(canardos @ vendredi 24 février 2006 à 00:15 a écrit :sans rediscuter de la mythologie boudhiste et des extraordinaires pouvoirs du prince siddharta, (tiens donc bouddha était un prince), engendré grace à l'intervention d'un éléphant blanc, la pensée que tu nous donnes à mediter, Milanc'est l'apologie de la résignation et du renoncement à améliorer sa situation et à changer le monde.....a écrit :Je vous laisse méditer sur la signification d'un dessin qu'un ascète bouddhiste avait tracé dans une grotte où il méditait . Il représente un singe se balançant au bout d'une liane et s'exclamant : "Quelle joie de ne plus chercher le bonheur !".
A la lumière du texte précédent, comment interpréter ce dessin laissé dans une grotte ?
Il ne s'agit pas d'un slogan pour des affiches : "Ne recherchez plus le bonheur !". Il s'agit de la conclusion à laquelle est arrivée un ascète (comme le le jeune Népalais de l'émission).
Ne plus rechercher le bonheur pour soi, être dans le non-soi (selon les termes de Charlotte Joko Beck), amène paradoxalement à vivre dans la félicité : on trouve le bonheur au moment même où on arrête de le rechercher.
Mais cela ne signifie pas que l'on renonce à rechercher le bonheur pour les autres. Au contraire. Etant moins centré sur soi-même, on est d'avantage disposé à s'ouvrir aux autres. On est plus libre, plus courageux pour travailler au bonheur des autres.