VICTOR SERGE : Les Révolutionnaires, un cadeau pour les fête

Message par toulaiev » 07 Déc 2005, 22:35

Je te remercie Byrrh... Je te remercie de parler de Victor Serge, mon pseudo Toulaiev c'est à cause de "l'affaire Toulaèv"... alors il me fallait en parler un peu...

Idée de cadeau

Relire

Les REVOUTIONNAIRES
edition seuil 1980, 956 pages

1°) "Les hommes dans la prison"
2°) "Naissance de notre force"
3°) "Ville conquise"
4°) "S'il est minuit dans le siècle"
5°) "L'Affaire Toulaèv"

Préface de PANAIT ISTRATI Mars 1930
"Victor Serge pense, il éprouve sa destiné individuelle, à la destiné de tous. Ce n'est pas parce qu'il a fait cinq ans de réclusion (quinze mois de prison, quarante cinq mois de travaux forcés, mais aussi parce qu'il est de la race des hommes qui ne peuvent vivre qu'au milieu d'une Humanité Libre.

Préface de Jean louis BORY juillet 1967
"(...) La Révolution réveille, elle déroule les grandeurs et les servitudes, les spendeurs et les misères du militantisme révolutionnaire. Elle dit non à tout despotisme, et plus encore à la fatalité historique, surtout elle détruit (citation de PANAIT ISTRATI), "la totale indifférence que manifeste l'homme qui écrit et celui qui lit, devant la sauvagerie de notre temps.

Alors ...
"Amis de l'homme écrasé, dans les coins noirs de la société, unissez vous à ceux qui combattent pour une humanité libre..."

P.I.


Toulaiev : Camarades, IL N'EST PLUS MINUIT DANS LE SIECLE !
toulaiev
 
Message(s) : 0
Inscription : 26 Nov 2005, 03:21

Message par toulaiev » 07 Déc 2005, 22:46

Qui est l'auteur de la préface de 1930 Biographie PANAIT ISTRATI ?

"Né à Braïla, en 1884, d'un père grec, épicier et contrebandier et d'une mère, belle femme fille de paysans pauvres, blanchisseuse, Panaït Istrati perd son père, tué par les gabelous lors d'une opération de contrebande, à neuf mois. Dès lors, après avoir repris quelques temps son métier et fait une tentative de remariage, sa mère va vivre quelques années chez un de ses frères, celui qui a repris l'exploitation familiale, il y fera l'apprentissage de la misère et de ses conséquences. Sa mère quitte l'exploitation quand il a sept ans pour regagner Braïla où elle reprend son métier de blanchisseuse.
Panaït va à l'école de sept ans à quatorze ans et y est un bon élève qui se découvre une passion pour la lecture.
En 1910, il anime une grande grève à Braïla avec Jeanette sa future première femme.
Premier voyage à Paris en 1913-1914, il rencontre Ionesco qui fera la relation de leurs rencontres. ( cahiers Panaït Istrati, n° 12 ). Il ne reste pas à Paris où il ne se lie pas à cause de la langue. Rentré en Roumanie, il se lance dans un élevage de porcs et se marie, en 1915, avec une militante révolutionnaire d'origine juive. Cette expérience, porcs et mariage, dure un an. Il vend ses porcs et quitte sa femme qui n'est pas faite pour cette vie pour aller soigner une tuberculose en Suisse.
Istrati avait appris le français seul puis avec l'aide d'un compagnon de sanatorium, Josué Jehouda, en quelques années, il fut capable de l'écrire assez bien pour en faire "sa" langue littéraire.
Le départ d'Istrati en littérature alors qu'il tente de suicider, en janvier 1921, et que la police adresse à Romain Rolland, par l'intermédiaire du journal l'Humanité la lettre confession qu'il avait écrite à son adresse en 1919, est devenu une sorte de légende. Le succès sera immédiat et ne se démentira plus plaçant cette figure atypique au coeur des querelles de la gauche de l'époque.
(...) A gauche il était indispensable et souvent déchirant de se situer par rapport aux soviets et à Staline. Istrati le fera après un séjour de 16 mois d'octobre 1927 à février 1929 ( voir Cahiers Panaït Istrati n° 11 ) et ce sera la rupture avec de nombreuses relations dont Romain Rolland ( mars 1930 ) qui reprendra sa correspondance avec lui en septembre 1933. En URSS il aura rencontré Serge, Kazantzakis avec lequel il rend visite à Gorki et bien d'autres personnages au coeur des débats et luttes.
Rentré en Roumanie il publiera dans la Croisade du Roumanisme et répondra à ceux qui l'attaquent par une apostrophe que la gauche aurait eut avantage à méditer et digérer rapidement plutôt que de continuer à s'égarer durant cinquante ans se détruisant ainsi en même temps : " puisque de purs intellectuels français ont adhéré à la terreur communiste et qu'ils veulent l'imposer au monde, je reconnais à mes compatriotes le droit d'adhérer eux, à la terreur fasciste et je déclare que des deux terreurs, la dernière est la moins inhumaine et la seule qui n'engage en rien la responsabilité de la classe ouvrière, puisque le fascisme ne prétend pas gouverner " par le peuple " ni " au nom du prolétariat ", comme le communisme.(...).
L'oeuvre d'Istrati est une oeuvre forte, d'homme libre et dur. Il décrit une vie difficile, riche, authentique, dans laquelle sa priorité est la chaleur humaine ce qui le rapproche tout naturellement d'une autre grande figure de la littérature européenne, qu'il connut, même si leurs oeuvres ont des tonalités parfois très différentes, Nikos Kazantzakis.
Malade, abandonné, Istrati mourut à Bucarest en 1935 avant l'effondrement de l'Europe dans le cauchemar nazi."

AB

Toulaiev
toulaiev
 
Message(s) : 0
Inscription : 26 Nov 2005, 03:21

Message par toulaiev » 07 Déc 2005, 23:15

Qui peut nous parler de Victor Serge, de la mémoire d'un revolutionnaire 1901 - 1941 ?


Image
toulaiev
 
Message(s) : 0
Inscription : 26 Nov 2005, 03:21

Message par toulaiev » 07 Déc 2005, 23:19

Qui est l'auteur de la préface de 1967 Jean Louis Bory ?

Né en 1919 à Méréville, d'une mère institutrice et d'un père pharmacien, il devient enseigant.
Contre la guerrre d'Algérie, insoumi en 1960 il devient indésirable dans l'Education nationale.

Il devient journaliste, critique acerbe, auteur, scinéaste, s'interesse au cinéma au théâtre, écrit des biographies...

En 1975 il annonce son homosexualité. En 1979, vaincu par la dépression il tire sa reverence...

Au "Nouvel Observateur "et au "Masque et la plume", sur France Inter, Bory fut un ardent défenseur du nouveau cinéma. On retrouve dans chacune de ses phrases sa voix et son enthousiasme.

Une biographie est sorti sur lui de Daniel Garcia
"Jean louis Bory 1919 - 1979
toulaiev
 
Message(s) : 0
Inscription : 26 Nov 2005, 03:21

Message par toulaiev » 07 Déc 2005, 23:25

Première parution 1940-1942
Dans ce livre on vit une période de l’histoire à travers un roman policier. Ici on découvre les divisions claniques du pouvoir et les pensées intérieures des fonctionnaires, affables et lâches car paralysés par le pouvoir que la police politique exerce à leurs en contre.
Vous verrez comment, à partir d’un acte d’un simple individu (perdu), les politiques jouent leurs têtes.
Il faut trouver un coupable …
Cette tranche de vie est décrite avec un grand réalisme et on y retrouve toute l’humanité de Victor SERGE.

Emotion garantie

Toulaiev


Image
toulaiev
 
Message(s) : 0
Inscription : 26 Nov 2005, 03:21

Message par toulaiev » 07 Déc 2005, 23:27

Première parution en 1939
Ce livre relate les années de prison vécues par Victor SERGE dans sa lutte contre le stalinisme.
Il nous fait découvrir une époque où la révolution, à peine née, est déjà trahie par le pouvoir " dur " de STALINE.
Victor SERGE dénonce les tortures morales et physiques appliquées aux opposants du régime.
Dans cet ouvrage on découvre la foi, l’honnêteté des premiers révolutionnaires et les mauvaises consciences des hommes au pouvoir.
A lire comme un livre de souvenirs …



franceinfo_ob.mp3
toulaiev
 
Message(s) : 0
Inscription : 26 Nov 2005, 03:21


Retour vers Livres, films, musique, télévision, peinture, théâtre...

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 5 invité(s)