(jean%claude @ mercredi 16 novembre 2005 à 19:12 a écrit : Je ne t'embrasse pas, ce n'est pas parce que tu pues, mais parce que j'essaye d'éviter les mauvaises odeurs
(De Lutte Ouvrière à la LCR le 28 juillet 2005 a écrit :
Chers camarades,
Nous avons, ainsi qu'Arlette Laguiller, bien reçu votre invitation à débattre à votre université d'été avec, en plus de vous-mêmes, Jean-Luc Mélenchon, Marie-George Buffet et Francine Bavay, « sur les perspectives de la gauche anticapitaliste en France après la victoire du Non ».[...]
Mais, la raison principale de notre refus, en particulier, d'un tel débat, c'est que nous ne voyons pas ce que nous pourrions discuter sur ce sujet avec les invités que vous citez. Ils ne sont anticapitalistes que dans vos propres écrits. Ils sont anti-libéraux, disent-ils ! Mais Chirac lui-même a pu se dire opposé à l'« ultra-libéralisme » tellement il sait que cela ne l'engage à rien.
Vous considérerez peut-être notre attitude comme du sectarisme, mais pour nous, c'est de l'hygiène politique car nous refusons de cautionner, tant soit peu, auprès de ceux qui nous font confiance, des partis qui ont, pendant des années depuis 1981, géré au mieux les affaires de la bourgeoisie française, démoralisé les classes populaires et mené une politique anti-ouvrière, plus hypocrite que celle de la droite mais qui n'eut rien à lui envier, et qui les a menés à leur échec de 2002 pour, finalement, en venir à proposer à leurs électeurs de plébisciter un homme de droite tel que Chirac comme rempart possible contre Le Pen. Ce qui d'ailleurs était rien moins que prouvé car, tout comme la gauche a capitulé devant Chirac, ce dernier peut faire le lit de Le Pen ou de l'un de ses semblables. Mais cela a permis à la gauche plurielle, en jouant sur la crainte de Le Pen, d'éviter d'avoir à discuter des raisons de son échec, donc de faire quoi que ce soit qui pourrait ressembler à une autocritique. Et aujourd'hui, les masses populaires payent lourdement le prix d'avoir offert à Chirac le bénéfice d'avoir été élu par 82% des voix, dont celles de l'électorat de gauche.
... si c'est ça, je souscris pleinement... et c'est justement au nom de cela que LO n'aurait pas dû signer le communiqué qui fait polémique sur ce fil !(Satanas @ jeudi 17 novembre 2005 à 01:01 a écrit :Hygiène politique ...
Ca veut peut-être dire tout simplement résister aux effets de "mode" , aux rapprochements sans principes ,dans une période où nos idées n'ont pas vraiment le vent en poupe ,mais ou on a rien à gagner à les galvauder où à semer encore plus de confusion chez les travailleurs...
(jean-claude @ jeudi 17 novembre 2005 à 00:07 a écrit : Ah bon, alors si "hygiène politique", ça veut dire "résister aux effets de mode", tout va très bien. Mais il va falloir que L.O. édite un dictionnaire de traduction.
Parce qu'en français usuel ça n'a rien à voir.
Perso, j'aimerais bien que hygiène politique ait une signification en français usuel...L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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