a écrit :-Sur le trafic d'armes. Uniquement des insinuations, aucun indice ni début de preuve. Le réalisateur en insistant 10 fois arrive à faire dire aux aviateurs russes qu'ils ont transporté des armes, dans le temps... en Angola.
Alors que le spectateur comprend que les avions effectuent une sorte de commerce triangulaire : armes, perches du Nil etc.
C'est complètement faux de dire que "le spectateur" est ammené à comprendre tout de travers. Ayant vu le film en salle à sa sortie et sans recul, j'ai pour ma part très bien compris (et je suppose que beaucoup d'autres spectateurs aussi) que Hubert Sauper n'avait pas réussi a avoir de preuves de ce qu'il soupçonnait fortement, à savoir que les avions qui repartent pleins de filets de perches arrivent chargés d'armes : seulement de sérieux doutes, l'un des pilotes reconnaissant qu'il a convoyé des armes. Comme tu peux le constater, il suffit de voir le film pour savoir que cette preuve ne s'y trouve pas : le cinéaste y expose clairement ses doutes et les raisons qui le font douter, il nous montre aussi clairement qu'il n'est pas parvenu à avoir de preuves de ce trafic d'armes. C'est une démarche honnête, et appeller ça de la manipulation, c'est vraiment croire a priori que tous les spectateurs sont des cons.
Sur les déchets de poisson : je n'ai pas revu le film récemment mais je n'ai pas souvenir qu'il soit jamais dit dedans qu'ils sont "destinés" à l'alimentation humaine. Ce qui est vrai en revanche c'est que les filets partent en Europe tandis que les déchets restent en Afrique, où ils sont réutilisés dans des conditions sanitaires inhumaines.