvent.

Je sais pas comment je dois prendre ça...
:33:

[Crockette]

La division entre LO et la LCR est le meilleur service qu'on puisse rendre à la gauche réformiste social centriste démocrate (et je ne sais quoi encore...).

Il est temps en France de mettre en place un grand parti à gauche du ps comme en Allemagne. Evidemment le pcf fera tout pour l'éviter, fidèle serviteur et petit toutou bien docile des socialistes.

[Jacquemart]

Crockette, relis bien ce que tu as écrit. La réponse est dans la question : un grand parti à gauche du PS, il y en a déjà un : on voit quel rôle il joue et à quoi il sert. Alors, quel sens cela aurait-il de construire un PCF-bis ?

[Raymond]

Peut-être histoire de construire un vrai parti communiste? Dans le sens pas un parti de "trotskistes" mais un Parti ayant pour but de pousser les luttes toujours le plus loin possible aujourd'hui et pour la prise de pouvoir des travailleurs demain. Et il n'est pas nécessaire d'avoir lu et assimilé Marx, Lénine et Trotsky pour ça! C'est ce que je me tue à vous dire. Et il y a des tas de personnes que j'appelle l'AGOL pour le plus grand plaisir ou le plus grand désespoir de certains qui ont rompu avec la gauche réformiste et qui sont à la recherche d'une nouvelle expression politique. Alors on m'a répondu un peu plus haut, "oui ils ont rompu avec la gauche plurielle mais pas avec le réformisme" mais ça camarades, ce n'est qu'à la lumière des expériences matérielles dans les luttes que les clarifications nécessaires s'opérerons. Je ne pense pas qu'à l'heure actuelle le mouvement ouvrier en soit à se poser la question "réforme ou révolution". Ne prenons pas nos vessies pour des lanternes! Alors oui aujourd'hui suite aux trahisons du réformisme qui n'arrive plus à développer une expression politique autonome et efficace dans la période actuelle du capitalisme qui prend une forme que l'on appelle "libérale", il y a un processus de "centrisation" positive à savoir que c'est un mouvement qui va de la droite vers la gauche contrairement au centrisme que critiquait les trotskistes dans les années 30 où le flux était inverse. Peut-on dire à ces gens "on ne veut rien faire avec vous parce que de toutes façons vous n'êtes pas trotskistes et qu'en plus vous n'êtes pas révolutionnaire" ? Ce serait une grave erreur, notamment dans l'appréciation de la situation actuelle du mouvement ouvrier. Partout en Europe il y a des processus de recomposition avec la création de nouvelles organisations à gauche du social-libéralisme. Dans tout ces pays ces organisations ont échouées dans leur but originel car elles sont dominées par le réformisme qui améne à la collaboration de classe on l'a vu en Italie avec le PRC ou avant cela en Espagne avec la Izquierda Unida. Mais en France, nous avons une situation exceptionnelle lié au fait que deux organisations révolutionnaires aient une audience et de facto un pouvoir d'influence infiniment plus grand que dans d'autres pays. Alors allons-nous rester figé dans notre splendide contemplation du trotskisme, avec des portes-paroles qui font quelques % aux élections tout les 2 ans et qui appelle à la grève générale dès qu'un mouvement social d'ampleur se déclenche? Allons camarades ce serait rendre un immense service aux réformistes de tout poil. Ce serait laisser tout ces millions de gens qui ont votés Arlette ou OB ces dernières années retourner dans les bras de la gauche réformiste, mère de toutes les désillusions. Ne gachons pas les possibilités de la situation actuelle. Après 10 années de résurgence du mouvement ouvrier, nous sommes aujourd'hui à une croisée des chemins. Soit il se disloque par manque de perspective politique soit il prend une ampleur supplémentaire avec l'avénement d'une force à gauche de la gauche réformiste, d'une force politique qui garantisse une expression politique autonome au prolétariat. Un vrai Parti des Travailleurs pour les luttes d'aujourd'hui et pour la prise de pouvoir de demain. C'est peut-être moins romantique que de vouloir la construction d'un vrai parti à la bolchevik mais c'est un objectif stratégique concret et nécessaire.