anniversaire du référendum sur l'Europe

par **Gertrude** » 28 Mai 2006, 14:09

les rassemblements qui auront lieu dans toute la France demain lundi 29 mai ne peuvent que porter des illusions électoralistes et réformistes, étant donné la composition de ceux qui appellent, et leur base politique d'accord. Il est donc évident que nous n'appellons pas à ces rassemblements, qui sont des impasses politiques. Et les initiatives politiques qui sont des impasses, ca se combat. :anim-extermin: :gun2: Je penses donc qu'il faut y envoyer un ou plusieurs militants (suivant l'importance du rassemblement) pour y vendre la presse, et dire ce que nous pensons de tout cela. :trotsky: Nous avons des choses à dire à un certain nombre de jeunes et/ou de travailleurs qui seront présents à ces rassemblements. :lenine: :dry:

par **Puig Antich** » 28 Mai 2006, 14:15

Moi je pari qu'il y aura personne.

Mais si faut y aller, autant aller leur dire que la tâche de l'heure n'est pas de faire péter le champomy.

par **interluttant** » 28 Mai 2006, 22:45

Ce dernier message de Puig montre bien les contradictions du vote et de l'appel au vote "non". Ainsi, il faudrait aller dire à ceux qui auraient envie de fêter cette victoire de ne pas trop s'en réjouir

?!

Assurément, il faut leur dire qu'il n'ont rien gagné. Ceux qui pensent qu'avec le succès du "non"

a écrit :On a empêché pour un temps, ce que la gauche comme la droite croyait facile

, comme l'écrit Zeanticpe, se trompent : ils n'ont rien empèché dutout !
C'est peut-être difficile, mais il faut leur expliquer que cette petite manoeuvre de Chirac était un tour de passe-passe pour amener un débat qui ne pouvait que tourner à la confusion. Notre rôle là-dedans, c'était déclairer les travailleurs, et même si ce n'était pas simple, de ne pas se laisser entraîner là-dedans.

Oui, Apfelstrudel, il y avait le problème tactique de ne pas se couper des gens qui avaient des illusions dans ce machin. Ce risque est réel, et c'est pour cela qu'il faut se saisir de toutes les occasions qui se présentent pour prendre contact et proposer des actions communes, notamment avec la LCR. Mais sur des objectifs de lutte.
Car sur le réfrendum ou sur n'importe quel type de scrutin, les discours sur le thème "Chirac ne nous a pas respecté, il s'est assis sur notre "non", on ne nous respecte pas, etc.", le PC, déjà en campagne pour faire gagner une "vraie" gauche, et même Le Pen, seront toujours plus efficaces.

par **interluttant** » 28 Mai 2006, 23:16

Gertrude, tu sort la 8) , ne pas prendre part au vote ?
Sans interdire aux gens d'y aller, mais en les mettant en garde contre ce genre de machin. Comme nous faisons à presque tous les seconds tours d'élections où gauche et droite s'affrontent.

Zeanticpe pose une question interressante :

a écrit :Mais en quoi est-ce que [un succès électoral comme celui qu'on a vu] peut redonner confiance aux luttes du prolétariat?"

Je pense comme lui que le référendum a été nul à ce niveau-là. Et c'est justement pour essayer de gagner, nous, la confiance des travailleurs, qu'il faut généralement éviter de marcher dans ces trucs-là.
Evidemment, on se fâche avec des gens, mais au fond, si on dit des choses justes, on a des chances de finir par se faire comprendre. Les concessions genre "on va faire cela avec vous sans réserve, mais sans illusions" sont très délicates à manier.

par **pedro** » 29 Mai 2006, 13:55

a écrit :C'est vrai qu'il y probablement a eu un vote "non" raciste, xénophobe, et nationaliste, mais si on ne peux pas compter les "non" de ce type, on peut quand même etre d'avis que ce "non", par les conséquences politiques qu'il a eu, a été une victoire de la gauche "anti-libérale" , allez disons la gauche semi-anti-capitaliste.

C'est pas "probablement", c'est "sûr".
On ne peut pas compter les "non" de ce type, comme tu dis, et on ne pas compter les "non" de l'autre type, non plus. Ce qui est sûr, c'est que les "non" le pen, de villiers, pèsent un certain poids dans la balance, pour pouvoir dire que le "non" ne l'aurait pas emporté, sans eux, et que "victoire du non de gauche", cela ne veut rien dire.
Ce non n'était pas de nature à ébranler la bourgeoisie et ses valets politiques, on l'a vu par la suite.

par **pedro** » 29 Mai 2006, 13:57

Et quelles sont les conséquences politiques dont tu parles?

par **Gertrude** » 30 Mai 2006, 20:08

je ne suis pas en désaccord avec ta remarque sur le vote "Non"... :roll:

Mais bon quoi que l'on pense de la politique menée par LO durant la campagne à propos du référendum, le discours était plus intéressant que celui de la campagne unitaire des "collectifs pour le non" :sleep:

A part ca, pour ce qui est du rassemblement de la "dynamique du non" qui avait lieu dans ma ville hier lundi soir, ils étaient une quarantaine, ce qui est très peu pour la ville... La "dynamique du non" n'était plus là... :hmpf:

par **Gaby** » 30 Mai 2006, 21:37

Le référendum de la constitution européenne, plus personne n'en parle... sauf interluttant.
Va comprendre. :huh:

par **roudoudou** » 30 Mai 2006, 21:45

a écrit :=GERTRUDE dynamique du non" n'était plus là...

Ah bon!!! y avait une dynamique du non pas vue moi de manif je devais être malade le jour des manifs :33:
J'ai vue juste que la gauche caviar, était d'accord pour le oui avec la droite, les médias aussi.
C'est tout moi comme dynamique que j'ai vue, dans la classe ouvrière la plupart on voté non pour les faires chié comme moi sans plus. :33:

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