Je ne suis pas d'accord avec ton explication : c'est une illusion de croire que Raffarin pourrait revenir sur l'arnaque du 16 mai pour avoir un "oui" au référendum. Si le gouvernement retire le cadeau du 16 mai aux patrons, ce sera bien pour désamorcer la colère qui rique de résulter de cette journée de travail forcé. Si les médias ramènent tout à la possible victoire du "non", c'est justement pour dissimuler qu'une victoire sur le lundi de pentecote serait une victoire acquise non par le bulletin de vote, mais par la menace de la lutte.
De même tu as tort de croire que les patrons seraient peu contents "qu'on leur ruine leur constitution" : Si les patrons seraient peu contents de voir le "non" gagner massivement, c'est dans la mesure ou la victoire du "non" pourrait signifier une possible envie de se battre de la part des travailleurs. C'est des luttes qu'ils ont peur, et non des résultats électoraux.
Ce qui complique tout, c'est qu'en démocratie les luttes vont de pair avec les résultats électoraux. Les résultats électoraux reflètent plus ou moins l'état d'esprit des travailleurs. Mais les patrons n'ont pas peur du reflet mais bien de leurs ennemis réels, les travailleurs.
Il faut être très clair sur cette explication très doctrinaire

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