Cyclisme: Petacchi s'impose

[Louis]

Parce qu'il n'y a pas que tristana et le foot (version marseille :headonwall: )

PARAY-LE-MONIAL (Reuters) - La première étape de Paris-Nice était promise à un sprinteur et la logique a été respectée puisque la victoire est revenue à l'Italien Alessandro Petacchi (Fassa Bortolo).


Plus rapide dans les rues de Paray-le-Monial, il a devancé les Australiens Robbie McEwen (Lotto-Domo) et Stuart O'Grady (Crédit Agricole), ce dernier se consolant en s'emparant du maillot jaune de leader par le jeu des bonifications.


Il s'en est fallu de peu, toutefois, que le Français Sébastien Joly ne parvienne à éviter le sprint, le coureur de Jean Delatour ayant été repris à 500 mètres de la ligne d'arrivée.


Cette étape, courue sous un soleil radieux, a été marquée par la faible allure du peloton en raison d'un vent contraire éprouvant, puis par l'attaque depuis la charmante bourgade de Brèves du Béarnais Stéphane Augé, engagé en début de saison par le Crédit Agricole pour mener ce type d'effort.


Le Français a compté dix minutes d'avance avant que le peloton, sous le commandement des formations Fassa Bortolo et Saeco, n'engagent la poursuite.


Repris après 100 kilomètres d'échappée , Augé laissait la place à d'autres Français, Sébastien Joly déjà, puis son équipier Eddy Seigneur, puis Fabrice Gougot (Phonak) et Frank Renier (Brioches La Boulangère).


JOLY Y A CRU


Une attaque plus dangereuse était portée par Richard Virenque, à la recherche d'une place au sein de l'équipe Quick Step qui disputera Milan-San Remo, puis par Joly et Cédric Vasseur (Cofidis).


Les trois hommes comptaient 30 secondes d'avance à 20 kilomètres de l'arrivée et résistaient jusqu'à deux kilomètres tandis que Joly, désireux d'offrir à son équipe Jean Delatour sa première victoire de l'année, poursuivait son effort, apercevait la banderole d'arrivée mais s'avouait vaincu à 500 mètres de la ligne.


"J'ai espéré la victoire et le maillot jaune, expliquait le coureur drômois, je me sentais très fort mais seul contre tous c'était dur. C'est la première fois que je jouais à ce niveau dans une course aussi importante et je me dis que je me sens mieux dans cette équipe."


"Avant, chez Bonjour, tout le monde disait que je ne passais pas les côtes mais personne ne pouvait le savoir puisqu'on ne me m'engageait pas dans les courses dures..."


Joly ne s'inscrit pas parmi les favoris de cette épreuve mais témoigne de la grande vitalité des coureurs français depuis un mois.


La victoire est revenue pourtant à l'Italien Petacchi qui avait déjà connu ça l'an dernier dans Paris-Nice à Saint-Amand-Montrond et Cannes.


Placé lundi matin à Auxerre à 14 secondes de Nico Mattan, vainqueur la veille du prologue, le Toscan a fait un carton plein, refaisant tout son retard grâce aux bonifications des sprints.


Le maillot jaune lui a échappé pour une petite seconde parce que Stuart O'Grady a réussi lui aussi à prendre quelques secondes de bonification.


INCIDENT ENTRE COOKE ET GALVEZ


"L'équipe Fassa Bortolo est ici pour gagner Paris-Nice, explique Petacchi mais tous mes équipiers, hormis Frigo et Kirchen protégés, savaient que je pouvais gagner ici. Après tout le boulot accompli, la moindre des choses était que je gagne !"


Petacchi et O'Grady riaient, McEwen une nouvelle fois battu faisait la moue et Baden Cooke, victime d'un bris de sa roue avant provoquée par une manoeuvre illicite de Galvez (Kelme) à deux kilomètres de l'arrivée, n'était pas loin d'en venir aux mains avec l'Espagnol après la ligne d'arrivée.


Cet incident a eu une conséquence sur la fin de course puisqu'il a scindé le peloton en deux parties.


Si le vainqueur 2002 de Paris-Nice Alexandre Vinokourov parvenait à prendre place dans la première en compagnie de Mattan, Brochard, Halgand, Rebellin, Voigt, Kivilev et Celestino, tous les autres, notamment Frigo, Hamilton, Casar et Chavanel concédaient six secondes qu'il faudra bien reprendre un jour ou l'autre.


La première étape difficile, mardi entre La Clayette et Saint-Etienne leur en donnera l'occasion puisque avant d'atteindre le célèbre Cours Fauriel, il faudra escalader plusieurs difficultés et notamment le Col de la Croix de Chaubouret à moins de 20 kilomètres de l'arrivée.


L'an dernier, Didier Rous et Laurent Jalabert avaient profité de la descente pour s'échapper et recueillir les honneurs. Assistera-t-on à un scénario identique ?

[EZRAROX]

Bonjour,

Si j'avais un peu de temps, et quelques pages à noircir, je vous parlerais...des ateliers d'écriture.