Appel pour les libertés publiques et syndicales en Algérie

Message par william » 21 Sep 2005, 21:43

nouveaux signatiaires de l'appel : SIPM CNT, UNEF...
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Message par william » 22 Sep 2005, 12:29

NON SATISFAIT DE LA SUPPRESSION DE POSTES DANS LES LYCÉES
Le CLA réunira tous ses délégués le 26 septembre prochain
jeudi 22 septembre 2005.

Le Conseil des lycées d’Alger, qui a organisé, le 19 septembre dernier, un rassemblement devant le siège de l’Inspection académique d’Alger pour protester contre l’ampleur des suppressions de postes dans les lycées occasionnant un surplus d’enseignants durant cette rentrée scolaire, a décidé d’appeler à un regroupement de ses délégués le 26 septembre prochain, et ce, malgré la promesse de l’inspectrice de l’académie de trouver une solution à cette épineuse situation. Les représentants du Conseil des lycées d’Alger (CLA), qui ont été reçus par l’inspectrice de l’académie d’Alger, selon leur déclaration dont nous détenons une copie, n’ont pas été satisfaits du moment que le dernier regroupement organisé visait aussi à dénoncer l’anarchie dans l’application des premières mesures de la réforme dans le secondaire. “Les enseignants se sont retrouvés avec de nouveaux programmes sans qu’ils soient préparés ni consultés. De nouvelles matières comme la technologie et l’informatique ont été imposées aux enseignants sans que cela soit de leur compétence. La précipitation, l’improvisation caractérisent la réforme et les mesures qui l’accompagnent”, écrivent-ils. Plus loin, lit-on dans le même communiqué, “une délégation du CLA a été reçue par Mme l’inspectrice, les délégués lui ont brossé un tableau sombre sur la rentrée scolaire et ont décrit l’ampleur de la précarité et la détresse que vivent les enseignants dans les établissements. Les explications de Mme l’inspectrice sur la gestion de la carte scolaire comme étant une prérogative de l’administration n’a pas convaincu les délégués. Ces délégués ont opposé l’exigence du droit de regard de la commission paritaire dans le mouvement d’affectation des enseignants tout en soulignant que l’enseignant n’a pas un plan de gestion qui crée des bouche-trous, nomadise sa fonction, alourdit son emploi du temps et surcharge les classes. L’inspectrice dans sa réponse, tout en reconnaissant certains dysfonctionnements, a accepté que la commission paritaire siège de nouveau pour étudier la liste des surplus et corriger, dans la mesure du possible, les difficultés de certains lycées. Pour le CLA, cela demeure insuffisant tant qu’un texte n’applique pas les normes standards universelles qui donne aux commissions paritaires un droit de regard sur la carte scolaire et le dispositif de la fermeture, d’ouverture ou de transfert de poste”. Enfin, le CLA estime “que la rencontre avec l’inspectrice n’a pas été satisfaisante, même si elle (l’inspectrice) leur a demandé d’être patients et de lui accorder plus de temps. Une réunion des délégués de tous les lycées d’Alger se tiendra le 26 septembre et abordera les questions d’application des premières mesures de la réforme, de la gestion de la carte scolaire et les revendications d’augmentation de salaires de retraite et de la promulgation du statut de la Fonction publique et du statut particulier. Le 5 octobre, journée internationale de l’enseignant, doit déboucher sur une initiative de mobilisation. M. D.

Article paru dans le soir d’Alger...
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Message par william » 26 Sep 2005, 23:54

Monsieur Yahiaoui Toumi âgé de 51 ans , Conseiller au Syndicat Autonome des Personnels de l’Administration Publique (SNAPAP), résidant à Hadjout wilaya de Tipaza, s’est suicidé la semaine dernière suite aux intimidations et aux harcèlements dont il faisait l’objet de la part de la police de la commune de résidence. Le dernier incident a été la goutte d’eau qui a fait le vase de l’amertume et du désespoir. En effet, il était en compagnie de sa femme et de ses filles lorsque des éléments des services de sûreté l’on frappé et injurié de manière obscène, ceci après avoir placé sous mandat de dêpot le fils de Monsieur Yahiaoui qui tentait de défendre son père. Au service militaire, le fils de Monsieur Yahiaoui était en permission au moment des faits.
Répondre à cet article

communiqué du Snapap
27 septembre 2005, par CNT secrétariat international
La CNT tiens à exprimer ses plus sincères condoléances aux proches de notre camarade Yahiaoui Toumi, disparu dans ces circonstances tragiques. Nous dénonçons par ce message de tristesse et de deuil les formes odieuses qu’ont prises les pressions anti-syndicales et les violences perpétrées à l’encontre de Yahiaoui Toumi. Les personnes qui portent la responsabilité de sa mort devrons, devant les travailleurs, répondre de leurs actes indignes.

Solidarité International des Travailleurs

Dragi Karevski CNT Secrétariat International
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Message par william » 01 Oct 2005, 12:23

une article de Libé plutôt pas mal (pour une fois)

Algérie: «Même les grands-pères décédés ont voté»

Par José Garçon, Libération, 01 octobre 2005

Le référendum sur la paix et la réconciliation aura surtout été pour Abdelaziz Bouteflika l'occasion de se réconcilier avec les vieilles pratiques ­ et scores du parti unique : 97,36 % de oui et 79,76 % de participation, sauf en Kabylie, où il n'a pas atteint 12 %. Les résultats officiels du vote de jeudi auront été au diapason d'une campagne où autobus et fonctionnaires ont été réquisitionnés pour garantir l'enthousiasme des meetings présidentiels.

«Record». Abdelwahab, un militant des droits de l'homme, s'en amuse : «Normal : "on" se retrouve à avoir tous voté, alors que les bureaux de vote de l'Algérois étaient quasi déserts et que, parfois, les gens ne savaient pas où ils se trouvaient. Même les grands-pères décédés ont voté !» Avec son fils, il a passé la journée à «tourner» dans la capitale et sa périphérie. Ils ont fait le même constat que la plupart des observateurs présents à Alger : une affluence bien faible pour une participation si importante. Yazid Zerhouni, le ministre de l'Intérieur, a, lui, insisté sur le score «record d'Alger : 71,83 %», ainsi que sur celui «record» aussi des villes les plus touchées par le terrorisme. Or, l'après-midi du vote, l'AFP notait que les gens s'étaient peu déplacés dans ces villes martyres. Sur la côte ouest d'Alger, des bus frappés du portrait de Bouteflika et du slogan «Pour l'Algérie» faisaient même la navette entre les quartiers populaires et les centres de vote pour rameuter les électeurs...

«Ces résultats, connus d'avance, parlent d'eux-mêmes. [...] Ils ne régleront rien mais vont au contraire aggraver haines et ressentiments. Rien ne sera possible tant que le pouvoir s'obstinera à éluder les racines de la crise et ses responsabilités dans la tragédie que nous venons de vivre», commentait vendredi Hocine Aït-Ahmed, le leader du Front des forces socialistes (FFS), très implanté en Kabylie et qui avait appelé au boycott. De son côté, Saïd Sadi, le leader du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, dans l'opposition depuis sa sortie du gouvernement Bouteflika), dénonçait cette «bouffonnerie» et estimait que «le taux de participation a été multiplié par quatre».

Singulariser la Kabylie. Pour un diplomate de haut rang, c'est la configuration même de la fraude qui est inquiétante. «Le gonflement artificiel de la participation dans tout le pays sauf en Kabylie, où les résultats officiels correspondent grosso modo à la réalité, vise à singulariser cette région et à signifier que "toute l'Algérie a voté pour la paix, à l'exception de la Kabylie" où, a affirmé le ministre de l'Intérieur, "des gens ont tenté de perturber le vote". Cela n'a qu'un objectif : déplacer la crise en opposant Arabes et Kabyles.»

Ce référendum plébiscite permettra-t-il à Bouteflika de tirer un trait sur la sale guerre ? L'adoption de la charte permet d'octroyer une amnistie partielle aux groupes armés islamistes et surtout à des forces de sécurité accusées d'exactions pendant la guerre civile et responsables de la disparition de 15 000 à 20 000 personnes. Rien ne dit pour autant qu'un scrutin, qui plus est au résultat si peu crédible, fera taire la colère des familles de disparus et des victimes du terrorisme qui, pour la première fois, ont travaillé ensemble.

La manière dont ces familles ont été malmenées pendant la campagne référendaire indique que la répression pourrait bien constituer la réponse à leur exigence de «vérité» et de «justice». D'autant que la charte adoptée autorise Bouteflika à agir... en lieu et place des Algériens : «Le peuple mandate le Président pour prendre toutes les mesures visant à concrétiser les dispositions [de la charte].»

Années 70. Le verrouillage de la société auquel on assiste depuis déjà plusieurs mois interdiction aux opposants d'accéder aux médias publics, arrestation de militants, de journalistes, de syndicalistes indépendants... ­ n'incite guère à l'optimisme. «La référence absolue de Bouteflika, ce sont les années 70, estime un économiste. Il nous y ramène de force et nous n'aurons qu'un choix : la répression ou la corruption par l'argent. Comme il y en a beaucoup, c'est difficile de résister. Pour le reste, il risque de transformer des émeutes sociales déjà récurrentes en seul moyen d'expression.»

Une chose est sûre. En position de force grâce aux revenus des hydrocarbures et à la fin de la sale guerre, le président algérien sait pouvoir compter sur la complaisance des grandes puissances. A commencer par la France, qui a salué cette... «consultation démocratique». Les Etats-Unis en ont, certes, fait autant, mais en soulignant : «Il aurait été important que tous les points de vue sur la question vitale de la réconciliation s'expriment publiquement.»
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Message par william » 03 Oct 2005, 21:32

les syndicats algériens suivants ont signé l'appel (et ce n'est qu'un début) : SNAPAP, SNPSSP, CNAPEST, SATEF, SNMCC, SNTE
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Message par william » 05 Oct 2005, 23:00

nouveaux signataires SUD étudiant, l’Emancipation (tendance intersyndicale)
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Message par william » 06 Oct 2005, 09:29

L’appel Algérie présent à Paris lors de la manifestation syndicale du 4 octobre.
jeudi 6 octobre 2005.

Des membres de LA CNT, d’Afrique XX1 et de l’UNEF y ont diffusé plusieurs milliers d’appels, notamment dans les cortèges des grandes centrales syndicales qui ne l’ont pas encore signé (CGT, FO, CFDT, FSU) ainsi que dans des structures plus petites mais dont nous espérons un geste concret. L’accueil par les bases syndicalistes a été souvent positif, voir chaleureux, et nous gardons espoir qu’elles sauront convaincre leur direction de se montrer solidaire de la lutte des syndicats algériens et plus largement du peule d’Algérie.
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Message par william » 11 Oct 2005, 20:12

Déclaration sur les migrants subsahariens
Par Union régionale des syndicats UMT Rabat-Salé-Temara - 8/10/2005

Les enclaves de Ceuta et Melilla, pointes avancées de la présence espagnole en Afrique, offrent aujourd’hui le spectacle hideux et poignant des ravages provoqués par la mondialisation néo-libérale sur le continent africain.

Aux quelques centaines de migrants subsahariens qui sont parvenus, au terme de longues errances à travers déserts et forêts, affaiblis par les privations et les conditions infra-humaines de leur périple, à frapper aux portes du monde développé, l’Europe, secondée par les pays du Maghreb, répond par la répression et les balles, tandis que continuent les disparitions en mer, au large des Canaries ou des côtes andalouses.

Que ces africains fuient un continent rongé par la faim, l’analphabétisme, les épidémies, les guerres et les dictatures, un continent qui, de plans d’ajustement structurel en accords de libre-échange, s’enfonce chaque jour davantage dans le non développement, l’Europe n’en a cure et continue à surélever les grillages et déployer des kilomètres de fils de fer barbelés.

Tandis que les grandes puissances, relayées par la Banque mondiale, multiplient les beaux discours sur l’éradication de la pauvreté, c’est à une véritable éradication des pauvres que l’on assiste, à une guerre, armes au poing, contre quelques poignées de malheureux qui tentent, à mains nues et munis d’échelles de fortune, d’escalader la Forteresse Europe.

Que le Maroc, tout comme ses voisins maghrébins, acceptent aujourd’hui, dans le cadre de la politique d’externalisation, de faire le sale boulot de sous-traitant, de multiplier les expulsions forcées, de planifier la construction de centres de rétention, de faire donner l’armée, la police et la gendarmerie contre des hommes, des femmes et des enfants affaiblis et non armés, voilà qui en dit long sur le degré de collusion des gouvernements du Nord et du Sud dans leur combat contre les peuples, alors que leurs propres ressortissants tentent, eux aussi de fuir le chômage et de gagner au péril de leur vie, la rive Nord de la Méditerranée.

Nous, militants d’Attac Maroc, nous affirmons pour notre part notre condamnation totale de la répression dont sont victimes aujourd’hui, en terre africaine, des êtres humains dont le seul crime est de vouloir trouver du travail et vivre dignement. Nous les assurons de notre pleine solidarité et de notre vigilance par rapport aux dérives racistes qui se font jour.

Nous nous indignons devant les violations répétées du droit des personnes à la libre circulation, du droit d’asile, et du droit à la vie et à la protection, contenus dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ainsi que dans les Conventions internationales.

Nous affirmons notre totale condamnation de l’approche exclusivement sécuritaire du fait migratoire mise en œuvre par les gouvernements du Nord et du Sud dans le cadre du Partenariat euroméditerranéen.

Face au pillage multi-séculaire de l’Afrique, dans le cadre de la colonisation autrefois, et aujourd’hui dans le cadre de l’OMC et des accords de libre échange et des différents accords de partenariat euro-africains, nous réaffirmons que le développement de l’Afrique passe par :
  l’annulation effective et massive de la dette africaine, déjà plusieurs fois remboursée
  l’arrêt immédiat du pillage des ressources africaines par les spéculateurs et les multinationales et la dénonciation de tous les accords bilatéraux et multilatéraux qui l’organisent
  l’arrêt du soutien éhonté dont bénéficient nombre de régimes non démocratiques, corrompus, dictatoriaux, de la part d’une Europe qui se pose en champion de la démocratie
  le respect du droit des peuples à la souveraineté et à la détermination de ses propres politiques et choix économiques.
  L’arrêt du commerce des armes, hautement lucratif pour les industries occidentales, permettant d’entretenir un climat d’insécurité permanente qui, s’il favorise l’ingérence européenne et américaine dans les affaires africaines, plonge les populations dans la peur, le dénuement et l’absence totale d’espoir en une vie digne et décente
  L’affectation des aides au développement à la mise sur pied ou l’extension de services publics, tels que l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable, qui sont les conditions sine qua non d’un décollage économique

A quelques semaines de la célébration des accords de Barcelone qui prétendaient vouloir œuvrer à faire de la Méditerranée une mer de paix, de prospérité et de sécurité partagée, les évènements dramatiques de Ceuta et Melilla viennent jeter une lumière crue sur les réalités qui se cachent derrière les beaux discours.

Face aux collusions entre Etats prédateurs, construisons les solidarités entre les peuples.

Rabat, le 7 octobre 2005
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Message par william » 14 Oct 2005, 09:07

Protestation au ministère de l’enseignement supérieur
La police charge les grévistes
Par Saïd Ibrahim Lu (318 fois)

Le conflit des travailleurs du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a connu une sérieuse escalade hier matin.

Constatant le mutisme des responsables, les protestataires ont décidé de bloquer le ministre devant l’entrée de son bureau. Les contestataires étaient loin de penser que des ordres fermes venaient d’être intimés aux officiers de la police antiémeute.
À 9h30 précises, la police charge sans ménager personne et sans faire de distinction entre les hommes et les femmes. “Nous étions devant la porte du bureau du ministre, lorsque la police est arrivée. Les policiers ont usé de leur matraque sans pitié. Deux femmes ont été tabassées et évacuées vers l’hôpital de Béni Messous. L’une a fait une fausse couche et l’autre a été gardée en observation, étant cardiaque”, déclare un gréviste. Tous les protagonistes se sentent humiliés par une telle attitude. “Nous n’avons rien fait de mal et nos responsables ont fait appel à la police pour nous passer à tabac. C’est du terrorisme administratif. Puisque c’est ainsi, nous ne reprendrons le travail qu’après satisfaction de nos revendications”, ajoute une femme excédée. Cette intervention musclée n’a fait que jeter de l’huile sur le feu. Les grévistes estiment en effet que l’administration menée par un secrétaire général, “envoyé de l’université de Oum El-Bouaghi fait la pluie et le beau temps sans rendre de compte à personne”.
Des langues commencent à se délier et défient le ministre d’ouvrir les dossiers de la gestion de l’Office national des œuvres universitaires et celui de la formation à l’étranger. “Qu’il ose se pencher sur ces épineux dossiers au lieu d’envoyer la police pour mater de simples employés. Nous souhaitons qu’il invite les juges à enquêter sur ces dossiers”, affirme un fonctionnaire de l’enseignement supérieur.
Eu égard à la gravité de la situation, le ministre a enfin accepté de recevoir 5 représentants des travailleurs, mais rien n’a encore filtré sur les résultats de ces pourparlers.
De toute manière, les grévistes sont décidés de camper sur leurs positions d’autant qu’ils ne font que des revendications d’ordre social. “Nous ne réclamons pas d’augmentation de salaire, mais le droit à la dignité. Nous réclamons l’équité pour tous les travailleurs et non la politique de deux poids deux mesures actuellement appliquée”, déclare un protestataire qui tient surtout à préciser : “La police a frappé des cadres universitaires qui ont réclamé des droits pacifiquement. Le pouvoir a accordé les largesses de la réconciliation à ceux qui ont pris les armes.”

Saïd Ibrahim
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Message par william » 16 Oct 2005, 22:10

nouveau signataires, CNT-FAU, FSE, Scalp Réflex...
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