Vic_tor a un scoop

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par gerard_wegan » 15 Nov 2005, 17:40

(Jean%claude @ mardi 15 novembre 2005 à 18:13 a écrit :décidement ce
a écrit :"hygiène politique", dixit Kaldy.
c'est un must.
Dans quel contexte ça a été dit?

... entre autres dans cette correspondance avec la LCR au sujet de l'invitation d'Arlette au "débat sur les perspectives de la gauche anticapitaliste en France après la victoire du « Non »", lors de la dernière Université d'été de la LCR.
gerard_wegan
 
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Message par youri » 15 Nov 2005, 18:38

Pourquoi LO ne signe pas l'appel à la manif unitaire de demain soir à St Michel ???
youri
 
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Message par boispikeur » 15 Nov 2005, 18:53

T'es es sûr?
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Message par Gaby » 15 Nov 2005, 19:16

(youri @ mardi 15 novembre 2005 à 18:38 a écrit : Pourquoi LO ne signe pas l'appel à la manif unitaire de demain soir à St Michel ???
Je viens de le lire.
Cet appel contient les formules qui ont fait polémique ici : "cahiers de doléance, ville par ville", "urgence nationale", "solidarité nationale authentique"...

Alors pourquoi a-t-on eu droit à un énervement pareil de la part des sympathisants de la Ligue ici même dans ce sujet, s'ils signent un texte tellement similaire ? :sygus:
"95% de merde", "daube républicaine", "vous vous prenez pour les gardiens du temple", etc. Faudrait voir à être un peu plus fraternel.
Gaby
 
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Message par boispikeur » 15 Nov 2005, 19:21

Ceci dit, LO peut appeler à la manif sans signer cet texte
boispikeur
 
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Message par youri » 15 Nov 2005, 19:29

Je réitère ma kestion ...LO signe t-elle l'appel pour la manif de demain ?
youri
 
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Message par youri » 15 Nov 2005, 19:31

Appel unitaire pour la manifestation du 16 novembre à Paris

Non au régime d’exception, pour une urgence sociale

On ne répond pas à une crise sociale par un régime d’exception. La responsabilité fondamentale de cette crise pèse, en effet, sur les gouvernements qui n’ont pas su ou voulu combattre efficacement les inégalités et discriminations qui se cumulent dans les quartiers de relégation sociale, emprisonnant leurs habitants dans des logiques de ghettoïsation. Elle pèse aussi sur ces gouvernements qui ont mené et sans cesse aggravé des politiques sécuritaires stigmatisant ces mêmes populations comme de nouvelles « classes dangereuses », tout particulièrement en ce qui concerne la jeunesse des « quartiers ».

Nous n’acceptons pas la reconduction de l’état d’urgence. Recourir à un texte provenant de la guerre d’Algérie à l’égard, souvent, de français descendants d’immigrés, c’est leurs dire qu’ils ne sont toujours pas français. User de la symbolique de l’état d’urgence, c’est réduire des dizaines de milliers de personnes à la catégorie d’ennemis intérieurs. Au-delà, c’est faire peser sur la France tout entière et sur chacun de ses habitants, notamment les étrangers que le gouvernement et le président désignent déjà comme des boucs émissaires, le risque d’atteintes graves aux libertés. Le marquage de zones discriminées par l’état d’urgence n’est pas conciliable avec l’objectif du rétablissement de la paix civile et du dialogue démocratique.

Nous n’acceptons le recours à des procédures judiciaires expéditives voire à une « justice d’abattage » alors qu’en même temps la même justice prend son temps pour élucider les conditions dans lesquelles sont morts Bouna et Zied à Clichy-sous-Bois.

Restaurer la situation dans les « quartiers » et rétablir le calme, c’est d’abord restituer la parole à leurs habitants. Des cahiers de doléance doivent être discutés, ville par ville. C’est ensuite ouvrir une négociation collective pour mettre en œuvre des actions de rétablissement de l’égalité : ceci implique l’adoption d’une véritable loi de programmation et que cessent les mesures de saupoudrage ou pire encore les marques de mépris comme la stigmatisation des familles ou la transformation de l’apprentissage en mesure de relégation scolaire précoce. Une solidarité nationale authentique doit être au rendez-vous de la reconstruction du tissu social dans les banlieues.

C’est, surtout, mettre en œuvre, dans la réalité, une réelle politique nationale de lutte contre les discriminations et pour l’égalité des droits.

Nous affirmons qu’il y a là une véritable urgence nationale : il faut substituer à l’état d’urgence policier un état d’urgence sociale.

Nous appelons à se réunir le mercredi 16 novembre à 18h30, place Saint-Michel à Paris pour dire notre refus de ce régime d’exception et pour exiger une autre politique.
Signataire :

Alternatifs, Alternative Citoyenne, ATMF, LCR, JCR, PCF, les Verts, Solidaires, FSU, LDH, MRAP, Mouvement de la Paix, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des avocat de France, etc.


VOILA L'APPEL ...

Aucune mention à la police de proximité , à la République , aux lois selon lesquelles doivent agir les flics .... aucun stigmatisation des jeunes
youri
 
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Message par Gaby » 15 Nov 2005, 19:40

(youri @ mardi 15 novembre 2005 à 19:31 a écrit : Aucune mention à la police de proximité , à la République , aux lois selon lesquelles doivent agir les flics .... aucun stigmatisation des jeunes
Que certains soient sensibles à ce qu'un texte parle de "liberté, égalité, fraternité" passe encore, mais alors le coup de la législation c'est de l'ordre de la mauvaise foi. Votre argument (je dis "vous" parceque t'es pas le premier) consiste à dire que l'expression réclame que la police suive la législation qualifiée de bourgeoise. Littéralement c'est ça. Mais dans le fond, l'idée est de demander à ce que la police ne soit pas un agent provocateur, à ce qu'elle arrête les violences à caractère discriminatoire. C'est se reposer sur le bout de loi qui permet d'éviter des crimes racistes comme certains flics ont pu en commettre.
On ne fait pas autre chose quand on assigne en procès quelqu'un, pour diverses raisons. Ca peut être suite à une agression physique, ou une fois où votre organisation a été calomniée. Et dire dans ce cas "c'est la justice bourgeoise", à part commenter, ca vous empêchera pas d'essayer de vous défendre.

Alors on ne l'aurait pas écrit ainsi, certes, mais l'idée n'est pas celle que vous voulez faire croire.
Gaby
 
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