(PF1 a écrit :Au congrès, nous devons dire que nous avons, nous aussi, un candidat, et un bon.. Compte tenu des contraintes institutionnelles antidémocratiques, nous devons commencer à chercher des parrainages, , sans petites manœuvres attentistes.
Bon les choses sont claires : la LCR refuse de se rallier à la candidature unitaire d'Arlette Laguiller, qui a pourtant un ancrage populaire ancien, une popularité incontestable et vérifiée. Oui, l'extrême gauche a une candidate, et une bonne ! Mais la majorité actuelle de la LCR fait preuve une fois de plus de sectarisme et va s'isoler avec la candidature stérile d'Olivier Besancenot, préférant l'affirmation solitaire de son spendide isolement à une démarche ouverte, unitaire, démocratique, large, rassembleuse, susceptible d'ouvrir des perspectives aux travailleurs...

a écrit :Après le congrès, cela ne doit en aucun cas nous empêcher de continuer le débat entamé à notre université d’été, à la fête de l’Huma comme dans tous les « forums », avec les militants des collectifs et les forces politiques et sociales partie prenante de la campagne du « non ». En cas d’accord sur le fond, le choix de candidatures communes ne poserait alors aucun problème.
Bon, malgré cela, malgré un premier tour de présidentielles en opposition par rapport à la gauche, celle du Non et celle du Oui, la LCR veut partager les circonscriptions ? mais avec qui ? avec le PC ? mais il va se les partager avec le PS, sinon, s'il y a des primaires PC-PS partout, avec le scrutin actuel, il disparaît (tout comme les Verts). C'est bien pour cela que le PS peut tenir la dragée haute au PC et aux Verts ! C'est lui qui contrôle l'accès à la mangeoire. Que pèse une LCR non ralliée là-dedans ? Rien !
a écrit :Jamais la LCR n’a autant pesé sur les débats de la gauche. Jamais elle n’a été aussi présente dans les combats unitaires : soutien aux grèves du 4 octobre, de Marseille, d’EDF, contre l’article 4 ou lors des événements des banlieues.
Si ça leur fait plaisir de le croire... Mais on le voit, elle ne pèse RIEN, ni dans les choix du PS (c'est évident) ni même dans ceux du PC : entre choisir de rompre avec la gauche et de miser sur les luttes (pour le PC, c'est faire du LO) et garder une attache avec le PS pour avoir des députés, des maires, des sénateurs, peut-être des ministres, cela fait longtemps que le PC a choisi. Le seul problème c'est quand ils vont se rallier, et dans quelles circonstances, sur la base de quel rapport de forces. La LCR sert d'alibi au PC, pour retarder les échéances, se donner une coloration '"gauche", radicale, voire "Che-Che". Mais au bout, c'est toujours la même politique, le ralliement honteux à une politique de gestion des affaires de la bourgeoisie. Il y a un excellent article là-dessus (signé JP Vial) dans LO cette semaine, je crois...