Georges C. Glaser qu'il ne faut pas confondre avec Ersnt Glaeser raconte son enfance et sa jeunesse sous la république de Weimar.
Pour échapper aux violences paternelles il fugue de nombreuses fois et se frotte à tous les bas-fonds de la société. Ceux qui s'interrogent sur la nature voir l'existence du lumpenproletariat y trouveront des réponses.
Recueilli dans un foyer pour enfants délinquants animés par des pédagos socialistes du mouvement des Amis de la Nature "les avenues du mouvement ouvrier" s'ouvrirent à lui selon son expression. C'est passionant de voir ce que fut la richesse et la diversité et les prouesses d'organisation du mouvement socialiste à cette époque.
Militant du PC allemand il en suivra la politique jusqu'à l'arrivée d'Hitler au pouvoir. "Continuant le combat d'un Parti qui y avait renoncé".
Réfugié en France il deviendra ouvrier des chemins de fer. Mobilisé en 39, pris par la Wehrmacht il connaitra les stalags, les tentatives d'évasion, les camps de représailles. Il revint en France après la guerre et y est mort en 1995.
Par delà les terribles défaites, les déceptions et le découragement Glaser dans ce livre demeure fidèle à l'espérance commune de la classe ouvrière.
Il existe une vielle édition de 1951 chez Corrêa.