Bof il a pas forcement tort tout est question de definition....
C'est quoi la gauche du ps ???
La ligue ? :whistling_notes:
:harhar: mheu non ...c t une blague :rofl: :bleh:
a écrit :De : informations democratie-socialisme.org
Date : Mon, 14 Mar 2005 09:00:17 +0100
Objet : Communiqué, Gérard Filoche, D&S n°123, le 14 mars 05
Ca bouge dans le privé comme dans le public !
Le mouvement social et la peur du “non” le 29 mai prochain, ensemble, imposent à Chirac de reculer un peu...
Mais Chirac n'offre que des négociations incertaines (et seulement 1 % de hausse des salaires ?) aux 5 millions de salariés du secteur public et des trompe-l'oeil (la "participation" ?) aux 15,5 millions de salariés du secteur privé.
Pourtant jamais la France n'a été aussi riche, jamais la "cagnotte privée" n'a été aussi immense, des dizaines de milliers d'euros ont été récoltés par les entreprises en 2003 et 2004, profits non ré-investis, profits distribués aux seuls actionnaires...
Il faut augmenter fortement les salaires pour redistribuer largement les richesses que les salariés ont créées (ainsi que le proclament les salariés de Conforama, massivement, et de façon exemplaire, en grève).
Ca bouge dans le privé, et tant mieux, car l'occasion est là, le moment est là pour faire reculer le Medef, pour imposer un "Matignon" des salaires, en même temps que la défense des 35 h et de l'emploi.
En 2003, Raffarin répondait avec morgue “ce n’est pas la rue qui gouverne”, et en 2004 il a été battu dans les urnes, il faut donc continuer dans la lutte et dans le prochain vote.
Ces revendications sociales et le rejet du traité constitutionnel libéral sont directement connectées, liées, soudées...
La politique de Chirac-Raffarin depuis trois ans, est celle que veut institutionnaliser la Constitution de Giscard : la directive Bolkestein est toujours en selle, elle veut baisser les salaires, mettre en “concurrence libre et non faussée”, les salariés de l'est de l'Europe et ceux de l'ouest en instaurant le “principe du pays d’origine”. La directive Bolkestein est contenue, fondée juridiquement dans le projet de constitution qui "interdit toute entrave à la liberté d'établissement". L'allongement de la durée du travail (opt out) c'est l'accomplissement de "l'interdiction d'harmoniser les législations sociales et fiscales" telle que l'impose le projet de constitution. La constitution veut soumettre les “services d’intérêt économique général” à la compétitivité financière.
Ceux qui ont manifesté et fait grève le 10 mars et les 70 % de français qui les ont approuvé, vont lire le projet de constitution et constater que tout ce qu’ils combattent est dedans.
Non seulement, c’est dedans, mais il s’agit d’ériger cela en carcan institutionnalisé pendant 50 ans, et même de ne plus pouvoir le changer sauf à l’unanimité de 25 pays.
Le 29 mai prochain, ce doit être un seul et même non : à la politique de Chirac et à sa constitution libérale !
Gérard Filoche, le 14 mars 2005
a écrit :Gaby! historiquement les trotskistes ont toujours milité avec ceux qui étaient en rupture partiel, à gauche des appareils.
(Crockette @ mardi 8 mars 2005 à 22:34 a écrit : Cela dit je tire qd même mon chapeau à ces gens qui se battent contre un "centrisme" des idées politiques sans précédent, ds l'histoire du PS, si Hollande reste le chef, le ps français, ce sera pire qu'en Allemagne et en G-B.
Donc les gens qui s'opposent à lui je ne peux que les respecter même si je n'approuve pas leurs idées.
D'ailleurs à terme ptêtre que le PS va se scinder...il ya encore quelques gens de gauche au ps même s'ils ne sont pas communistes.
Pour répéter le congrès de Tours de 1920 ? Non merci, faut pas toujours boucler non plus ! Il faut savoir boucler la boucle ! Non ? Après si l'on veut enclencher une révolution permanente, ça doit être assez difficile, mais jouable, non ?
(Valiere @ mardi 15 mars 2005 à 09:30 a écrit : C'est une nouvelle période qui s'ouvre, une crise au PS peut engendrer l'émergence d'une recomposition à gauche.
Mouais, eventuellement, bien que le plus forte probalité c'est que les ambitions des uns et des autres mette de l'ordre dans tous çà.
Mais la vraie question, c'est une "recomposition" vers quoi ? Qu'est ce que des bouts decomposés d'un parti, qui a gouverné loyalement au service des patrons pendants des années, peut bien "recomposer" ? :blink:
Plutot que de recomposition, jeparlerais plutot de "ripolinage"
(Valiere @ mardi 15 mars 2005 à 10:58 a écrit :Des centaines, des milliers de militants ont quitté l'extrême gauche pour aller au PS, d'autres se sont radicalisés. Il s'agit là d'une réalité incontournable, sauf une myopie politique gravissime peut cacher ceci.
a écrit :Ces militants qui ont quitté l'extrême-gauche ne sont pas toujours les moins hostiles aux idées révolutionnaires. Ils ne sont pas spécialement un gage pour l'avenir. Je compte plus sur la jeunesse ouvrière qui n'est peut-être pas politisée mais n'est pas revenue de tout, blasée ou corrompue.
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