Bon, v'la la réponse, enfin, un bout.
Pour Txi : tu mélanges deux choses qui sont liées, mais distinctes. D'une part, le fait que les plus grosses entreprises soient celles qui emploient le plus de capital fixe par travailleur (à un moment donné), d'autre part, l'évolution dans le temps du capital fixe employé par travailleur en moyenne, sur toute la société (plus exactement, dans tout le secteur privé). Or, c'est de cela dont il est question quand on discute de la baisse - ou de la hausse - du taux de profit.
Sinon, pour Lucky, je ne trouve pas mieux pour caractériser ta manière de présenter les choses que : "a priori". Tu ne regardes pas la réalité pour chercher à l'expliquer, mais tu déclares la réalité conforme avec des schémas préconçus... même quand elle ne l'est pas.
La croissance du capital - et des travailleurs improductifs - dans les pays impérialistes n'est pas une chose nouvelle. Elle remonte même à l'époque de Marx. Mais en conclure que cela implique automatiquement que le taux de profit baisse, c'est une erreur. Si une fraction importante de ces travailleurs improducfs ont comme fonction d'augmenter la productivité de ceux qui produisent, de diminuer le capital fixe immobilisé, alors au total, le capitalisme peut fort bien s'y retrouver. Et il ne suffit pas d'écrire que :
a écrit :avec la crise une spirale s'est mise en route qui favorise le dévellopement du capital financier au détrimant du capital productif. Le taux de profit étant calculé entre le rapport de la plus value et de l'ensemble du capital qui en profite on voit bien que le TP s'éffondre.
...pour qu'on le voie, parce que justement, depuis 25 ans, on voit très exactement le contraire.
Pour le capital fictif, je ferai un autre post, c'est déjà assez copieux comme ça... :somme: