Le mouvement lycéen continue

Message par nitwoh » 11 Mars 2005, 00:24

=D> je vote pour "le goudron et les plumes", après déculottage :17:
nitwoh
 
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Message par gipsy » 11 Mars 2005, 10:16

[quote=" (Koceila @ jeudi 10 mars 2005 à 19:45"]
Quote AFP:

[quote=" "]
[b]Controverse sur les violences lors de la manifestation lycéenne à Paris [/b]



PARIS (AFP) - Des enseignants, des manifestants et des parents ont dénoncé les violences qui ont émaillé la manifestation de lycéens mardi à Paris et la "passivité" de la police, qui pour sa part se défend en invoquant les risques de dérapage.

Un collectif d'enseignants franciliens d'extrême gauche a dénoncé jeudi les conditions dans lesquelles ces violences se sont déroulées évoquant la possibilité de "provocation organisée pour contrer l'important développement de la mobilisation lycéenne".

Il a dénoncé "l'annonce de violences avant même la manifestation par (le ministère de) l'Intérieur" ou le "verrouillage policier de toutes les rues latérales sur le trajet empêchant de quitter la manifestation" comme la "non-intervention des forces de l'ordre quand les lycéens se sont fait agresser à quelques mètres d'eux".

La famille d'un lycéen, Tristan G., 16 ans, a lancé un "appel à témoins" après que l'adolescent eut été hospitalisé mardi après avoir été légèrement blessé lors d'une agression.

"Des bandes sont venues en nombre pour attaquer les manifestants et le très faible nombre de policiers blessés montrent bien qu'ils étaient là précisément dans le but de +casser+ du lycéen", a assuré sa famille.

"Il semble que la police était parfaitement au courant de leur venue et les a laissés faire pour briser la contestation lycéenne", a-t-elle ajouté.

Plusieurs officiers de police présents à la manifestation, spécialistes des violences urbaines, ont affirmé à l'AFP que la venue de casseurs -un millier sur un total de 9.000 manifestants selon son comptage- "avait été prévue et anticipée" et ont farouchement rejeté ces accusations.

"Interpeller avant, difficile", explique un officier des renseignements généraux. "En flagrant délit, dans la foule, c'est un risque de dérapage, d'émeute" et "c'est le B.A.BA du service d'ordre en pareils cas".

Dominique Achispon, du Syndicat national des officiers de police (SNOP, majoritaire), a déclaré à l'AFP que des "instructions" étaient données dans ce sens, ce qu'il estime "logique".

La préfecture de police de Paris (PP) s'est félicitée mardi soir du dispositif de sécurité mis en place "en liaison étroite avec les organisateurs".

Elle a constaté l'intrusion "d'éléments perturbateurs" dans le cortège, difficiles à détecter car ils avaient l'âge des manifestants et ont "donc pu infiltrer la manifestation sans réels problèmes".

Lors des manifestations du 15 février et de mardi à Paris, des journalistes de l'AFP ont assisté à une quinzaine d'agressions -souvent à coups de pied et de poing- commises, dans leur majorité, par de jeunes garçons d'origine africaine contre des jeunes filles et des jeunes gens blancs pour leur dérober leur téléphone portable.

Trente-deux jeunes gens, soupçonnés d'avoir agressé des lycéens, ont été placés en garde à vue à la suite des incidents. Ils sont soupçonnés d'avoir accumulé provocations et incidents tout au long du cortège, multipliant notamment les vols de téléphones portables.

Ces incidents ont entraîné la dispersion prématurée de la manifestation aux deux tiers de son parcours, à l'appel des organisations syndicales lycéennes organisatrices Fidl et UNL.[/quote]


Que pensez-vous de cet article?

En tous cas, aujourd'hui je n'ai pas vu de casseurs à la manif!

si il y avait des asseurs aujourd'hui. il suffi d'avoir passer la manif dans le cortège lycéens pour s'en rendre compte. Mais cette fois le SO lycéen était bien mieuxorganisé. par conséquent ils ont été marginalisé.
gipsy
 
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Message par Gaby » 11 Mars 2005, 10:42

(gipsy @ vendredi 11 mars 2005 à 10:16 a écrit :
(Koceila @ jeudi 10 mars 2005 à 19:45 a écrit : Quote AFP:

a écrit :Controverse sur les violences lors de la manifestation lycéenne à Paris



PARIS (AFP) - Des enseignants, des manifestants et des parents ont dénoncé les violences qui ont émaillé la manifestation de lycéens mardi à Paris et la "passivité" de la police, qui pour sa part se défend en invoquant les risques de dérapage.

Un collectif d'enseignants franciliens d'extrême gauche a dénoncé jeudi les conditions dans lesquelles ces violences se sont déroulées évoquant la possibilité de "provocation organisée pour contrer l'important développement de la mobilisation lycéenne".

Il a dénoncé "l'annonce de violences avant même la manifestation par (le ministère de) l'Intérieur" ou le "verrouillage policier de toutes les rues latérales sur le trajet empêchant de quitter la manifestation" comme la "non-intervention des forces de l'ordre quand les lycéens se sont fait agresser à quelques mètres d'eux".

La famille d'un lycéen, Tristan G., 16 ans, a lancé un "appel à témoins" après que l'adolescent eut été hospitalisé mardi après avoir été légèrement blessé lors d'une agression.

"Des bandes sont venues en nombre pour attaquer les manifestants et le très faible nombre de policiers blessés montrent bien qu'ils étaient là précisément dans le but de +casser+ du lycéen", a assuré sa famille.

"Il semble que la police était parfaitement au courant de leur venue et les a laissés faire pour briser la contestation lycéenne", a-t-elle ajouté.

Plusieurs officiers de police présents à la manifestation, spécialistes des violences urbaines, ont affirmé à l'AFP que la venue de casseurs -un millier sur un total de 9.000 manifestants selon son comptage- "avait été prévue et anticipée" et ont farouchement rejeté ces accusations.

"Interpeller avant, difficile", explique un officier des renseignements généraux. "En flagrant délit, dans la foule, c'est un risque de dérapage, d'émeute" et "c'est le B.A.BA du service d'ordre en pareils cas".

Dominique Achispon, du Syndicat national des officiers de police (SNOP, majoritaire), a déclaré à l'AFP que des "instructions" étaient données dans ce sens, ce qu'il estime "logique".

La préfecture de police de Paris (PP) s'est félicitée mardi soir du dispositif de sécurité mis en place "en liaison étroite avec les organisateurs".

Elle a constaté l'intrusion "d'éléments perturbateurs" dans le cortège, difficiles à détecter car ils avaient l'âge des manifestants et ont "donc pu infiltrer la manifestation sans réels problèmes".

Lors des manifestations du 15 février et de mardi à Paris, des journalistes de l'AFP ont assisté à une quinzaine d'agressions -souvent à coups de pied et de poing- commises, dans leur majorité, par de jeunes garçons d'origine africaine contre des jeunes filles et des jeunes gens blancs pour leur dérober leur téléphone portable.

Trente-deux jeunes gens, soupçonnés d'avoir agressé des lycéens, ont été placés en garde à vue à la suite des incidents. Ils sont soupçonnés d'avoir accumulé provocations et incidents tout au long du cortège, multipliant notamment les vols de téléphones portables.

Ces incidents ont entraîné la dispersion prématurée de la manifestation aux deux tiers de son parcours, à l'appel des organisations syndicales lycéennes organisatrices Fidl et UNL.



Que pensez-vous de cet article?

En tous cas, aujourd'hui je n'ai pas vu de casseurs à la manif!

si il y avait des asseurs aujourd'hui. il suffi d'avoir passer la manif dans le cortège lycéens pour s'en rendre compte. Mais cette fois le SO lycéen était bien mieuxorganisé. par conséquent ils ont été marginalisé.

C'était quand même pas évident pour le SO lycéen, les chaines se rompaient régulièrement... Y'a un gros progrès mais sans le coup de main des SO mobiles, c'aurait été une belle galère.
Enfin après le pont qui a été vraiment remuant, on a été relativement tranquille.
En photo, des collégiens... qui par la suite se sont retrouvés à faire la chaine. C'est vous dire l'organisation bafouillante.

Mais il y a du progrès.


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Message par mélusine » 11 Mars 2005, 15:17

le témoignage de valière, c'est mad max
Difficile pour moi de qualifier ces momes. "Racailles" et "canailles", ca ne va pas. Sans doute "merdeux". Et un peu lumpen même si un bon nombre sont scolarisés et que leurs parents travaillent pour beaucoup.
Reste à analyser leur désocialisation et leur absence totale de repères. Et comprendre quoi faire. Laisser faire serait pire que tout. Sortor des matraques comme le SO de la CGT ressemble un peu trop au flic...
C'est aussi un voeu pieux d'imaginer une auto-oprganisation des lycées. Je me souvines de mes propres manifs à moi, à Chambéry, c'était joyeusement bordélique. et je pense que le nombre de jeunes politiqement organisés est encore plus faible qu'il ya 12 ans
mélusine
 
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Message par quijote » 11 Mars 2005, 15:55

(mélusine @ vendredi 11 mars 2005 à 15:17 a écrit : le témoignage de valière, c'est mad max
Difficile pour moi de qualifier ces momes. "Racailles" et "canailles", ca ne va pas. Sans doute "merdeux". Et un peu lumpen même si un bon nombre sont scolarisés et que leurs parents travaillent pour beaucoup.
Reste à analyser leur désocialisation et leur absence totale de repères. Et comprendre quoi faire. Laisser faire serait pire que tout. Sortor des matraques comme le SO de la CGT ressemble un peu trop au flic...
C'est aussi un voeu pieux d'imaginer une auto-oprganisation des lycées. Je me souvines de mes propres manifs à moi, à Chambéry, c'était joyeusement bordélique. et je pense que le nombre de jeunes politiqement organisés est encore plus faible qu'il ya 12 ans

Je ne partage pas ton angélisme , même si tu as raison sur certains points : désocialisation , perte de repères , certes . Mais là en l 'occurence , nous avons affaire à une situation concrète : comment empêcher que ces bandes de " merdeux nervis , ne sabotent la manif , et s 'en prennent physiquement à des jeiunes garçons et filles qu 'ils terrorisent?J( il y a eu des cas de jeunes frappés violemment , lynchés presque .)
Avec ces " bandes " lumpen point d 'indulgence : il faut que , outre la nécessaire "auto organisation ", ils soient durement virés , sans indulgence ,sans état d'âme . Ces voyous , même si certains sont des lycéens ( ce qui ne les excuse pas , au contraire ) . sont la pire menace pour le mouvement , un facteur de démoralisation .
quijote
 
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Message par Barikad » 11 Mars 2005, 17:38

Des bandes qui attaquent des manifs sont a considerer comme des ennemis, point ! Après on peut toujours discuter d'une société qui favorise ces comportement de requins, le culte de l'argent facile, et tout ce qu'on veut. Cela vaut pour des colloques de sociologie. Parceque sur le terrain, la réalité, c'est qu'ils attaquent des manifestations, decouragent, peut etre pour longtemps, ceux dont c'est la premiere experience de manif. Aucune indulgence n'est possible, il faut les virer physiquement, quand c'est possible, et sans pitié. Et melusine, tu est tres bien placé pour savoir qu'il n'y a pas que le SO de la CGT a utiliser des "objets contendants", et hier, c'etait pas la CGT qui faisait le "menage", mais l'UNSA (des flics) et la FSU.
Barikad
 
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Message par mélusine » 12 Mars 2005, 17:45

Promis juré, je ne suis pas angélique. avec mon pseudo, peut-être féérique et encore... :-P
Je ne disais pas qu'il ne fallait rien faire. Je critiquais juste l'objet contondant "matraque", pour cause de ressemblance avec les instruments utilisés par les flics.... Un bâton de drapeau (comme ceux que la LCR avait à certaines manifs palestines)n'a pas cette ressemblance.
Pour moi, il ya deux problèmes:
1 immédiat: comment portéger les manifs: dans ces cas-là, je ne dis pas que latter n'est pas nécessaire et qu'il faut aller voir ces "caseurs" et leur dire "mes frères, c'est pas très politique ce que vous faites", je sais bien qu'on ne vit pas au pays des bisounours.
2 à long terme: comment pouvons nous "repêcher" une partie de ces momes et être suffisamment convaincants pour redonner un peu de repères.

Bref, ce n'est pas simple.
et il me paraît primordial de se poser les deux questions en même temps, sous peine de risquer de dériver
mélusine
 
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Message par Gaby » 12 Mars 2005, 17:56

(mélusine @ samedi 12 mars 2005 à 17:45 a écrit : Je ne disais pas qu'il ne fallait rien faire. Je critiquais juste l'objet contondant "matraque", pour cause de ressemblance avec les instruments utilisés par les flics.... Un bâton de drapeau (comme ceux que la LCR avait à certaines manifs palestines)n'a pas cette ressemblance.

Pardon ? Quel est le débat là ? :blink:

a écrit :Pour moi, il ya deux problèmes:
1 immédiat: comment portéger les manifs: dans ces cas-là, je ne dis pas que latter n'est pas nécessaire et qu'il faut aller voir ces "caseurs" et leur dire "mes frères, c'est pas très politique ce que vous faites", je sais bien qu'on ne vit pas au pays des bisounours.
2 à long terme: comment pouvons nous "repêcher" une partie de ces momes et être suffisamment convaincants pour redonner un peu de repères.

Bref, ce n'est pas simple.
et il me paraît primordial de se poser les deux questions en même temps, sous peine de risquer de dériver

La réponse à ton deux est de faire respecter la manifestation avec une défense musclée. Dans l'urgence et la pagaille, le seul moyen de communiquer est de ne pas passer pour des rigolos. Avant de penser à convaincre les malfrats que le capitalisme a modelé, il s'agirait quand même de ne pas décourager les lycéens mobilisés qui pourraient être dépités par de mauvaises premières expériences. Et dans la pratique, ça s'est malheureusement vérifié avec un essoufflement sensible à Paris.
Gaby
 
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