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Message par ganyalle » 03 Avr 2005, 15:13

tiens, dans le monde hier, on parle des CAL !


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Les comités d'action lycéens, des groupes à la pointe de la mobilisation
LE MONDE | 02.04.05 | 14h33 • Mis à jour le 02.04.05 | 14h42

Qui sont ces lycéens irréductibles qui occupent leurs lycées et consacrent toute leur énergie à militer contre la loi Fillon ? Thierry Lefebvre, maître de conférences à l'université Paris-VII (Jussieu), a observé, depuis septembre 2004, les plus déterminés de ces militants au travers des comités d'action lycéens (CAL) de Paris. Ni sociologue ni historien, cet universitaire, spécialiste du cinéma et des médias, a travaillé sur les mouvements sociaux, notamment sur les intermittents.

Erratiques, ces comités réapparaissent spontanément à l'occasion de mobilisations : en 1986 contre la loi Devaquet, en 1990 pour demander des moyens pour l'éducation, en 1998 contre Claude Allègre... "Ils se créent en réaction aux syndicats, accusés d'être instrumentalisés par les adultes", explique M. Lefebvre. Les premiers CAL remontent à décembre 1967, contre la guerre du Vietnam. "Les jeunes veulent alors se démarquer de l'UNEF, le syndicat étudiant qui cherche à s'imposer dans les lycées", poursuit l'universitaire. Ils vont jouer un vrai rôle dans les événements de Mai 68.

Depuis l'an 2000, ils ont ressurgi localement. Par exemple à Montpellier et à Rennes, pour protester contre la guerre en Irak et la montée du Front national. A Paris, les CAL se sont reconstitués il y a un an, à l'initiative d'une douzaine de militants, au soir de la manifestation du 6 mars pour la Journée de la femme. "C'était la fin de Luc Ferry et ils se sont joints à quelques manifestations d'enseignants, déclare Thierry Lefebvre. Si la droite avait gagné les élections régionales, il est fort probable que le mouvement aurait pris de l'ampleur dès cette période."


"UNE MULTITUDE DE RÉSEAUX"


Car ces jeunes sont proches de l'extrême gauche, même si tous ne sont pas "encartés". Le noyau dur est composé de militants des Jeunesses communistes révolutionnaires (JCR), d'Alternative libertaire, des Jeunesses communistes (JC) et de "la fraction" de Lutte ouvrière, une tendance minoritaire du parti. "Leurs parents sont souvent engagés politiquement et d'un milieu plutôt aisé", poursuit l'universitaire. Ainsi, des lycées de quartiers favorisés parisiens comme Sophie-Germain, Montaigne, Victor-Hugo sont apparus à la pointe du mouvement, même si d'autres établissements, en banlieue, ont été actifs, comme le lycée Pablo-Picasso de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne).

Combien de lycéens sont-ils concernés ? "Des milliers", selon un de leurs représentants, même s'il est difficile d'obtenir une estimation précise en raison de la spontanéité et de l'absence de structuration de ce mouvement. Car les CAL ne répondent pas à des mots d'ordre venus d'en haut, mais décident d'agir par le biais d'assemblées générales. Elles peuvent concerner un lycée, un groupe d'établissements, ou encore la coordination nationale, qui fédère les CAL de toute la France. "La force de notre coordination, c'est que nous nous réunissons toutes les semaines. Le 12 mars, nous avons décidé l'occupation des lycées. Aujourd'hui, il y en a dans toute la France", explique Samuel Morville, un des fondateurs du CAL parisien, qui a été interpellé par la police jeudi 31 mars lors de la manifestation parisienne, pour un motif qui était encore inconnu samedi matin.

Plus réactifs que les syndicats, les CAL peuvent lancer une action en quelques heures par le biais de SMS ou de communications téléphoniques. Pour Thierry Lefebvre, "ils s'appuient sur une multitude de réseaux amicaux ou affinitaires". Leurs préoccupations vont bien au-delà du retrait de la loi Fillon, ils militent pour "une convergence des luttes", avec le public et le privé. Ils condamnent "la société de précarité et sécuritaire" qui leur est proposée.

Thierry Lefebvre formule une hypothèse : l'opération de sécurisation aux abords des établissements scolaires lancée par le ministre de l'intérieur, Dominique de Villepin, le 6 janvier, aurait déclenché le mouvement contre la loi Fillon.



Gwénaëlle Barzic et Martine Laronche
Article paru dans l'édition du 03.0
ganyalle
 
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Message par gipsy » 03 Avr 2005, 17:39

L'auteur de cet article semble confondre le CAL et la coordination lycéenne.
gipsy
 
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Message par ganyalle » 03 Avr 2005, 19:04

"L'auteur de cet article semble confondre le CAL et la coordination lycéenne. "
L'auteur de l'article ne confond pas le CAL et la coordination lycéenne mais étant donné qu'il interroge les personnes les plus investient dans la coordination, il s'adresse aux personnes du cal
ganyalle
 
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Message par manu31 » 03 Avr 2005, 22:33

(ganyalle @ dimanche 3 avril 2005 à 20:04 a écrit : "L'auteur de cet article semble confondre le CAL et la coordination lycéenne. "
L'auteur de l'article ne confond pas le CAL et la coordination lycéenne mais étant donné qu'il interroge les personnes les plus investient dans la coordination, il s'adresse aux personnes du cal
D'après toi l'article est plutôt juste ou il contient des erreurs?
manu31
 
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Message par ganyalle » 04 Avr 2005, 10:47

Comme tous article de journaux, celui ci contient quelques erreurs mais les choses principal me semble juste.
ganyalle
 
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