a écrit :Je trouve suréaliste qu'un communiste révolutionnaire puisse dialoguer avec un socialiste social libéral ...
C'est ce qu'on peut appeler l'exercice de la démocratie et la liberté d'expression. Ce que je trouve moi suréaliste, c'est l'absence de dialogue.
a écrit :Non pas que je ne sois pas curieux de l'échange mais je pense du moins je prédis (c'est mon coté devin) que les noms d'oiseaux vont fleurir.
Je laisse les insultes à ceux qui n'ont aucun argument à mettre en avant.
a écrit :Comment deux mondes..deux vocabulaires...deux idéologies aussi opposées peuvent échanger .
Erreur de plus très cher, je n'ai aucune idéologie et c'est bien parce que je ne suis pas conditionné par une idéologie précise que je peux réfléchir et m'adapter au monde.
a écrit :Franchement rien de commun entre la dictature du proletariat et la dictature liberal du fric roi.! A part le mot dictature !
Ma façon de concervoir le libéralisme n'a strictement rien à voir avec une forme de dictature. C'est extrèmement réducteur, voire même simpliste de le laisser supposer.
a écrit :Si la deuxieme donne l'impression d'etre plus démocratique mais n'est pas le capital financier qui régule la vie démocratique et ce ne sont pas les révolutionnaires qui le disent mais des économistes réformistes qui pensent que le capitalisme financier court à sa perte s'il continue à privilegier l'actionnaire au détriment de la création de richesse propre .
Le capitalisme est une réalité depuis plus de 300 ans. Il n'a cessé d'évoluer et je ne pense pas que c'est par un retour en arrière et ce par des idéologies qui ont montrés largement leurs inaptitudes, qu'on peut encore penser la vie de la cité. Le capitalisme peut tout à fait être réformer encore faut-il le souhaîter. De plus je me souviens d'une tentative de réforme (la taxe tobin) ou lutte ouvrière s'est montré particulièrement absente. Oui le capitalisme est réformable pour moi, non pour les révolutionnaires. Ce qui fait qu'il sera difficile de s'entendre mais on peut toujours essayer.
a écrit :Voilà l'un pense que le capitalisme n'est pas réformable l'autre veut l'accompagner dans ses exces !
Encore une vision simpliste des positions des sociaux-libéraux. Si vraiment je pensais vouloir accompagner les excès du capitalisme je serais plus qu'ultra-libéral et ce n'est pas le cas. Je crois en un libéralisme de gauche et pour la création d'un pôle politique au centre-gauche dont une bonne partie du PS se moque totalement. Mais c'est une question de temps, déjà que le PS est isolé en europe au regard des autres partis socialistes (retard de plus de 30 ans), la réalité social-démocrate du parti est une necessité. Mais ce n'est pas le sujet.
a écrit :Aussi le débat réforme révolution est déjà tranché par les deux parties d'autant que le sens du mot réforme est une tarte à la creme sans contenu d'ailleurs comme le mot révolution
Oui il est déjà largement tranché et les avis sont donc tout à fait posés. Pour ma part ce n'est pas tant qu'il puisse y avoir encore des personnes qui croient au marxisme qui me pose soucis, c'est de considérer le fait qu'ils promettent des lendemains qui chantent si le monde bascule sur une révolution ouvrière. Une révolution sanglante (on ne fait pas un révolution de cette envergure à coups de slogans et d'écharpes pacifistes) avec le risque qu'elle dégénére. Aucune certitude qu'on ne reproduira pas les mêmes excès de celle d'octobre 1917. La nature humaine est ainsi faîte.... Quand au rêve illusoir de l'abandon de la religion et de la spiritualité (je fais un aparté sur l'autre sujet), c'est un doux euphémisme de considérer vouloir abandonner un concept qui existe depuis que l'homme est sur terre. Si c'était aussi simple on peut se demander pourquoi JAMAIS le sentiment religieux à été abandonné dans l'histoire humaine. Euphémisme ou naïvité je devrais plutôt dire mais ce n'est pas le sujet de toute façon.
a écrit :Et puis franchement avouez que vous vous haissez !
Je me suis invîté sur un forum de marxistes, je ne vais pas dire ici tout ce que je pense du marxisme et de lutte ouvrière (je serais banni illico). J'accepte les règles du jeu et je discute...
Et on haïs quelqu'un uniquement que l'on a trop aimé, le terme est donc inapproprié. :hinhin: