a écrit :D'abord, croit-il vraiment que ce serait un "non de gauche" qui l'a emporté ou oublie-t-il involontairement l'électorat nationaliste ?
C'est vrai qu'il y probablement a eu un vote "non" raciste, xénophobe, et nationaliste, mais si on ne peux pas compter les "non" de ce type, on peut quand même etre d'avis que ce "non", par les conséquences politiques qu'il a eu, a été une victoire de la gauche "anti-libérale" , allez disons la gauche semi-anti-capitaliste.
Quand le Président d'Attac France dit: «La mobilisation contre le contrat première embauche est liée à la victoire du non. (..) La victoire du non a contribué à la victoire sociale sur le CPE» je suis d'accord avec lui. Et pour donner un exemple concret et personnel. J'ai milité activement avec les collectifs du non de gauche en 2005 (aujourd'hui morts ou en hibernation profonde) et lors du combat contre le CPE, les mêmes étaient là, on se connaissait et cela a aidé pour la mobilisation rapide des étudiants. La lutte pour le non a également marqué une frontière nette qui a également permis aux plus jeunes (dont je fais parti) de se rendre compte concrètement de la politique des syndicats (voir l'UNEF chanter l'Internationale sur la place Bellecour le soir du 29 mai...

si si! )
De plus, Besancenot ne me semble pas à coté de la plaque quand il parle du 29 mai (et je crois que le souvenir de cette date dépasse le simple cercle des militants) et de la mise en cause directe de Chirac dans ce "NON".