Le mouvement lycéen va mourir ?

[DocStarrduck]

J'ai gagné , j'ai gagné !!!
Le mouvement , n'est toujours pas mort .
Le JOKER "Occupation du rectorat de Paris" est un trés bon joker.
Je ne sais pas si les lycéens vont gagner leur combat mais une chose est sur, il se passe quelque chose de bizarre en france , comme un air de MAI 68 .

Dans la compilation "POLICE 3" produit par MENACE RECORDS
Il y a la chanson REVSOLUTION avec comme refrain
"Comme en Mai 68 révolution !"vous pouvez l'écouter ici , c'est la 2
http://www.cmp-prod.com ( Extrait de l'album "La Voix du peuple")

Des lycéens occupent le rectorat de Paris
Le rectorat de Paris était occupé vendredi par "une petite centaine de lycéens et une quinzaine de parents d'élèves qui demandent l'abrogation de la loi Fillon" sur l'Ecole, a-t-on appris auprès du rectorat.

"Actuellement, nous tentons de négocier avec eux un départ pacifique", a expliqué à l'AFP Nicolas Boudot, chef de cabinet du recteur.

Les lycéens, venus de plusieurs lycées parisiens, ont envahi vers 11h00 le hall d'entrée des locaux du rectorat situés avenue Gambetta (XXe).

Le recteur de l'académie de Paris s'est rendu sur place et négociait avec les occupants, a précisé M. Boudot.

Une lycéenne présente sur place a expliqué à l'AFP que les forces de l'ordre étaient très nombreuses autour du rectorat et empêchaient les entrées. Selon elle, les manifestants sont "déterminés à rester jusqu'à ce qu'on nous écoute".

"On demande le retrait du plan Fillon, une éducation moins libérale et que les proviseurs retirent les sanctions contre les élèves qui ont fait grève ou sont allés manifester", a-t-elle ajouté.

Selon le rectorat, les manifestants réclament également la refonte de la carte scolaire parisienne pour la rentrée 2005.

[quijote]

Bien !. vous avez la pêche ! Bravo!

[DocStarrduck]

Avec l'occupations de 3 rectorats en france le même jour.
Le mouvement lycéens s'est radicalisé avant le 2 avril

On peut parler de JOKER "Occupation de rectorat" dont j'ai gagné mon pari =D>

Occupation du rectorat d’Aix-Marseille par des lycéens: trois interpellations
Le rectorat de l’académie d’Aix-Marseille a été occupé pendant trois heures ce matin par une quarantaine de jeunes lycéens et étudiants, finalement délogés sans ménagement par les forces de l’ordre qui en ont interpellé trois.

D’après les flics, les trois jeunes – deux lycéens de 16 ans et un étudiant de 24 ans – devaient être poursuivis pour « coups et blessures sur agents de la force publique. » Deux policiers se sont vu délivrer deux jours d’interruption temporaire de travail.

Les lycéens s’étaient retranchés vers six heures dans les locaux du rectorat, à Aix-en-Provence, après avoir cadenassé et verrouillé toutes les entrées du bâtiment.

Des représentants du syndicat enseignant SNES, ont demandé en fin de matinée la libération des trois jeunes interpellés, lors d’un sit-in devant le commissariat. Ces jeunes devaient être libérés dans l’après-midi sur décision du parquet.

De son côté, le SNES a appelé à protester contre l’intervention violente de la police dans le cadre d’une manifestation contre la loi Fillon organisée samedi à Marseille.

Source : samizdat.net

[Wapi]

En Seine St Denis, le mouvement n'était pas mort non plus ! Au moins 5 lycées bloqués de source sûre, beaucoup d'ambiance devant certains bahuts en tous cas...
Les profs ont au minimum manifesté leur sympathie aux élèves, et les plus réacs rasaient les murs... Dans certains endroits, des grèves de soutien ont été votées, mais les enseignants en lutte sont encore bien minoritaires... ce n'est pas négligeable.

Les manifs de demain seront incontestablement un test pour la poursuite du mouvement... comme l'école touche tout le monde, tout le monde peut venir...

C'est à 15 heures place de la République pour la manif parisienne.

Doc, il n'y a pas un site internet qui centralise les infos ? ... Ca commence à manquer à beaucoup de monde...

Moi aussi j'ai gagné mon pari ! Bravo Doc !

:beer:

[DocStarrduck]

1.En fait le mouvement lycéen n'est pas mort, il est moins médiatisé c'est tout
2.Ci le mouvement lycéen s'est essouflé FILLON ne peut toujours pas soufflé :D
3.Il est trés difficile de savoir a quoi ressemblera le mouvement lycéen demain , la semaine prochaine ou dans un mois, car je crois qu'il est incontrolable et imprevisible , on a tous était agréablement surpris et je crois que c'est la cas depuis le début. :boxing:
4.Je ne sais absolument ce qui se passera demain ou aprés.
5.Si j'était ministre de l'éducation national sous le gouvernement RAFFARIN, voyant comment les lycéens occupent leur mouvement je retirerait vite ma réforme avant que ça pette pour de bon en GREVE GENERAL !

Les lycéens poursuivent leurs actions et manifesteront samedi


vendredi 01 avril 2005 (Reuters - 17:41)




PARIS - Les lycéens ont poursuivi vendredi leur mouvement de protestation, à la veille des manifestations prévues dans neuf régions contre "la casse du service public d'éducation".

Le rectorat de Paris a été occupé en fin de matinée par "une petite centaine de lycéens qui demandaient l'abrogation de la loi Fillon" sur l'école.

Le rectorat a précisé que dix des 109 lycées parisiens avaient été fermés, en raison de l'occupation des locaux par des élèves. Des barrages filtrants ont été installés dans trois autres établissements.

Paris compte 72.000 lycéens et le mouvement d'occupation ne concerne que 300 à 400 lycéens, a souligné le rectorat.

Le Snes-FSU a par ailleurs protesté contre l'arrestation d'un élève du lycée parisien Sophie Germain. Samuel Morville devait être jugé en comparution immédiate vendredi après-midi.

Des actions de blocage ont également eu lieu à Toulouse, Brest, Besançon ou Aix-en-Provence.

A Lille, une centaine de lycéens ont occupé le lycée Pasteur, fermé par son proviseur comme le lycée Montebello, occupé depuis mercredi après-midi par les lycéens opposés à la loi Fillon. Dans les deux établissements, des lycéens ont installé des tentes et ont dormi sur place dans la nuit de jeudi à vendredi.

"L'académie de Lille est l'académie où il y a le plus de suppressions de postes d'enseignants et de conseillers pédagogiques, 940 postes seront supprimés pour la seule académie de Lille", a dénoncé Jean-Paul Caboche, secrétaire départemental de l'UNSA-Nord.

L'Union nationale lycéenne (UNL) et la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) encouragent les occupations de lycées "inaugurées" la semaine dernière.

Elles appellent les lycéens à participer aux "manifestations inter-régionales" du 2 avril rassemblant "tous les acteurs de l'Education nationale" contre l'ensemble de la politique gouvernementale en matière d'éducation.

Des défilés sont prévus à Ajaccio, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Lyon, Marseille, Nancy, Paris, Rennes et Toulouse.

Plusieurs milliers d'élèves estiment que "le mouvement contre la loi Fillon n'est pas mort" grâce aux actions de blocage des lycées, qu'il s'agisse de barricades de poubelles, de chaînes humaines ou métalliques ou d'occupations de lycées.

[DocStarrduck]

Les VENDEENS était contre la révolution française en 1789 en 2005 ils sont contre la réforme FILLON , au OUI ça sent le changement

Deux lycées vendéens bloqués par des lycéens hostiles à la loi Fillon

Deux lycées de La roche-sur-Yon ont été bloqués vendredi matin par des lycéens hostiles à la loi Fillon sur l'école, tandis que la tenue des cours était perturbée par des distributions de tracts dans deux autres lycées de la ville, a indiqué le Rectorat de Nantes. Au lycée Mendès France, 150 à 200 élèves ont empêché l'accès du lycée général aux élèves vendredi matin, tout comme au lycée technique Branly de la cité vendéenne, a ajouté le rectorat. Des perturbations ont également été constatées au lycée Camus de Nantes, bloqué par des groupes d'élèves vendredi matin mais, selon le rectorat "le mouvement est retombé (sur Nantes) par rapport aux jours précédents".

[DocStarrduck]

Violences dans un lycée d'Angers: peine de prison pour un jeune casseur

Le tribunal correctionel d'Angers a condamné vendredi à 4 mois de prison, dont 3 mois et 25 jours avec sursis, pour violences et dégradations, un jeune casseur impliqué dans des échauffourées jeudi au lycée Auguste Jean Renoir d'Angers lors d'une manifestation lycéenne. Le jeune homme, un lycéen de 18 ans, écope en outre d'une amende de 300 euros. Six lycéens, dont cinq mineurs, avaient été interpellés jeudi, après des incidents survenus dans le lycée Auguste Jean Renoir, où ils n'étaient pas scolarisés. Une dizaine de casseurs s'étaient introduits dans l'établissement parmi 400 à 500 manifestants lycéens et avaient brisé des vitres avant de frapper au visage le proviseur, qui tentait de s'interposer. L'un des cinq mineurs a été entendu vendredi par un juge des enfants, et laissé en liberté sous contrôle judiciaire. Il comparaîtra devant le tribunal des enfants le 14 avril pour violences et dégradations. Quatre autres mineurs ont été relâchés et seront convoqués à une date ultérieure devant un juge des enfants pour dégradations.

[DocStarrduck]

Loi Fillon : des actions plus dures
  Occupation de lycées, barrages filtrants, manifestation... Dans toute la France, des centaines de lycéens poursuivent leurs actions pour montrer leur mécontentement contre la politique éducative du gouvernement. 


Ici et là, certains lycéens ne fléchissent pas contre la loi Fillon. Même si la réforme voulue par le ministre de l'Education a été adoptée, le mécontentement continue, et parfois sous des formes plus virulentes que la traditionnelle marche avec forces banderoles et slogans.

Une proviseure molestée

Le fonctionnement d'une vingtaine de lycées parisiens a été perturbé jeudi. Selon le rectorat, "environ 1.500 lycéens sur 72.000 à Paris se sont mobilisés". Une manifestation devait avoir lieu de la place de la République au Panthéon, sans appel des syndicats. Plusieurs lycées ont été fermés par leurs proviseurs. Le lycée Sophie-Germain, évacué mercredi par les forces de l'ordre reste fermé jusqu'à lundi. "La proviseure du lycée Turgot a été molestée par des lycéens, elle a notamment reçu des coups de poing dans la figure alors qu'elle tentait de faire sauter les chaînes et barrières qui bloquaient le lycée dans la matinée", a affirmé le rectorat, qui a estimé que c'était "honteux de la part de lycéens qui se disent responsables et citoyens". Par ailleurs, des barrages plus ou moins filtrants ont été installés devant plusieurs lycées comme Henri IV ou Jean-Baptiste. Des lycéens des Hauts-de-Seine ont également affirmé avoir envahi le campus de l'université Paris X-Nanterre afin de convaincre les étudiants de les accompagner à la manifestation parisienne.

A Bordeaux, une cinquantaine d'élèves du lycée Magendie ont formé une chaîne humaine pour bloquer l'accès de l'établissement. Les lycéens d'une demi-douzaine d'établissements se sont également rassemblés devant le rectorat où une délégation devait être reçue. A Pau, des dizaines d'élèves accompagnés de parents ont campé dans le lycée Saint John Perse. Jeudi matin, ils ont bloqué les grilles de l'établissement, empêchant quelque 350 élèves d'entrer et empêchant la tenue des cours, selon la direction de l'établissement.

"Journée lycée mort"

Poursuite des actions également dans une quinzaine de lycées de la région Midi-Pyrénées où l'on assistait à un retour à la normale dans certains établissements et un durcissement dans d'autres. A la mi-journée, le rectorat faisait état de sept occupations nocturnes dans la région, d'une dizaine de lycées bloqués où les cours n'ont pas lieu et de barrages filtrants dans plusieurs établissements.

A Orléans, 200 jeunes ont défilé dans les rues pour que "la mobilisation continue". "Les cours se poursuivent normalement dans les établissements" a-t-on indiqué au rectorat. Environ 200 lycéens ont bloqué l'entrée des lycées Descartes et Pascal, dans le centre de Tours et dressé "un piquet de grève" pour "une journée lycée mort" selon une porte-parole des lycéens. Des "blocages souples" permettant à ceux qui le souhaitaient d'entrer ou de sortir. Ils n'ont pas empêché la tenue des cours.

(Image d'archives/DR)

[DocStarrduck]

Lycéens, enseignants, parents : Manifestons tous ensemble le 2 avril !
--------------------------------------------------------------------------------

Samedi 2 avril, l'ensemble des organisations syndicales de l'Éducation nationale ainsi que celles des parents d'élèves appellent à une manifestation nationale contre la loi Fillon. Celle-ci a été adoptée par le Parlement le 24 mars dernier, mais un texte de loi même adopté peut être révisé ou remisé au placard si le gouvernement y est contraint. Et c'est bien ce que mérite cette loi Fillon qui annonce une rentrée 2005 pire encore que les précédentes.

Depuis plusieurs mois, le personnel de l'Éducation nationale, enseignants et non-enseignants, les lycéens et les parents d'élèves refusent les projets du ministère. Les lycéens en particulier l'ont fait savoir haut et fort, en manifestant dans la rue de la plupart des grandes villes et, dernièrement, en occupant certains établissements scolaires. Avec les enseignants, ils protestent contre la diminution du nombre de postes d'enseignants, réalisée grâce au non-remplacement des départs en retraite ou par la suppression pure et simple de postes, sous prétexte que le nombre d'enfants d'une classe passe en dessous du seuil limite pour maintenir une classe ouverte avec un poste d'enseignant. Ils protestent aussi contre la diminution du nombre de surveillants et de conseillers d'éducation dans les établissements, et la présence des adultes réduite à peau de chagrin, qui rendent l'encadrement des jeunes de plus en plus difficile.

C'est surtout vrai dans les quartiers les plus populaires, qui auraient besoin que l'école procure aux jeunes un soutien efficace, une aide matérielle et morale, leur permettant de trouver à l'école autre chose qu'une garderie dans l'attente de leurs seize ans, qui marquent la fin de leur scolarité obligatoire, des moyens qui les aident à surmonter les handicaps de leur situation.

Au-delà de quelques aspects positifs de cette loi -et encore faudrait-il qu'existent les moyens de les mettre en oeuvre- comme par exemple l'apprentissage d'une langue vivante très tôt dans la scolarité ou celui de l'informatique (sans parler de la maîtrise du français et du calcul, car si l'école ne permet pas cela, c'est bien qu'elle est dans un état lamentable), les enseignants savent d'expérience que les paroles d'un ministre ne valent rien et que la loi Fillon vise surtout à réduire les moyens consacrés à l'enseignement. Les moyens d'améliorer la situation, le ministre les refuse comme il refuse de reconnaître qu'il y a trop d'élèves par classe, pas assez de classes, pas assez de moyens, pas assez d'aides scolaires, pas assez d'assistantes sociales et d'infirmières affectées aux écoles, pas assez d'enseignants. La loi prévoit encore de les réduire, en tentant d'imposer au personnel des heures supplémentaires.

S'il faut faire des économies, que le gouvernement arrête d'accorder des milliards de subventions aux patrons et qu'il revoie à la baisse le budget de l'armée, totalement inutile, lui!

La priorité, c'est le devenir de la jeunesse, et en particulier de la jeunesse des classes défavorisées. Il faut que ce gouvernement sache que de sa nouvelle loi, personne n'en veut.

La manifestation du samedi 2avril prochain doit être un succès pour empêcher la mise en oeuvre de cette nouvelle loi et imposer une autre politique, et une vraie priorité pour l'éducation!

Lucienne PLAIN

[DocStarrduck]

http://grevistes29.skyblog.com/
http://grevistes33.skyblog.com/


http://camus-en-greve.skyblog.com/

Annonces qui vont paraitre a partir de LUNDI dans LIBERATION !

Nous, lycéens, demandons au gouvernement, en vue de la mobilisation croissante, de rouvrir les débats sur de nouvelles bases ; nous fondons nos espoirs sur un véritable dialogue : le mépris de nos revendications équivaudrait à un refus de la démocratie ! Vous ne pouvez plus fermer les yeux face à la nouvelle réflexion lycéennes sur le projet de loi !
Signé : Les lycéens inquiets


Nous refusons une orientation selon les besoins prévisibles de la société, et demandons que l'Education Nationale soit régie par les valeurs de la démocratie et concourre à la formation de l'esprit critique et de la citoyenneté réfléchie.
Signé : les lycéens inquiets.

Nous dénoncons le manque de réforme véritable, le manque d’ambition de cette loi qui ne propose aucune refonte conséquente du systéme et se contente d’aides annexes comme le programme personnalisé de réussite éducative, ou des heures de soutien ; et qui permet au ministère de l’Education de se désengager de certaines obligations grace à la « liberté pédagogique » accordée aux professeurs et grace au « conseil pédagogique » instauré dans chaque établissement.
Signé : les lycéens inquiets.