(com_71 @ lundi 5 décembre 2005 à 23:38 a écrit :(Zelda @ lundi 5 décembre 2005 à 23:35 a écrit :
J'en connais au moins trois, très capables.
Une fraction de la jeunesse prolétarienne ?
Ils sont révoltés au moins ?
a écrit :QUOTE
si vous avez quelqu'un du niveau intellectuel , de l'expérience militante et de la clairvoyance de Marx ou Lénine pourquoi aller chercher une femme ?
Ben s'ils en ont une qui a l'expérience militante et la claivoyance de Louise Michel ou de Rosa Luxembourg pourquoi la laisser de côté ?
a écrit :2007, la lutte finale d'Arlette Laguiller
La porte-parole de Lutte ouvrière, déjà cinq fois candidate à la présidentielle (1974, 1981, 1988, 1995 et 2002), repart pour un tour, mais prépare sa succession.
par Christophe FORCARI
QUOTIDIEN : mardi 06 décembre 2005
Arlette Laguiller se prépare à la der des ders. La porte-parole de Lutte ouvrière, 66 ans, a annoncé hier qu'après la présidentielle de 2007 elle pourrait se retirer définitivement de la course à l'Elysée, où elle concourt sans interruption depuis 1974. Soit cinq élections. Une succession évoquée ouvertement lors du congrès de l'organisation trotskiste, ce week-end en région parisienne. Une première. «Il y a eu une discussion sur la succession éventuelle. Etant donné qu'il est apparu que j'étais la meilleure candidate, j'ai été désignée. Il n'y avait pas d'autre candidature», relate Arlette Laguiller, pour qui «il y a tout un vivier de jeunes femmes à LO qui peuvent jouer ce rôle». Pour mieux le montrer, la retraitée du Crédit Lyonnais était entourée de Farida Megdoud, enseignante à Orléans, et de Valérie Hamon, conductrice de train à Rennes. Arlette Laguiller a également cité une jeune militante de Marseille, Isabelle Bonnet, parmi les possibles prétendantes à sa succession.
Surprise. LO n'a donc pas attendu le congrès de la LCR chargé de désigner en janvier son candidat à la présidentielle, ni la décision du PCF pour se lancer dans la bataille. Et encore moins l'issue des tractations entre les tenants du non de gauche sur une hypothétique candidature unique. Lors du référendum sur le traité européen, LO s'était déjà refusée à mélanger les torchons et les serviettes en s'alliant aux autres tenants du non. La formation avait alors mené une campagne discrète contre le traité. «Le PS et le PC sont des partis réformistes et font l'éloge des petits pas. Ils ne sont plus contre le capitalisme, mais agissent en bons gérants de cette société», a résumé Arlette Laguiller.
La direction de LO justifie après coup sa décision de ne pas avoir mené campagne commune en soulignant que, une fois la victoire en poche, chacun a repris ses billes. «Ce regroupement électoral est en train d'éclater. La gauche du non au PS s'est alignée derrière Hollande. Les camarades de la LCR sont plus attirés actuellement par d'autres formations que par LO. Mais tous chercheront à défendre leurs idées en 2007 comme nous le faisons. C'est normal», a expliqué la porte-parole de LO pour bien montrer que sa formation avait eu raison de cultiver une fois de plus sa singularité «communiste et révolutionnaire».
L'annonce de LO risque en tout cas de précipiter la réflexion au sein des instances de la LCR. Difficile, en effet, d'imaginer que le parti d'Alain Krivine et d'Olivier Besancenot laisse ses frères ennemis de LO occuper tout le créneau de l'extrême gauche. Du coup, l'entrée en lice de Laguiller relance la concurrence entre candidats à gauche de la gauche. Au risque de voir se reproduire les mêmes effets qu'en 2002.
Secret. Quoi qu'il en soit, l'évocation de la succession d'Arlette Laguiller montre que LO poursuit son évolution, certes à pas comptés. En 2003, ce parti, qui fonctionne sur le modèle d'un parti léniniste homologué 1917 et a toujours entretenu un certain secret autour de ses débats internes et de ses cadres les plus élevés, présentait officiellement deux nouveaux entrants au bureau politique. Des jeunes. Un rajeunissement destiné à contrer l'effet Besancenot, raillaient alors les détracteurs de groupuscule. Quelque temps après, c'était au tour de Robert Barcia, alias «Hardy», fondateur et figure historique de Lutte ouvrière, jusque-là resté dans l'anonymat, de se dévoiler dans un livre d'entretiens.
Mais même si Arlette Laguiller passe la main en faveur d'une plus jeune candidate, pas question de revenir sur les fondamentaux. «LO est un parti communiste révolutionnaire, et cela prend du temps de former des militants révolutionnaires», relève un membre du bureau politique. Une certitude cependant, en 2012, LO aura une candidate qui, à son tour, défendra «les travailleurs et les travailleuses».
(artza a écrit :Malgrès la présence d'OB et de Gluckstein et l'assistance d'une malveillance constante diffamatoire et calomniatrice de la part des médias.
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