par Ottokar » 13 Sep 2005, 10:35
L'alcool est toujours un problème, quand il est consommé de façon excessive. Or à la fête de l'Huma, on vend, pas cher, des alcools forts, et il y a peu de possibilités de boire autre chose. La plupart des stands offrent un coup à boire car c'est sur la boisson qu'on gagne le plus : sur une bouteille de vin payée 3 € à la production, on fait 10 verres que l'on vend 2 €, le calcul est vite fait : on gagne sans trop de travail 17 €. Pour gagner autant avec des brochettes ou des merguez, faut en cuire ! Résultat : on va saluer les potes d'un stand, on s'offre un coup, puis un autre stand, un autre coup, on dit bonjour à ceux de sa ville, on boit un coup, on s'arrête à la fédé d'où est originaire sa compagne de la campagne (un coup) on écoute de la salsa (un machin au rhum) et c'est comme ça que tu retrouves autant de viande saoûle à la fête. Je l'ai vu aussi à la fête des JC dans le temps, ce qui me choque davantage (ce sont des jeunes).
Aux débuts de la CGT, quand elle était anarcho-syndicaliste, aux temps de Pelloutier et de Griffuehles, la CGT faisait de la propagande anti-alcoolique. Si la fête de l'Humanité n'est pas sponsorisée par Ricard, c'est qu'on voit depuis quelques années "51" sur les noms des allées.
Que cela ne t'empêche pas de "v'nir boire un p'tit coup à la maison !" avec modération, toujours... l'esprit clair, tu réaliseras peut-être que le gauchissement de Marie-George vaut celui de Dalida "paroles, paroles, paroles..."