(luludeclasse @ jeudi 24 novembre 2005 à 08:54 a écrit : c'est de la responsabilité de LO de le proposer
Tu as oublié "historique" : responsabilité historique
(luludeclasse @ jeudi 24 novembre 2005 à 08:54 a écrit : c'est de la responsabilité de LO de le proposer
(gipsy @ jeudi 24 novembre 2005 à 01:01 a écrit :
En revanche si la ligue décide d'une candidature Besancenot, sur le même programme que celui défendu pendant la campagne du premier tour en 2002 alors là c'est plus compliqué. Et je vois mal ce que comprendraient les travailleurs de deux candidatures séparées qui seraient à leurs yeux identiques.
a écrit :PLATEFORME 1
Après le 29 mai, quatre enjeux principaux
- Construire un front unitaire contre le patronat et le gouvernement. La violence de l’offensive réactionnaire nécessite la résistance unitaire politique et syndicale devant déboucher sur un mouvement d’ensemble prolongé.
- Construire un débouché politique alternatif à la droite et à la gauche libérale. Pour cela, il faut comprendre l’importance de la victoire du « non » au référendum et, surtout, celles de la campagne unitaire dans la perspective d’aider à la recomposition d’une nouvelle force anticapitaliste (ce que ne fait pas la PF 21). Nous devons développer les comités du 29 mai comme structures de débat, d’élaboration et d’action. Ce sont des structures précieuses pour l’avenir. En se gardant de chercher à les transformer en embryon d’un nouveau mouvement politique ou en structures de soutien à des listes électorales. Ce serait l’explosion assurée.
- Développer le débat unitaire pour une alternative anticapitaliste dans la perspective de 2007. Une exigence forte et légitime existe pour que le « non », qui s’est regroupé dans le grand mouvement unitaire, trouve un prolongement pour les élections de 2007. Mais les discussions conduites à ce jour, notamment celles qui vont se poursuivre dans le cadre de la Fondation Copernic, montrent que, sur des points importants, des divergences existent entre les forces politiques engagées dans la bataille du « non ». Pour notre part, nous considérons que la division de la gauche sur le référendum ne fait que confirmer l’analyse qu’il existe bien deux gauches : une gauche libérale, qui ne remet pas en cause le système capitaliste, et une gauche de rupture avec cette société. Ces deux gauches peuvent et doivent se rassembler dans l’action contre la droite, le fascisme ou les plans patronaux. Mais elles sont incompatibles pour aller ensemble à des élections, être dans un même parti ou un même gouvernement. De ce point de vue, le PCF est lui-même à la croisée des chemins et devra choisir entre faire bloc avec la gauche anticapitaliste ou passer un accord « majoritaire » avec le PS, sans d’ailleurs aller forcément cette fois-ci au gouvernement mais, par exemple, en le soutenant de l’extérieur. Plus généralement, il est illusoire, comme le disent le PCF ou certains camarades de la PF 3 ou PF 4, de parler d’une seule gauche, où les antilibéraux seraient majoritaires. C’est la question qu’il faut clarifier en priorité.
- Assurer la présence de la LCR en 2007. Le combat antilibéral conséquent, l’alternative anticapitaliste et la lutte pour bâtir une nouvelle force qui les soutient doivent être présents en 2007. La LCR, qui a pris toute sa place dans la victoire du 29 mai, doit proposer à son congrès un(e) candidat(e) pour l’assurer avec force. Si les débats qui commencent avec d’autres forces devaient aboutir à un véritable accord politique, alors le problème de candidatures unitaires se poserait évidemment très différemment. Mais ne créons pas d’illusions par une démarche inverse (d’abord les candidatures, ensuite l’accord politique) !
rouge 2134
a écrit :PLATEFORME 2
Une politique pour les luttes
On ne peut que voir un encouragement dans le développement de l’influence de l’organisation dans les mobilisations, le rôle que nous avons pu jouer dans la tenue du meeting de solidarité aux marins de la SNCM à Marseille, dans la tenue du meeting du 8 novembre contre la privatisation d’EDF, la préparation de la manifestation du 19 novembre ou face à la révolte des banlieues et à l’état d’urgence. Le front social et politique se met en place sur le terrain des luttes, de la contestation, de la solidarité face à la droite, le patronat et l’État.
Certes, il est difficile de regagner le terrain perdu. L’affaire de la privatisation d’EDF est là pour le démontrer. La complicité de la droite et de la gauche, les divisions entre les organisations syndicales sur une question qui devrait faire l’unanimité ont préparé une défaite sans combat. La politique du Parti socialiste et la politique du « diagnostic partagé » menée par les grandes confédérations syndicales laissent les mains libres à un gouvernement qui n’a qu’une politique, la fuite en avant. Chirac, élu par un vote de dupes contre Le Pen, emploie aujourd’hui les mêmes méthodes que l’extrême droite : la provocation, la politique du pire. Lui, Villepin et Sarkozy ont délibérément provoqué les jeunes désespérés des cités, les acculant à une violence sans perspective.
La politique menée depuis plus de vingt ans par la droite et la gauche a conduit une large fraction de la jeunesse ouvrière au désespoir. Une fois encore, le PS et la droite se sont retrouvés pour défendre l’ordre républicain. À l’opposé, commence à s’opérer le regroupement de tous ceux qui entendent faire vivre la solidarité contre l’État et la police. L’organisation y prend toute sa part, mais dans ce front de solidarité de classe, nous devons agir en toute clarté, sans faire de concessions aux ambiguïtés de la politique de la direction du PCF, préserver notre indépendance politique tout en menant un large débat démocratique.
Au sein de ce front, nous construisons un courant démocratique et révolutionnaire dans la perspective d’un mouvement d’ensemble du monde du travail pour mettre en œuvre le plan d’urgence social et démocratique. Nous défendons l’indépendance du mouvement ouvrier vis-à-vis de l’État, des institutions bourgeoises comme des gouvernements quels qu’ils soient. C’est pour cette raison que notre courant était opposé, en 2002, au vote Chirac ; qu’en 2005, nous critiquions l’Appel des 200, cantonné à l’antilibéralisme ; et qu’aujourd’hui, nous sommes opposés à l’idée de candidatures unitaires avec le PCF ou la gauche du PS.
Nous nous revendiquons de cette gauche anticapitaliste et révolutionnaire, extraparlementaire. C’est pourquoi aussi nous souhaitions, en 2004, que l’accord avec Lutte ouvrière (LO) ne reste pas limité à un accord électoral de circonstance. Nous pensons que le front unique doit se combiner avec l’unité des révolutionnaires dans les élections comme dans la rue et les luttes. L’enjeu du congrès est de permettre à l’organisation de dégager les axes d’un regroupement de la gauche révolutionnaire pour être en mesure de formuler une politique afin d’aider à la convergence des luttes vers un mouvement d’ensemble.
... les choses changent parfois, artza !(artza @ jeudi 24 novembre 2005 à 10:45 a écrit :Si la ligue présente OB pour beaucoup d'entre eux ce sera par dépit de n'être pas parvenu à une candidature "unitaire ,gôche de gôche"
(Jacquemart @ jeudi 24 novembre 2005 à 10:31 a écrit : il est logique et naturel que ces courants présentent des candidatures séparées.
OK... donc les campagnes unitaires de 1999 et 2004 étaient "contre nature"....???
(Jacquemart @ vendredi 25 novembre 2005 à 00:33 a écrit : Pas moins en tout cas que celles de 1974, 1978, 1981, 1984, 1986, 1988, 1993, 1995, 1997, 2001 et 2002. Et j'en oublie certainement.
Moi j'ai un bon souvenir de la campagne commune avec la Ligue aux municipales de 1983... ouais je sais ça ne date pas d'hier... mais à cette époque LO ne chômait pas pour essayer d'entraîner les autres orgas sur sa politique... à tous les niveaux même sur le plan international... c'est dire !
(pelon @ vendredi 25 novembre 2005 à 00:51 a écrit : Quant à l'unité avec la LCR, c'était des fois OUI, quand la LCR n'avait pas mieux, des fois NON quant il y avait des dynamiques extraordinaires qui se profilaient avec Piaget, Juquin ou je ne sais qui. Pas grand chose de changé de ce côté.
C'est sûr... mais c'est donc LO qui a changé pour ne pas vouloir essayer encore ???
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