la révolte des banlieues et la politique qui en découle

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Vic_tor » 23 Nov 2005, 01:20

(Ottokar @ lundi 21 novembre 2005 à 10:03 a écrit : La classe ouvrière, c'est celle qui travaille. Ici, ce sont des gosses des classes populaires, c'est indéniable. Certains sont lycéens, par intermittence ou réguilièrement, d'autres l'ont été, d'autres sont exclus de l'école. Certains ont travaillé, d'autres pas, d'autres ont essayé et ça ne leur a pas franchement plu ! Ceux qui y restent non plus d'ailleurs, ça ne plait pas toujours, de bosser, mais ils bossent. C'est ce qui leur permet d'acquérir des réflexes collectifs, un sentiment d'appartenance à une collectivité, ce que l'on appelle une conscience de classe, tout ce qui manque visiblement à ces jeunes.

Vu que la mode est à catégoriser et à faire rentrer les gans dans des cases :
- les privés d'emplois, ils sont pas dans la classe ouvrière ?
- des jeunes qui bossent en intérim, ils sont pas dans la classe ouvrière ?
- la conscience de classe, tu trouves que les travailleurs l'ont davantage aujourd'hui ?
Bref, pas sérieux.
a écrit :[...]et toute révolte n'est pas révolution.
Ouaouh, on a bien avancé. Tous ceux qui pensaient voir la révolution arriver sont avertis.
a écrit :Et on ne discutait qu'à condition de dire D'ABORD que brûler les voitures des cités et les écoles, c'est de la connerie. Et c'en est.
Bien ! Comme tout le monde, quoi. (enfin le "d'abord" en majuscule me parait en trop dans cette phrase). Donc, une fois qu'on est d'accord là dessus (ce qui est le cas depuis un mois...), on discute sur quoi et on propose quoi ?
a écrit :Oui, et moi aussi, je demande aux intervenants de quitter la politique de la phrase et du clavier. Et je demande, comme Jacquemart, comme d'autres, à ceux qui ont fait quelque chose ou entendu parler de quelque chose de nous le raconter. Ou de le tenter et de nous raconter. Ceux qui ont raconté n'ont rien raconté de bien convainquant. Une tentative ratée d'un brave socialo de Massy, une fille du PC qui s'est fait jeter avec une bouteille de pisse, une mini-caravane "de communistes révolutionnaires" avec réunion sans personne dans une cité, un bon récit, vivant et mesuré, des difficultés à communiquer avec ces jeunes d'un copain qui a fait un travail de quartier dans le temps.  Rien de convainquant sur le plan politique.
Pour ce que j'ai mis en gras, tu te l'appliques en premier et ensuite on en rediscute, ça va bien les invectives gratuites. Certaines expériences ont été tentées, tu en "résumes" certaines.
Pour ce qui me concerne, c'est la partie "mini-caravane 'de communistes révolutionnaires' avec réunion sans personne dans une cité". Sur la signature, tu aurais préféré qu'on mette "LO" ? Concernant cette intervention, je ne la résume pas à cette phrase lapidaire. Personne n'est venu à cette réunion, et on s'y attendait bien. Ca nous a permis d'avoir quand même de nombreuses discussions, intéressantes, et souvent directement sur la misère sociale, le chômage, le logement, etc. Rien d'extraordinaire, ok, mais je ne vois pas ce qu'on pouvait en attendre de bien mieux. J'ai également relaté une autre intervention, avec mes petits camarades de travail, 8 pour être précis, la plupart jeunes et non syndiqués, qui ont diffusé un papier pour dénoncer la répression et pointer les racines sociales, en appelant à un rassemblement devant la boite. On était 25 devant la boite. "Rien de convaincant sur le plan politique", certes, mais ces camarades étaient bien contents d'avoir pu le faire.
Quant à faire quelque chose de plus "convaincant", il faut pour cela les moyens d'une organisation, et Vérié l'a très bien noté plus tôt. LO n'est pas un parti, peut-être (quoi qu'en certaines périodes électorales, on y joue), mais peut avoir l'oreille d'une fraction de la classe ouvrière et de la population, et à plus forte raison si on met nos forces en commun avec la LCR (sur des objectifs précis).
Pour "convaincre politiquement", il faut que cela ait une certaine surface, impossible à l'échelle individuelle, envisageable à l'échelle de LO.
Vic_tor
 
Message(s) : 0
Inscription : 06 Nov 2005, 18:37

Message par Ottokar » 23 Nov 2005, 07:27

Bon on se calme, on ne fait pas le même bilan des interventions Victor et moi. Il y a un bilan, savoir s'il se résume à mes phrases lapidaires ou à son paragraphe très convaincant, les lecteurs jugent. Quant aux textes sortis, on les a lus ici, certains commençaient par "y'a le feu dans les banlieues" en ayant l'air de s'en réjouir, parlant de ces jeunes comme d'une fraction de ceux que nous cotoyons, des nôtres pour tout dire, d'autres pas. C'est le sens de ma phrase en gras qui l'a choqué. Les textes sont là.

Pour le reste, il ne s'agit pas de faire entrer des gens dans des catégories, ce qui serait une dmarche de sociologue (encore qu'eux cherchent aussi à comprendre les choses) mais de savoir distinguer. La classe ouvrière, le monde du travail, c'est vaste. On peut y être plus ou moins intégré. En faire partie avec des liens plus ou moins forts. Les livres anciens nous ont familiarisé avec cette notion de semi-prolétaires, d'ouvriers à moitié paysans. "Et eux, ils font parte de la classe ouvrière ou non ?" Ben, c'est pas exactement pareil que ceux qui sont vraiment les deux pieds dedans, depuis deux ou trois générations !

Ce n'est pas un jugement de valeur. Que LO classe les gens ici ou là, les gens ils s'en contre-fichent. Mais cela permet de comprendre. Et il y a une différence entre un intérimaire de 18 ans, qui travaille par intermittence, pour qui c'est une situation provisoire parce qu'il est étudiant, ou en voie d'autre chose et le même à 30 ans, toujours à tourner dans les usines, les boîtes de ménage ou les bureaux, dans des entreprises diverses. La conscience n'est pas la même.

Le nier conduit à mettre tout le monde dans la même catégorie et à ne plus rien voir.
Ottokar
 
Message(s) : 731
Inscription : 16 Jan 2005, 10:03

Message par interluttant » 23 Nov 2005, 16:01

Ottokar, j'aime quand tu distingues. C'est clair et juste.
Mais le problème, c'est que ce sont ces mêmes distinctions qu'utilisent les politiciens de droite comme de gauche pour proposer leurs solutions dans les banlieues.
Le problème qui doit préoccuper les révolutionnaires, dans ces moments là, c'est non pas d'aider les ouvriers à distinguer qui est plus ou moins intégré à leur classe, mais de l'aider à se rassembler. Comme il a été dit et répété, il ne s'agissait évidemment pas de rassembler la classe ouvrière derrière les modes d'actions de ces jeunes. Par contre, il fallait se distinguer du discours convenu adopté partout, qui disait :
1 la jeune racaille ne doit pas être assimilée aux habitants (vrais prolétaires) des banlieues (tout le monde est d'accord, et Sarko se dit même prêt à effectuer le nettoyage necessaire)
2 il faut apporter dans les banlieues : des éducateurs, des écoles, etc

Nous ne devions pas dire le contraire de cela. Mais nous devions aussi dire que cette racaille est une partie du prolétariat (la deuxième génération d'immigrés des années 70, en fait la "génération mitterand" qui se prend le chômage dans la gueule plus que la génération précédente).
Et nous devions politiser la classe ouvrière autour de la colère et de la révolte plutôt que de répéter la morale évidente (que Chirac aurait presque pu reprendre telle quelle au 20h) "ni violence aveugle, ni résignation".

Enfin, il s'agit bien de ma part d'une critique de la politique de LO qui n'a pas pris à ce moment le tranchant révolutionnaire adéquat. Je critique ce qui a été fait et comment. C'est un problème de qualité et non de quantité. La deuxième semaine de ces évènements, LO distribuait dans les entreprises un texte sur la gauche en Allemagne. Le problème n'était pas tant de partir pour faire ailleurs et partout des tractages ou collages supplémentaires. Mais de faire le choix, dans la presse régulière d'entreprise, de rester sur le sujet. Cette même semaine, LO signait un appel à la responsabilité républicaine pour calmer les banlieues.
Voilà une politique qui a sa cohérence, mais que je trouve très discutable :roll:
interluttant
 
Message(s) : 0
Inscription : 01 Oct 2003, 21:32

Message par com_71 » 23 Nov 2005, 17:14

[quote=" (interluttant @ mercredi 23 novembre 2005 à 16:01"]
nous devions aussi dire que cette racaille est une partie du prolétariat [...]

nous devions politiser la classe ouvrière autour de la colère et de la révolte
NON - OUI - SI - MAIS NON - MAIS SI ....

Ca commence nettement à boucler... Je crois que tout aura bientôt été dit de part et d'autre.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6381
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Message par Puig Antich » 23 Nov 2005, 19:47

a écrit :Nous ne devions pas dire le contraire de cela. Mais nous devions aussi dire que cette racaille est une partie du prolétariat (la deuxième génération d'immigrés des années 70, en fait la "génération mitterand" qui se prend le chômage dans la gueule plus que la génération précédente).


Ca a aussi brûlé dans des quartiers ouvriers bien blancs, notamment dans le nordpasdecalais. Alors, qu'on considére que ces jeunes soient des vandales ou des émeutiers prolétariens, il faut d'abord dire, comme le fait même le communiqué de la CGT, que "cette crise n'est pas celle de l'immigration".
Puig Antich
 
Message(s) : 0
Inscription : 25 Nov 2004, 02:02

Message par Puig Antich » 23 Nov 2005, 20:52

Je ne sais pas si celà a déjà été posté, mais celà a le mérite d'être le point de vue de militants de terrain.

a écrit :
ACTEURS, PAS CASSEURS !

13 novembre 2005

Cinquieme Zone N°200

Le bilan provisoire des deux semaines d’émeutes dans les cités de tout le pays est lourd : trois morts, des centaines de blessés, des milliers d’interpellations, des centaines de peines de prison distribuées à la chaîne, sept ou huit mille voitures incendiées, des commerces, des gymnases, des locaux municipaux, des écoles dévastés et des millions de mots et d’images.
Sur les raisons profondes de la crise, tout a été dit. D’abord le chômage (30 à 40% dans certaines cités, plus de 50% chez les jeunes sans diplômes), la concentration de la pauvreté dans des grands ensembles tristes et mal entretenus, éloignés des centres-ville et des emplois, mal desservis par les transports. Les discriminations et le racisme. Une école dans laquelle beaucoup de jeunes ne croient plus. Au total, le sentiment d’être condamné à végéter dans des cités  dépotoir, fuies par ceux qui réussissent et hantées par ceux qui n’ont d’autre avenir que de tenir les murs.
Tout le problème est que si les causes sont bien connues, les remèdes, eux, semblent hors d’atteinte, surtout des responsables qui, prisonniers volontaires du système qu’ils défendent, ne peuvent rien de plus que de vagues discours et quelques promesses sitôt dites, sitôt oubliées.
Avec un tel cocktail, ce n’est pas l’explosion actuelle qui est étonnante. C’est qu’elle n’ait pas eu lieu plus tôt et plus fréquemment.
Survenant au lendemain des provocations de Sarkozy, la mort des deux adolescents de Clichy dans un transformateur EDF a tout déclenché. Ça a été l’embrasement (au sens figuré
comme au sens propre), d’abord en Ilede-France puis dans tout le pays.
Dix-sept nuits plus tard et quelques milliers de voitures en moins (et plus grave d’écoles), on en est toujours là : des jeunes (tout jeunes ! plus de la moitié des interpellés sont mineurs) qui font le lendemain ce qu’ils ont fait la veille : incendier quelques voitures, des policiers qui s’énervent, un ministre de l’Intérieur qui fait dans le comique troupier, un gouvernement burlesque qui proclame l’état
d’urgence et n’exclut pas de recourir à l’armée tout en ressortant l’inusable « Plan Marshall pour les banlieues » promis à chaque crise…
Selon toute probabilité, malgré sa gravité, cette crise va se terminer comme les précédentes
: les jeunes vont se lasser, les garagistes vont faire des affaires, les ministres vont retourner aux leurs et les choses continueront comme d’habitude avec, peut-être, quelques subventions récupérées pour les associations qui tentent de tenir sur le terrain, des jeunes encore plus déboussolés et des adultes plus inquiets. Jusqu’à la prochaine explosion, plus grave, plus violente et plus désespérée.
Ce n’est pas de la divination : c’est ce qui fonctionne aux Etats-Unis depuis des décennies.
A moins que, d’ici là, ne se lève une génération de jeunes capables de comprendre comment fonctionne la société, quelles sont les forces à l’œuvre, comment les groupes sociaux défendent leurs intérêts, bref d’avoir une compréhension politique des choses et non pas seulement en termes
d’appartenance à un clan, une cité, une « ethnie » (qu’est-ce que c’est que ça ?), une religion ou une communauté.
Parce le fond de la question se trouve bien là. Les jeunes brûlent et cassent parce qu’ils souffrent de la situation qui leur est faite, de leur présent médiocre et de leur avenir confisqué. Privés de la
culture qui leur permettrait d’expliquer ce qui arrive et de trouver des solutions efficaces,
ils enragent, se fabriquent un univers peuplé de forces hostiles mythiques (les Keufs, la cité d’en face, la fatalité) et retournent en définitive leur violence contre eux-mêmes et contre leurs proches.
C’est la génération sacrifiée. Délaissée par un capitalisme qui, pour le moment, n’a pas besoin de leurs bras. Délaissée par un Etat qui trouve plus commode et moins cher de laisser la police tenir le rôle de tous les services publics.
  Mais délaissée aussi par les partis et les syndicats qui, jadis, se donnaient pour but de rassembler les exploités, de les éveiller à la conscience d’appartenir à un même camp par delà les différences
apparentes d’origine, de culture et de langue.
C’est un énorme travail d’éducation qu’il faudrait entreprendre pour que les jeunes des cités deviennent des acteurs conscients de la vie sociale. Il est plus que temps. Si les organisations qui auraient les moyens de conduite cette action de longue haleine ne baissent pas les bras
une fois la crise actuelle assoupie et, en attendant la prochaine, retournent à leur train-train, loin des quartiers où en prend plein la tête.

Depuis près de deux semaines une révolte aveugle embrase toutes les banlieues.

Elle est le résultat de 30 années d’enfermement social des générations issues de l’immigration d’Afrique du Nord et d’Afrique Noire. Contrairement à mai 68 ou même aux révoltes des paysans (comme la grande Jacquerie de 1357) ces révoltés ne prennent pas pour cible les responsables de leur situation mais leur propre environnement.
C’est une explosion brutale qui s’en prend à tout ce qui symbolise l’intégration sociale. On brûle non seulement les voitures, l’objet le plus représentatif de la liberté et de la réussite individuelles, mais aussi les écoles qui sont le seul moyen de se sortir des conditions de vie des quartiers.
Si chaque acte pris dans sa particularité est odieux, incompréhensible et inutile, l’ampleur des dégâts appelle un autre point de vue. Elle signifie que toute une génération est rendue folle par une absence totale de perspectives sauf celle d’être chômeur à vie et d’être condamné à survivre dans son quartier. Elle fait tout simplement la politique de la terre brûlée, quand plus aucun espoir n’est permis.
Il se peut que les hommes politiques le comprennent enfin, mais il y a peu à attendre de ce côté-là si, une fois les événements passés, la vie reprend son cours ordinaire.
Mais le point positif de cette révolte est qu’elle a, comme en mai 68, libéré la parole.
Et cette nouvelle liberté permet la prise de conscience de tous les jeunes, pas seulement des quartiers, pour imaginer une autre société que celle du pognon et de l’oppression.

Le Petit Nicolas a mis le feu au lac

En descendant dans les cités de La Courneuve puis d’Argenteuil à la tête de véritables armadas policières pour insulter les jeunes menacés d’être « nettoyés au kärcher » puis traités de « racaille » dont il faudrait « se débarrasser » Sarkozy a mis le feu aux poudres. Il aurait délibérément décidé
d’embraser les cités qu’il ne s’y serait pas pris autrement.
Sous prétexte de lutte contre la délinquance, Sarkozy s’est fait le symbole de la démagogie
sécuritaire qui se traduit, dans les faits, par une persécution des jeunes (la minorité de délinquants, parfois, mais aussi trop souvent tous les autres) dont, bien souvent, les adultes n’ont pas idée. Survoltés par les discours du minis t r e, cer t a ins pol ic ier s –pas tous !- dépassent les bornes, multiplient les contrôles, se permettent des gestes et des mots limite et, à la moindre réplique, font tomber « l’outrage à agent » et les demandes de dommages et intérêts. Qu’ils aient été poursuivis par la police ou pas, la fuite des trois adolescents de Clichy vers la centrale EDF où ils savaient qu’ils risquaient leur vie dit mieux que tout ce que sont les relations de la jeunesse et de la police. En se rendant dans les cités de la façon dont il l’a fait, ce n’étaient pas les délinquants que défiait Sarkozy. C’était tous les jeunes qu’il agressait et c’est ainsi qu’ils l’ont compris. La menace du karcher et le terme de racaille ont été pris pour ce qu’ils sont : des injures grossières. En les jetant à la face des jeunes, Sarkozy croyait épater ses amis de Neuilly et séduire l’extrême-droite. Sauf que le mépris et
la haine qu’il exprimait sont ceux que ressentent quotidiennement des centaines de milliers de jeunes et d’adultes regardés partout comme de la « racaille » parce qu’ils habitent telle cité, qu’ils portent tel vêtement, ou que leur visage dit leur origine immigrée.
C’est un véritable mépris social, un mépris de classe, qu’exprimait le ministre de l’Intérieur, celui du parvenu en mocassins légers, porteparole obtus des préjugés de ses semblables contre ceux qu’ils exploitent. Le petit Nicolas s’est cru dispensé de mesurer ses propos, il s’est pris la grosse tête, ça lui est revenu en boomerang.
Racaille ou pas, délinquants ou pas, tous ceux qui vivent dans les cités (ou qui, comme Lilian
Thuram, y ont vécu et ne l’ont pas oublié) se sont sentis offensés. Ils n’ont pas pardonné au
ministre ses propos imbéciles, irresponsables et, effectivement, impardonnables.
Puig Antich
 
Message(s) : 0
Inscription : 25 Nov 2004, 02:02

Message par Jacquemart » 23 Nov 2005, 21:24

Serait-il possible que les camarades qui postent des copier-coller d'articles en rectifient la mise en page lorsque c'est nécessaire ?

Merci d'avance...
Avatar de l’utilisateur
Jacquemart
 
Message(s) : 203
Inscription : 16 Déc 2003, 23:06

Message par Puig Antich » 23 Nov 2005, 21:24

Désolé.
Puig Antich
 
Message(s) : 0
Inscription : 25 Nov 2004, 02:02

Message par Koceila » 24 Nov 2005, 18:19

Quote Ottokar:

a écrit :C'est ce qui leur permet d'acquérir des réflexes collectifs, un sentiment d'appartenance à une collectivité, ce que l'on appelle une conscience de classe, tout ce qui manque visiblement à ces jeunes.


J'ai l'impression que c'est l'ensemble de la classe ouvrière qui ne l'a plus............cette conscience de classe!!
Koceila
 
Message(s) : 10
Inscription : 07 Fév 2004, 14:38

Message par artza » 26 Nov 2005, 08:36

a écrit :...le point positif de cette révolte est qu'elle a, comme en mai 68 (sic), libérée la parole (...)permet la prise de conscience de tous les jeunes (sic)(...) pour imaginer une autre société(sic)...


Ca ça s'appelle se mettre le doigt dans l'oeil.

Je voudrais bien savoir qui peu dire avoir constater cette situation et ces réactions.
En tout cas aucun des intervenants de ce forum il suffit de lire et relire.
Il suffit aussi de relire l'ensemble de cet article.
artza
 
Message(s) : 2525
Inscription : 22 Sep 2003, 08:22

Précédent

Retour vers Politique française

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 5 invité(s)

cron