Chomage en hausse.

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Nouvelle et forte hausse du chômage

Le nombre de demandeurs d'emploi a progressé de 0,7%, soit 17.000 personnes, en janvier par rapport à décembre 2002, pour s'établir à 2.323.800, soit 9,1% de la population active.


Nouvelle hausse importante du chômage en janvier en France: le nombre de demandeurs d'emploi a progressé de 0,7% le mois dernier par rapport au mois de décembre, pour s'établir à 2.323.800, selon les chiffres communiqués par le ministère des Affaires sociales.
Le nombre de personnes à la recherche d'un emploi, qui s'élevait à 2.306.800 fin décembre, a donc augmenté de 17.000 d'un mois sur l'autre.
En revanche, le taux de chômage au sens du BIT (Bureau international du travail) restait inchangé à 9,1% de la population active.
Le chômage des jeunes a augmenté de 2,4% et celui des «adultes» de 0,8% alors que le nombre des demandeurs d'emploi âgés de plus de 50 ans diminuait de 1,3%.

377.900 demandeurs s'inscrivent

Le chômage de longue durée a globalement progressé: 680.500 demandeurs d'emploi étaient inscrits depuis au moins un an à l'ANPE (Agence nationale pour l'emploi). Mais, à l'intérieur de cette catégorie, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits depuis plus de trois ans a poursuivi sa baisse (moins 1,3%).
Au total, au cours du mois de janvier, 377.900 demandeurs d'emploi se sont inscrits à l'ANPE, soit une hausse de 1% par rapport au mois précédent, tandis que 342.700 en sont sortis, soit une baisse de 4,1%.
Les inscriptions à l'ANPE consécutives à un licenciement économique ont diminué de 6,8% alors que celles faisant suite à une fin de contrat à durée déterminée (CDD) étaient en hausse de 3,8% et que les premières inscriptions progressaient de 3,9%.

Le troisième mois consécutif

Les entrées en stage ont fortement augmenté (plus 19%).
Le mauvais chiffre de janvier représente la troisième hausse mensuelle consécutive du chômage en France. Le nombre de demandeurs d'emploi avait progressé de 0,8% en décembre et de 0,6% en novembre.
Le chômage était reparti à la hausse en novembre, après trois mois de stabilité, eux-mêmes consécutifs à 15 mois d'augmentation modérée mais continue.
La publication de ces chiffres par le ministère des Affaires sociales était théoriquement prévue vendredi à 8h45, mais, à la suite de France 2, plusieurs médias ont brisé l'embargo. AP