Emeutes de Clichy-sous-bois

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par interluttant » 03 Nov 2005, 17:18

Excellent message, excellent de clarté, Pelon. Sauf à la fin, où il y a un petit entremêllement qui te permet, in-extrémis, de sauver l'édito :
a écrit :Sarkozy est un démagogue qui joue au cow-boy, choisit des opérations avec le meilleur rapport publicité/prix mais qui n'est même pas capable de prendre les mesures de protection de la population, en phase avec la démocratie bourgeoise (qui n'est pas de créer des milices ouvrières) et qui ne sont pas, de toute façon, nos revendications.

Ce dernier petit truc rajouté aux raisonnements de l'édito te permet de redresser la barre à l'endroit où l'édito avait dérapé.
En fait, Sarkosy nous donne mille raisons de le critiquer de le ridiculiser, etc. Mais sur le fait qu'il réduise ou augmente les effectifs de la police, il vaut mieux ne pas s'exprimer, surtout dans un édito où on a peu de place.
L'édito dit que Sarko surenchérit sur Le Pen et juste après, on évoque le sous effectif de la police. Aië ! :( On frôle le terrain de Le Pen. A mon avis, il vaut mieux tant qu'on peut passer beaucoup plus loin de ces problèmes d'effectifs de police. Les quelques dizaines de messages qui précèdent montrent qu'une réponse adaptée n'est pas évidente. Ca mérite sans doute un article dans les pages du journal.
Mais dans l'édito, on arrivera jamais à exprimer une ligne juste. Pour l'expliquer, il faudrait développer la question en 5 paragraphes, et alors là, on a plus de place pour parler des vraies causes de la violence.
L'edito a mordu un poil sur la bande d'arrêt d'urgence, sur 3 lignes, ce n'est pas hyper grâve, vaut mieux ça qu'un platane à 130km heure.
interluttant
 
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Message par titi » 03 Nov 2005, 18:47

(interluttant @ jeudi 3 novembre 2005 à 18:18 a écrit :Mais dans l'édito, on arrivera jamais à exprimer une ligne juste. Pour l'expliquer, il faudrait développer la question en 5 paragraphes, et alors là, on a plus de place pour parler des vraies causes de la violence.

je ne sais pas comment le lisent ceux qui l'ont eu dans les mains
mais comme base de discussion, et comme c'est quand meme de ça que presque tout le monde cause dans les boites, j'ai trouvé l'édito excellent

je vais meme en rajouter, au risque de heurter certains

j'ai du dire des choses comme "de toutes façons, sarkozy, il n'aura jamais le fric nécessaire pour assurer la sécurité des quartiers pauvres, leur fric, les bourgeois le réservent pour verser des subventions aux patrons, s'acheter des yachts ou protéger les quartiers où ils habitent, jamais pour aider la population ; et même le pen ne fera jamais rien pour la sécurité des pauvres, il parle, mais il ment"

et d'embrayer sur les thèmes avec lesquels tout le monde est d'accord

j'ai du utiliser le mot "auto-défense" pour expliquer les milices ouvrières
j'ai du utiliser le mot "voyou" pour parler des trafiquants qui conduisent de grosses bagnoles dans les cités hlm, tout en indiquant qu'ils ne faisaient que suivre l'exemple qui leur vient d'en haut (les patrons qui s'enrichissent en pourrissant la vie des travailleurs, pinault, chirac)
j'ai évoqué l'époque où les militants de gauche assuraient l'ordre eux-memes dans les cités populaires, tout comme ils assuraient l'encadrement de la jeunesse

bref, j'ai parlé de ce que beaucoup de gens vivent ou craignent.
et je pense avoir été plus efficace qu'en attaquant bille en tête "à bas les flics".
je pense avoir mieux expliqué les idées communistes
titi
 
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Message par shadoko » 03 Nov 2005, 19:11

Je cite le dernier message d'interluttant (désolé :hinhin: ) comme exemple, parce qu'il est typique d'un certain nombre de messages sur ce fil.
a écrit :
Ce dernier petit truc rajouté aux raisonnements de l'édito te permet de redresser la barre à l'endroit où l'édito avait dérapé.

Après six pages de discussions, je trouve ça quand-même incroyable de lire ça. Il n'y a pas le moindre dérapage dans cet édito. Il y a des gens qui veulent le lire de travers parce qu'ils ont envie de chercher la petite bête, et d'autres qui leur embrayent le pas sans relire calmement.
Cet édito dénonce, de manière parfaitement limpide pour qui lit les choses dans l'ordre et avec attention, le fait que Sarkozy ne fait même pas ce qu'il dit, qu'il est donc parfaitement démagogique, et absolument pas préoccupé de la sécurité des travailleurs, même avec ses méthodes que l'on réprouve.
Les extraits cités par Vérié des archives du journal brodent sur le même motif, cette mise au point a déjà été faite par Pelon, Logan, etc...
a écrit :
En fait, Sarkosy nous donne mille raisons de le critiquer de le ridiculiser, etc. Mais sur le fait qu'il réduise ou augmente les effectifs de la police, il vaut mieux ne pas s'exprimer, surtout dans un édito où on a peu de place.

L'édito ne s'exprime pas là-dessus. L'édito s'exprime sur le fait que c'est un menteur à ce sujet (comme à d'autres, évidemment).
a écrit :
L'édito dit que Sarko surenchérit sur Le Pen et juste après, on évoque le sous effectif de la police.

Où as-tu lu "sous-effectif"? La seule phrase que je vois est:
a écrit :
Même sur le plan strictement policier, il n'y a pas, dans les quartiers dits sensibles, plus de police de proximité ou de postes de police permanents.

Tu vois le mot "sous-effectif" là-dedans, ou n'importe quel autre mot qui demande "plus d'effectif"? Non, il n'y en a pas. Il y a une affirmation (au demeurant parfaitement exacte), qui est à mettre en contraste avec les propos de Sarkozy.

Je croir qu'il faut quand-même un peu essayer de comprendre, avant de tirer dans tous les sens.
shadoko
 
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Message par shadoko » 03 Nov 2005, 19:39

Qui interprète l'édito comme 2)?
shadoko
 
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Message par Puig Antich » 03 Nov 2005, 19:47

a écrit :Emeutes de Clichy-sous-bois : les jeunes accusent la police
10 commentaire(s).
 
de David Cadasse

Face aux suites insurrectionnelles du drame des deux adolescents morts électrocutés dans un transformateur EDF alors qu’ils tentaient de "fuir la police", les jeunes de Clichy-sous-bois (banlieue parisienne) accusent les forces de l’ordre de mettre de l’huile sur le feu en les provoquant sciemment et même de leur tirer dessus sans raison avec des balles en caoutchouc. Afrik a récupéré une vidéo illustrant les violences policières et a recueilli de multiples témoignages à l’occasion d’une rencontre, dimanche, entre le maire et les jeunes.

Dimanche, 15h mairie de Clichy-sous-Bois. Le maire a organisé une rencontre informelle avec les jeunes, tous très remontés ou dépités par l’attitude de la police la veille. La veille, la ville avait organisé une marche silencieuse en hommage aux deux adolescents, Ziad et Banou, brûlés vifs jeudi dernier dans une centrale EDF alors qu’ils étaient, ou pensaient être, poursuivis par la police. Mais si, après deux jours d’émeutes, la tension était tombée d’un cran, les jeunes accusent les forces de l’ordre de susciter et d’entretenir la haine du képi en multipliant provocations, abus d’autorité et répression gratuite.

« Toutes les forces vives à même de calmer le jeu ont fait un énorme travail. La marche s’est déroulée dans le calme, mais dans la soirée les CRS se sont mis à aiguillonner les jeunes, à les provoquer » , reconnaît un membre de la mairie qui a requis l’anonymat. Sur le parking de la mairie, plus de 150 jeunes, essentiellement d’origine africaine (Afrique noire et Afrique du Nord), sont venus écouter le maire. Ce dernier tient à rappeler que toute la casse qu’il y a eu sera à la charge de la ville, donc du contribuable. Il prône une solution entre personnes de la ville et semble mettre de côté le facteur policier. Chacun s’exprime librement.

Dans la foule, les langues se délient. De petits groupes se forment ça et là pour commenter les événements de la veille. Tous dénoncent les abus et les provocations de la police. Beaucoup ont été témoins d’exactions ou directement pris pour cible. « Ils (les policiers, ndlr) sont plus chauds, ils nous provoquent plus. Le frère d’un des enfants défunts était avec nous, comme d’habitude, en bas de son immeuble quand la police est arrivée, avec ses flash ball (fusil tirant des balles en caoutchouc, ndlr) et a commencé à nous toiser pour finir par lui dire : ‘toi rentre chez ta mère’. Il a fait trois pas vers les flics pour leur parler, un des flics lui a dit : ‘Arrête ou je t’allume’. Nous nous sommes sauvés jusqu’au dixième étage, ils ont commencé à tirer des balles à gaz dans le hall », explique, écoeuré, Jérémy.

Des mères de famille insultées alors qu’elles sortaient de la mosquée

« Ils racontent tous de la merde, spécialement les journalistes, s’emporte Youcef, en regardant l’équipe de Capa production (Le vrai journal), entourée de jeunes, prendre des images et des commentaires. Ils ont d’emblée commencé à salir la réputation des victimes alors que le procureur de Bobigny reconnaît aujourd’hui qu’ils n’étaient pas connus défavorablement des services de police. Les médias veulent tous nous faire passer pour des racailles, alors que c’est la police qui provoque les jeunes pour saisir le moindre prétexte pour frapper ou tirer. »

« Nous sortions de la mosquée, et la police nous a encerclés, flash ball aux poings. Ils nous ont pris à partie, mais ce qui nous a le plus choqué c’est quand ils ont mis en joue des mères de famille qui sortaient de la prière et qu’ils se sont mis à les insulter : « Cassez-vous bande de putes et surveillez mieux vos enfants ! », explique, Morad, plein d’une colère contenue. S’il ne semble pas du genre à prôner l’affrontement avec les forces de l’ordre, tous ne sont pas aussi tempérés.

Forces de l’ordre... ou du désordre ?

La tension est palpable. D’autant que trois voitures de police se sont postées à 50 m de la mairie. L’un des policiers a son flash ball à la main et le doigt sur la gâchette. La foule prend cela pour une énième provocation. Les esprits s’échauffent quelque peu. Deux personnes commencent à haranguer la foule pour attaquer la police : « Venez, on est plus nombreux, on y va tous et on leur pète leur mère », clame l’un d’eux. Heureusement que les partisans du calme et du dialogue sont plus nombreux. Ils arrivent à disperser la ligne de jeunes formée en face des voitures de police.

« Ils nous provoquent de trop, j’ai des amis qui se sont fait tirer dessus, comme ça, pour rien, avec des balles en plastique. Cela ne peut engendrer que la violence. Tout le monde est chaud. Maintenant si ça doit péter ça va péter. Je n’ai pas peur d’eux et de leurs armes. On va arriver à un stade où l’on va se procurer des armes. Ça va devenir comme en Amérique ici », prophétise Jonathan.

« La police m’a arrêté à 4 heures du matin. J’étais seul en voiture. Ils ont fouillé le véhicule et ont trouvé une batte de base-ball dans mon coffre. Quand ils m’ont demandé pourquoi j’avais une batte, je leur ai répondu qu’il n’était pas interdit d’en mettre une dans son coffre. Ils m’ont répondu : « Et c’est interdit si je le mettais dans ta gueule ! ». Puis ils ont commencé à me dire « On n’est pas à Beyrouth ici » et à m’insulter « espèce de petit pédé ». L’un d’entre eux voulait absolument me voir pleurer. Il est venu juste devant moi et m’a dit « Pleure ! ». Alors qu’il me répétait ses mots, une voiture de journalistes est heureusement passée. Je les ai interpellés et ils se sont arrêtés. Le policier a lâché avant qu’ils n’arrivent qu’il n’aimait pas les journalistes, mais bon il ne pouvait rien faire d’autre que de me laisser tranquille.

La police entièrement couverte par Nicolas Sarkozy

Dans le drame de Clichy-sous-Bois, deux versions s’affrontent, sur le point de savoir si la police poursuivait ou non les adolescents qui revenaient d’un match de foot : celle de la police et celle des jeunes de la ville. Le problème est qu’il y a des témoins. Un des jeunes poursuivis explique qu’il s’est caché alors que ces trois copains filaient droit vers la station EDF. Au delà du témoignage, certains ne comprennent pas non plus la version de la police. « Pourquoi certains autres jeunes ont été arrêtés s’ils ne les poursuivaient pas, puisque tout le monde avait pris la fuite ? », s’interrogent les uns. « Pourquoi les jeunes auraient-ils décidé d’escalader un mur de 3 mètres avec des barbelés ? », se demandent les autres. Autant d’interrogations que la police balaie d’un revers de la main.

Le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy a, lui-même, déclaré dimanche au 20 heures de TF1, que d’après les éléments dont il disposait : « la police ne poursuivait pas les jeunes ». S’il entend « dire la vérité à tout le monde », il a tenu à rendre « hommage au travail remarquable des policiers » et à les « féliciter » pour les différentes interpellations. Un discours sécuritaire qui nourrit, pour beaucoup, un amalgame dangereux - à savoir que toutes les personnes appréhendées étaient des voyous- et qui cautionne l’impunité des forces de l’ordre.

Une vidéo accablante pour les forces de l’ordre

Nicolas Sarkozy a une fois de plus rappelé qu’il entendait maintenir une « tolérance zéro » face aux violences urbaines. Décriant la police de proximité, il prône désormais la nécessité de multiplier les interpellations. Entendu par là que les « vrais jeunes », n’auront rien à craindre de la police. En attendant, le dispositif sécuritaire, qui compte plus de 400 CRS, gendarmes et policiers, commençait à se mettre en place dimanche pour quadriller la ville.

La police soutenue par le ministre de l’Intérieur a-t-elle tous les droits ? Une vidéo, tournée depuis un téléphone portable, circule actuellement dans les quartiers. Un document, intitulé « Les nouveaux keufs [1]de Sarko », qui a été remis à Afrik et dont une partie pourra être visualisée en ligne. On y voit une voiture de police arrêtée portière ouverte. On croit deviner qu’un policier reçoit un projectile. La riposte est immédiate. On y voit clairement des policiers en civil tirer à plusieurs reprises, dont deux fois presque à bout portant, avec leurs flash ball. On les voit courir après les jeunes en criant "Revenez bande de bâtards !"

"Certaines des balles en caoutchouc sont même signées", explique Kader. "Il y a un gars qui en a récupéré une qui portait l’inscription : ’Boum, boum dans tes fesses, à bientôt, Luc’". La rupture entre les jeunes et les forces de l’ordre semble définitivement consommée. Entre le discours des politiques, qui cautionnent les agissements de la police et les médias, accusés de travestir et tronquer la réalité, la méfiance et le ras-le-bol nourrissent un sentiment de haine qui pourrait malheureusement conduire au pire.


La vidéo : http://www.afrik.com/IMG/mov/Keufs_1.mov
Puig Antich
 
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Message par Barnabé » 03 Nov 2005, 19:59

sinon, voilà sur le sujet ce qu'on trouve sur le sujet sur le site de la LCR
a écrit :Il faut arrêter le pompier-pyromane !

Il faut arrêter le pompier-pyromane !

Pour la troisième nuit consécutive, des affrontements viennent d’opposer des jeunes de Clichy-sous-Bois aux forces de police dépêchées en grand nombre dans cette ville à la suite de la mort de deux adolescents fuyant un contrôle de police, le 27 octobre. Ces tragiques décès et la colère qu’ils ont provoqués montrent où conduit la politique de Villepin et Sarkozy. Le chômage massif, la précarité, les discriminations, le démantèlement de l’école publique et des services publics, le racisme et les violences policières au quotidien engendrent partout des situations explosives. En parfait pompier-pyromane, Sarkozy annonce le déploiement des CRS et des brigades anticriminalité dans les quartiers dits difficiles. Comme si cela pouvait résoudre quoi que ce soit. En campagne pré-électorale pour gagner l’électorat de Le Pen, le ministre de l’Intérieur envisage de se rendre dans diverses banlieues pour y déclarer la guerre à ceux qu’il désigne honteusement comme de la «  racaille  » ou une «  gangrène  ». Ces provocations à répétition ne feront qu’encourager l’arbitraire policier et aggraver l’exclusion sociale dans les zones concernées. La politique de ce gouvernement sème la misère et le désespoir. Rien n’est plus urgent que de la mettre en échec.

Le 31 octobre 2005.

a écrit :Panique à bord de la barque gouvernementale.
Communiqué de la LCR. Déplacements officiels annulés, empoignades verbales et énervement dans le groupe UMP à l’assemblée, la tolérance zéro chère au matamore Sarkozy marque des points contre son propre camp politique. Reste que les jeunes des quartiers populaires et leurs familles payent plein pot la facture d’une politique en faveur du tout libéral : exonérations fiscales et profits vertigineux pour les plus riches, chômage, précarité de l’emploi, pénurie de logement et de services publics pour les couches populaires. La visite annoncée en Seine-Saint-Denis du vicomte de Villiers, flanqué de Bompard, maire d’Orange et ex-Front National, va en rajouter dans la stigmatisation dont sont victimes les populations de ces quartiers. Il est temps que les forces démocratiques reprennent l’initiative face à ce gouvernement de matraqueurs. C’est le sens des propositions que la LCR fait à l’ensemble des forces de gauche et démocratiques. Le 3 novembre 2005.

a écrit :La LCR s’adresse à l’ensemble des forces de gauche et démocratiques.

Alain Krivine Porte-parole Montreuil, le 3 novembre 2005

Chers amis, chers camarades

La vague de révolte et de violences qui secoue aujourd’hui les banlieues et les quartiers populaires suscite une inquiétude profonde parmi la population. Dans un climat de souffrance sociale, aggravée par une restriction généralisée des crédits à la prévention et l’absence de services publics de proximité, les discours de Sarkozy représentent une véritable provocation, notamment à l’égard de la jeunesse issue de l’immigration. Face à une telle situation, l’intervention de la population et des forces progressistes est décisive. C’est pour envisager une initiative d’urgence qui pourrait prendre la forme d’une marche pacifique partant des quartiers pour exiger la démission de Sarkozy et des mesures nécessaires à une vie sociale, solidaire et collective que nous vous proposons de nous rencontrer vendredi 4 novembre à 15h dans nos locaux, 27 rue Taine

Fraternellement

Alain Krivine
Barnabé
 
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Message par artza » 03 Nov 2005, 19:59

Et puis il y a aussi ceux dont l'idée qu'ils se sont fait de LO leur à fait oublier l'art de la lecture et leur fait même lire ce qui n'est pas écrit. Comme quoi si on ne manque sans doute pas de flics on manque certainement d'instituteurs.

Interluttant lit que LO déplore le sous-effectif de la police. Vérié que artza vote (où ça en tant que quoi d'abord ?) pour la police de proximité et bien sur la même que celle du gouvernement! Police de proximité que tout LO réclame à corps et à cri et présente comme seule solution à tous les maux sociaux.

Au final la conclusion la plus marrante c'est que LO "n'est pas claire" ou doit "clarifier" ses positions.

Là je ne comprends plus cette complaisance soudaine. Si LO disait et proposait ce que certains affirment hâtivement sans vergogne il me semble que les choses seraient très claires au contraire.
Le manque de clarté est plutôt de leur côté entretenir une discussion à rallonge sur des années avec qui diraient "y-a qu'a recruter des flics, les caserner au milieu des quartiers (proximité) et les lâcher en hordes triques en l'air" c'est :headonwall: :sygus:

Désolé c'est ça la position de LO décrite ou expliqué par Vérié.

Une dernière question:

Vérié, Wolf et Gérard_Wegan c'est un front unique ou le nouveau parti large? :hinhin:
artza
 
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