(lol84_Oi! @ mardi 21 février 2006 à 17:52 a écrit : Ce texte est réformiste parce qu'il n'a pas utilisé tels mots, qu'il n'a pas cité tel auteur. Quel nul ce Dominique alors, il ne parle pas comme Marx le faisait à son époque. Il ose utiliser un voabulaire moderne! Encore un peu et une personne qui n'est pas trotskiste serait presque capable de comprendre ce qu'il dit! C'est vraiment un soc-dem celui-là alors...
C'est pas tout à fait le point central que les camarades on relevé. Ce texte est réformiste car malgré un charabia très new age il prend des positions réformistes. Le vocabulaire n'est pas forcément le plus génant en soit. Je met d'ailleurs au défi quelqu'un de ne pas être pris de baillements à l'issu du second paragraphe.
Moi ce qui me fait question, c'est la propension affichée de vouloir nous repenser les syndicats à l'aune de micro évènements comme le résultat du référendum du 29 mai.
Pourquoi pas changer en effet de lanterne et abandonner celle de 1921, mais pour ce faire il faudrait avoir de vrais evènements, de vrais luttes montrant la necessité de réels changements. Parce que pretexter du résultat d'un référendum pour changer d'optique et proposer de nouveaux modes opératoires aux révolutionnaires, c'est tout bonnement renversant. Le terrain electoral n'étant pas (et de loin) notre terrain de prédilection.
a écrit :Je met d'ailleurs au défi quelqu'un de ne pas être pris de baillements à l'issu du second paragraphe.
a écrit :Il ose utiliser un voabulaire moderne!
(lol84_Oi! @ mardi 21 février 2006 à 23:17 a écrit : Ce qui est mis en avant dans cet article ce n'est pas le résultat du référendum mais la campagne qui l'a précédé ainsi que les débats internes dans la CGT qui ont précédé cette campagne qui ont été un événement historique pour la CGT (sinon rappelle moi quand est-ce que la dernière fois un secrétaire général a été mis en minorité par la base?). Pour la première fois nous avons pu aborder le théme du rapport du syndicat à la politique. Cela a été une façon extrêmement efficace de combattre la direction et sa politique qui vise à dépolitiserle syndicat pour la laisser aux appareils spécialisés. Et le résultat a été que des militants CGT se sont investis dans une campagne politique aux côtés des militants d'autres syndicats et de militants de partis politiques. C'est ce genre d'expérience qui s'oopose au Thibault et autre Le Duigou. Pas la verve léniniste d'un article publié dans Critique Communiste...
La facilité avec laquelle l'adjectif "historique" est utilisé à tort et à travers pour qualifier évènements qui sont loin de l'être par des militants de la LCR me déconcertera toujours. La première fois que j'y ai eu droit ça devait être en 1987 au moment ou le PCF vivait une scission historique, des pans entiers d'en détachant et se précipitant vers l'extrème gauche, guidés par Juquin ...
Non, la mise en minorité de Thibaut n'avait rien d'historique, comme d'ailleurs le résultat du référendum. Le syndicalisme est en déclin, et vit une crise profonde, ce n'est pas parce quelques syndiqués mènent une campagne sur un objectif aussi limité qu'une consultation référendaire qui change radicalement les choses à ce sujet.
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