La Baisse du Taux de Profit

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Jacquemart » 06 Sep 2005, 07:08

Mais encore, Wolf ?
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Jacquemart
 
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Message par pelon » 06 Sep 2005, 08:51

(wolf @ mardi 6 septembre 2005 à 06:00 a écrit :
a écrit :Le taux de profit, c'est pour une période donnée le profit récolté, divisé par le capital investi pour obtenir ce profit. Pour l'ensemble de l'économie, ce capital investi, c'est donc l'ensemble du capital (le productif et l'improductif, celui des usines comme celui des commerces ou des banques), estimé à sa valeur actuelle.


:blink:
Pas d'accord pour compter le capital improductif ?
pelon
 
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Message par Ottokar » 06 Sep 2005, 08:56

Je peux peut-être ajouter un exemple : les bourgeois eux-mêmes font la distinction entre ce qui est "productif" et ceux qu'ils appellent les "improductifs" dans une entreprise. Les "productifs" sont à la chaîne, fabriquent les bagnoles ou les pots de yaourts, les "improductifs" sont dans les bueraux, font la comtabilité, les prévisions, l'organisation, etc. Cela inclut tout le monde, de la secrétaire au patron ! Mais sans improductifs, pas de production. Pourtant le profit se calule patr rapprt à l'esnembe de dépenses, productives et improductives.

Au niveau de la société il en va un peu de même.

Un autre exemple : pour faire la guerre il faut des soldats. Mais pour avoir des soldats, il faut les acheminer, les nourrir, les soigner en cas de blessures, leur fournir des munitions, avoir des ateliers de réparation pour les Humvee ces véhicules blindés avec lesquels ils tirent et tuent tout ce qui bouge en Irak, etc. Il y a le "1er échelon", les combattants, et le "2ème échelon", l'arrière. Mais sans arrière, pas d'avant ! Et une armée, c'est l'ensemble, la capacité d'une armée, c'est celle de l'avant ET de l'arrière, des "productifs" et des "improductifs", ce que Marx appelle les "faux frais" de l'organisation et de la production capitaliste pour revenir au débat.

Une société socialiste se passerait de certains faux-frais (paye du PDG et de ses parasites, banques concurrentes, publicité bourrage de crâne, etc.) pas d'autres (poste de directeur, études de marché = des besoins des gens, organisation, prévision, etc.).

La baisse tendancielle du taux de profit est l'autre versant de la hausse tendancielle de la productivité du travail humain, du fait qu'on a de moins en moins besoin de productifs et qu'on peut avoir de plus en plus d'improductifs, d'enseignants, d'infirmières, de travailleurs sociaux, d'artistes, et qu'en retour leur travail collectif fait monter la productivité du travail humain (avec des prolétaires mieux formés, en meilleure santé, etc.). Une société socialiste verrait le taux de profit tendre vers zéro... c-à-d le travail humain productif nécessaire tendre vers zéro devant les progrès de la technique et de la productivité. Passer de l'ère de la nécessité à l'ère de la liberté, c'est cela aussi.
Ottokar
 
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Message par lucky » 07 Sep 2005, 10:28

Pour répondre en quelques mots à Jacquemart.

C'est justement la distinction entre capital productif et improductif, qui démontre la baisse du taux de profit depuis le début de la crise qui dure depuis disons 30 ans.
Car effectivement seul le capital productif produit de la plus value. Cele-ci est ensuite répartie entre le reste des capitaux non productifs. Et ces capitaux improductifs ne font que gonfler énormément par rapport aux capitaux productifs.

En d'autres terms, avec la crise une spirale s'est mise en route qui favorise le dévellopement du capital financier au détrimant du capital productif. Le taux de profit étant calculé entre le rapport de la plus value et de l'ensemble du capital qui en profite on voit bien que le TP s'éffondre. Ce qui n'empèche en rien la masse des profits d'etre de plus en plus grande. Exemple: Un TP de 40% sur 10 euros représente une masse de profit beaucoup moins grande que un TP de1% sur un milliard d'euros.

Bon, je ne sais meme pas me servir de cet saloperie de clavier, énervant. Sur le capital fictif, je voulais parler des emprunts d'Etats. Les masses de capitaux qui vont là, vu l'endettement croissant des Etats impérialiste ne ne participent pas eux à la répartition de la plus value (heureusement pour ce pauvre TP).A mon avis, ce qui a du énerver Véronique dans sa réponse, c'est que justement dans tes explications on ne voit pas la crise du capitalisme. Pourtant, meme des économistes bourgeois s'inquiètent de cet éfondrement du capital productif par rapport au financier, qui est entrain de scier la branche à laquelle est suspendue l'économie capitaliste. La production est fagocitée par la finance. D'ou le fait que depuis 30 ans les investissements productifs sont très bas, et le chomage élevé. Le capitalisme ne produit plus que pour la bourgeoisie grande et petite, et pour la consommation à crédit.

Voila je ne sias pas comme vous faire des citations encadrés, et je n'arrive meme pas à aller à la ligne, ce qui rendrait le texte plus lisible. Mes excuses!
lucky
 
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Message par lucky » 07 Sep 2005, 10:57

Juste un mot pour dire que je n'ignore pas les autres qui interviennent sur ce sujet, mais j'ai trop de difficultées avec ce clavier pour répondre a tout le monde. Dans une dizaine de jour mon fils cadet vas passer je vais essayer d'avoir un cours.
lucky
 
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