On a vraiment envie de leur faire ravaler leur saloperie et de leur savater la gueule quand on entend ça :
a écrit : Banlieues : la polygamie pointée du doigt
Parmi les causes des émeutes qui secouent la France, des voix s'élèvent à droite pour souligner les conséquences négatives de la polygamie. Le ministre délégué au Travail parle dans un entretien au Financial Times "d'un comportement anti-social".
le 16 novembre 2005 à 12h06
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Après plus de deux semaines de violences urbaines, place à la réflexion. Pourquoi les banlieues se sont-elles embrasées aussi durement en France en ce mois de novembre ? Chacun y va de son analyse. Et certains avancent des causes qui ne manqueront pas de faire réagir. Ainsi, dans une interview au Financial Times (FT), le ministre français délégué à l'Emploi Gérard Larcher a cité la polygamie. Selon le ministre, la polygamie dans les familles immigrées est l'une des causes de la discrimination raciale sur le marché du travail visant les minorités ethniques vivant en France.
"Puisque une partie de la société affiche ce comportement anti-social, il n'est par étonnant que certains d'entre eux aient des difficultés à trouver du travail", a déclaré le ministre devant des journalistes étrangers. "Des efforts doivent être faits de part et d'autre. Si des gens ne sont pas aptes à un emploi, ils ne seront pas employés", a-t-il ajouté. Ce matin sur RTL, le président du groupe UMP à l'Assemblée a estimé, lui aussi, que la polygamie était "certainement l'une des causes" des violences urbaines. Bernard Accoyer a ajouté que les pouvoirs publics s'étaient montrés "étrangement laxistes" avec la polygamie, alors qu'elle est interdite en France.
Punissable de prison
La polygamie est en effet officiellement interdite en France -- et punissable de prison -- mais les autorités tolèrent l'existence d'environ 30.000 familles, principalement africaines, dans lesquelles il existe plus d'une épouse. Des milliers de femmes en provenance du Mali, de Mauritanie, du Sénégal et de Gambie ont reçu des visas pour venir vivre en France avec un homme et sa première épouse jusqu'au début des années 1990. L'ancien ministre français de l'Intérieur Charles Pasqua avait à cette époque tenté de durcir la politique d'immigration pour freiner cet afflux, mais le gouvernement avait été forcé d'assouplir ses règles devant les protestations.
Actuellement, des "secondes épouses" qui ont des enfants nés en France ou qui vivent en France depuis plus de 15 ans, sont inexpulsables et ont une garantie de résidence. Cependant, pour les familles polygames arrivées en France avant 1993, le droit de résidence est accordé uniquement si les deux épouses n'habitent pas à la même adresse. Les violences qui embrasent les banlieues françaises ont éclaté à la suite de la mort accidentelle de deux adolescents d'origine immigrée, alors qu'ils cherchaient à fuir la police, au nord de Paris.
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