a écrit :
Cet échange est intéressant car révélateur de l'état du trotskisme .
On aime la discussion (plaisir) on aime la construction de son organisation (nécessité) on intervient dans les luttes (objectif).
Mais lors que la nécessité de l'unité ouvrière se fait sentir on scissionne comme en Argentine dans un mouvement de lutte de classe extraordinaire .
Alors la construction de vos organisations n’est-elle pas finalement que du plaisir personnel et n'est pas VOTRE limite ?
Alors je m’adresse à l'entomologiste sud américain et aux militants de LO: Pourquoi
La division du mouvement trotskyste argentin est tout de même bien antérieure à la crise prérévolutionnaire de 2002. Le Partido Obrero de Altamira et le MAS avaient une existence indépendante depuis plusieurs décennies. Et le MAS est entré en crise après la mort de NAhuel Moreno, leur principal leader et à cause des effets de la chute du mur (tout le monde a attendu la révolution politique en URSS et de fait, on a eu une restauration capitaliste sans difficultés. Le fait que LO qualifie toujours l'URSS "d'Etat ouvrier dégénéré en état de décomposition avancée" est bien la preuve de la dificulté à faire le grand écart entre tradition trotskyste orthodoxe et réalité). Après, on peut leur reprocher de ne pas s'être uni durant la crise, et la je suis d'accord, mais bon, souvent ce genre de chose est plus facile à dire qu'à faire. Souvent, la crise révolutiuonnaire exacerbe les tensions, la politique des autres partis apparaissant comme des "capitulations gravissimes" pour la dynamique révolutionnaire.
Sinon, ce n'est pas non plus la règle. Le PRS au vénézuéla montre que les groupes trotskystes peuvent dépasser ces divergences pour constuire des organisations ensemble; Dans une conjoncture différente au Brésil (où il sagit moins de préparer la révolution que de sauver les meubles après la trahison du PT), le PSOL s'est aussi construit par le regroupement des trotskystes (plus quelqus maos et des gens issus de la théologie de la libération).