Je crée un autre fil en histoire et théorie pour discuter de la délinquence et ne pas embrouiller ce thread.
Discufred m'a devancé, le fil existe !
(hispa @ vendredi 7 mars 2003 à 16:31 a écrit :a écrit :C'est un raccourci mais en quoi te choque-t-il ?
Exprimé ainsi, je trouve la formule très réac.
Réaco-stalinienne même dirais-je.
Les délinquants sont les ennemis des travailleurs (du peuple aussi ?).
Il y a quand même des différenciations entre les délinquants ou tu parles aussi des gangs et des mafias ?
Combattre ? Qui exactement et comment ?
Quant au choix moral ? Je veux bien et en ces temps sarkoziens tout cela tombe à pic.
Je préviens tout de suite que je n'ai pas de sympathie pour les délinquants et tous ceux qui font chier au quotidien en piquant les bagnoles ou pire. Mais même la bourgeoisie avec son appareil d'Etat fait un distingo et au moins, en théorie, tente d'apporter une réponse diversifié à des délinquances diversifiées aussi.
("NI PUTES NI SOUMISES !" a écrit :
[...] Oppressées socialement par une société qui nous enferme dans les ghettos où s'accumulent misère et exclusion. Étouffées par le machisme des hommes de nos quartiers qui au nom d'une "tradition" nient nos droits les plus élémentaires. [...] Le mouvement féministe a déserté les quartiers.[...]
(stef @ vendredi 7 mars 2003 à 00:29 a écrit :
"Ni putes ni soumises". Le problème ce n'est pas les ghettos délabrés faute de crédits, la liquéfaction des budgets sociaux, les flics au lieu de profs... C'est les mecs en tant que tels.
(stef @ vendredi 7 mars 2003 à 00:29 a écrit :
Où as tu vu que des thèmes pareils soient ceux du mouvement ouvrier ?
( stef @ vendredi 7 mars 2003 à 11:47 a écrit :
Bref sur ce terrain comme les autres, il est nécessaire de défendre un point de vue de classe.
a écrit :" c'est les mecs en tant que tels "
" cette saleté de manif "
" c'est exactement la même merde que SOS racisme (...) j'aimerais bien voir le texte d'appel à cette manif "
a écrit :Pour " Ni Putes ni soumises. Le problème (...) c'est les mecs en tant que tels "
a écrit :[...] Oppressées socialement par une société qui nous enferme dans les ghettos où s'accumulent misère et exclusion. Étouffées par le machisme des hommes de nos quartiers qui au nom d'une "tradition" nient nos droits les plus élémentaires. [...] Le mouvement féministe a déserté les quartiers.[...]
a écrit :La violence envers les femmes, une réalité transnationale et transculturelle ( 1/4 )
La violence s'exprime le plus souvent dans la sphère dite privée (les féministes ont amplement démontré que le « privé » est politique) : par exemple au sein de la famille avec le viol incestueux, les mutilations génitales, l'infanticide, la préférence du fils, les mariages forcés etc., au sein du mariage ou de la relation amoureuse : par exemple, le viol conjugal, les coups, le contrôle psychologique, le proxénétisme, le crime d'honneur, le femicide, etc. La sphère publique est aussi le lieu d'expression de violences envers les femmes comme le harcèlement sexuel ou moral au travail, les agressions sexuelles, le viol collectif, le trafic sexuel, la pornographie, le proxénétisme organisé, l'esclavage, les stérilisations forcées, etc. La violence envers les femmes est plus souvent l'expression de la domination d'un individu mais elle peut aussi être pratiquée de façon organisée par plusieurs hommes ou par un état (viols systématiques en Bosnie et en Haïti). Elle est trop souvent tolérée, excusée ou encouragée par le silence, par les discriminations, par la dépendance des femmes envers les hommes, par des justifications théoriques ou des approches psychologisantes à la source de stéréotypes voulant par exemple que les hommes soient incapables de contrôler leurs pulsions, notamment sexuelles, que les violeurs sont des malades mentaux, que les femmes aiment les « vrais hommes », etc.
Les multiples manifestations des violences envers les femmes
Quelques statistiques mondiales sur la violence envers les femmes (tirées de Sexisme et mondialisation, Marche mondiale des femmes, 2000) :
De 20 à 50% des femmes dans le monde sont victimes à des degrés divers, de violences conjugales.
Dans le monde entier, on évalue à 5 000 le nombre de femmes et de jeunes filles victimes de crimes "d'honneur" par année.
L'UNICEF évalue qu'une femme sur 10 dans le monde est victime d'un viol une fois dans sa vie.
Selon la plupart des études publiées sur le sujet, les femmes violées le sont le plus souvent par un homme qu'elles connaissent.
Le nombre de femmes excisées est estimé à 130 millions dans le monde et tous les ans, près de 2 millions d'autres sont soumises à cette coutume, au rythme d'environ 6 000 cas par jour, soit 5 petites filles par minute.
On estime qu'il y a au bas mot 9 millions de femmes dans l'industrie du sexe. Certaines estimations vont jusqu'à 40 millions à travers le monde.
On estime que l'industrie mondiale du sexe rapporte 52 milliards de dollars chaque année aux réseaux criminels organisés.
Selon les évaluations, 4 millions de femmes et de fillettes sont achetées et vendues dans le monde entier chaque année, à de futurs époux, à des proxénètes ou à des marchands d'esclaves.
Dans la seule région de l'Asie du Sud-Est, près de 70 millions de femmes et d'enfants ont été victimes du trafic sexuel depuis 10 ans.
Plus de 100 millions de filles manquent à l'appel à travers le monde du fait de la préférence accordée au fils.
En Inde, en moyenne cinq femmes par jour sont brûlées pour des motifs tenant à leur dot, et beaucoup d'autres cas ne sont jamais signalés.
Une enquête réalisée dans les quinze états membres de l'Union européenne en 2000 révèle que 2% de travailleuses (=3 millions) ont fait l'objet de harcèlement sexuel au travail et 9% de travailleuses et de travailleurs ont été l'objet d'intimidation et de harcèlement moral.
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