(El convidado de piedra @ samedi 11 mars 2006 à 08:01 a écrit : a écrit : Malheuresement, le capital connait Marx et a su contrer son approche : il a dissout le prolétariat.
Je ne sais pas si "le capital" a "dissout le prolétariat"???? mais ce qui semble une évidence est que la propagande capitaliste a ramolli plus d'une cervelle...
Mais, va voir les statistiques sur le nombre de travailleurs en France et dans le monde, yzro au lieu de gober tout ce que qu'on racconte!
Dissout n'est pas le bon terme en effet. Si en Chine ou en Inde, par exemple, on peut parler de proletariat et retrouver les conditions de travail du 19 eme, c'est sûr qu'en France ce n'est pas le cas. Ce n'et pas ce qui manque à l'echelle mondiale, en effet, mais pour le moment je vois mal un parti ouvrier internationaliste venir, même si toutes les conditions sont réunies plus que jamais. Je voulais dire que la masse d'ouvriers qui existait il y a plus de trente ans est moins grande en France. Le type qui travaille à l'usine se fait plus rare mais l'exploitation elle beaucoup moins. Je parlais des luttes des années 70 qui étaient portées par ce mouvement ouvrier. Il y encore des travailleurs, et sacrément précarisés, mais le capital à réussi à casser cette unité du mouvement ouvrier. Il est vrai que parfois je suis ramollit du bulbe mais c'est par excés de houblons, les médias ne se contentent pas de ramollir, ils suppriment le bulbe !

D'ailleurs à ce propos, c'est une extrapolation de ma part et non pas quelque chose que je gobe. Si j'avais besoin de la propagandstaffel télévisuelle pour me rendre compte de ce qui se passe, je m'interrogerais plutôt sur la croissance économique merveilleuse que l'on nous promet pour savoir si je peux consommer et à la baisse des impôts, au chômage en pensant que c'est une fatalité dont l'etat n'est pas responsable, tout en demandant encore plus de sécurité. Sinon, concernant les NAPAP et les GARI, là, j'ai déliré (le houblon…). On passe à ce stade quand tout ce qui a été tenté a échoué (eux, à l'époque, ils ont grillé les étapes mais c'est interressant de connaitre leur histoire). Actuellement, peu de choses nouvelles on été réalisées pour faire un grand parti de travailleurs alors que les tensions actuelles appellent à en créer un. Pour finir, je pense que cette classe ouvrière, celle d'il y a trente ans, on peut la retrouver chez les précaires : la forme change mais le fond reste. En gros, c'est ce que je voulais exprimer. Désolé si parfois j'ai du mal…