La situation en Bolivie

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Message par emman » 09 Mars 2005, 17:14

a écrit :Bolivie: Carlos Mesa, président renforcé après le rejet de sa démission par le Parlement

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LA PAZ (LatinReporters.com) - Carlos Mesa reste président de la Bolivie avec une autorité renforcée après le rejet unanime de sa démission, mardi à La Paz, par les députés et sénateurs lors d'une session extraordinaire du Congrès. Un "Accord pour la nation" assure au président Mesa un ample soutien parlementaire. Mais l'accord, lui, n'est pas ratifié par la gauche amérindienne et les convulsions sociales risquent donc de se poursuivre.

A peine confirmé par le Congrès, Carlos Mesa s'y rendait à pied en traversant la place Murillo sous les acclamations de la foule. Devant les parlementaires, il s'adressait à la nation, appelant les Boliviens à manifester publiquement, jeudi à midi par des rassemblements pacifiques, contre les barrages routiers dressés par la gauche autochtone.

Paralysant à nouveau des axes essentiels du pays et menaçant l'approvisionnement des villes depuis près de deux semaines, ces barrages et d'une manière générale le jusqu'au-boutisme de la protestation dirigée par des leaders indiens avaient servi de prétexte à la démission, sans doute tactique, que le président Mesa annonçait dimanche soir dans un discours radio-télévisé.

Le député Evo Morales, indien de l'ethnie aymara, chef des "cocaleros" (cultivateurs de coca) du Chapare et leader du Mouvement vers le socialisme (MAS) exige une quasi nationalisation du gaz et du pétrole boliviens par une loi qui imposerait aux multinationales des royalties à la production de 50%. Les réserves de gaz naturel de la Bolivie sont les plus importantes d'Amérique du Sud après celles du Venezuela.

Un pôle brûlant de contestation se maintient par ailleurs à El Alto, cité-dortoir de 700.000 habitants, dont une majorité d'Indiens Aymaras, à 14 km de La Paz. Le président de la Fédération des comités de quartier (juntas vecinales) d'El Alto, l'autochtone Abel Mamani, réclame l'expulsion immédiate de la multinationale française Suez-Lyonnaise des eaux. Il. accuse sa filiale bolivienne Aguas del Illimani de laisser 200.000 habitants d'El Alto sans eau courante et sans connexion aux égouts.

Visiblement satisfait, à en juger par son sourire triomphant, de la ratification parlementaire de son mandat présidentiel, Carlos Mesa a expliqué aux Boliviens que l'annonce de sa démission avait permis "d'obliger le pays à marquer un temps d'arrêt et à réfléchir, ... car j'avais l'intime conviction que le pays arrivait au point mort".

Accusant nommément Evo Morales, le président Mesa a dénoncé "la spirale d'intolérance" entretenue par des secteurs radicaux "qui croient que l'unique moyen d'atteindre leurs objectifs est la violence, la pression, le blocus du pays".

"L'Accord pour la nation" ratifié par la majorité parlementaire -cet accord était une condition posée par Carlos Mesa à sa propre continuité- prévoit l'adoption d'une loi sur les hydrocarbures combinant protection des investissements des multinationales et plus large participation de la Bolivie aux revenus du secteur..

L'élection au suffrage universel des gouverneurs des neuf départements boliviens, un référendum sur l'autonomie régionale, la convocation d'une Assemblée constituante pour réviser la Constitution, ainsi que la promotion de la production et de l'emploi sont les autres éléments essentiels de l'accord.

Indépendant de 51 ans, historien et ex-journaliste de télévision ne relevant d'aucun parti, Carlos Mesa se retrouve ainsi, paradoxalement, soutenu par une majorité parlementaire d'une ampleur rare en Bolivie. Vice-président de la République jusqu'en octobre 2003, il avait alors accédé à la présidence presque malgré lui après la fuite aux Etats-Unis du président conservateur Gonzalo Sanchez de Lozada, chassé par des manifestants révoltés par la misère du pays le plus pauvre d'Amérique du Sud, malgré la richesse de ses gisements de gaz naturel.

"L'Accord pour la nation" n'a pas été signé par les deux partis de la gauche ethnique, le MAS d'Evo Morales et le MIP (Mouvement indigène Pachakuti) de Felipe Quispe. Ils ne rassemblent que 33 des 130 députés, alors que plus de 60% des Boliviens sont Amérindiens.

Mais la capacité de mobilisation des leaders autochtones, surtout celle d'Evo Morales, qui créa la surprise en frôlant la victoire à l'élection présidentielle de 2002, est très supérieure à leur pouvoir parlementaire.

Socialiste, centralisateur, partisan de la nationalisation des ressources naturelles et donc opposé à la philosophie de "L'Accord pour la nation", le MAS d'Evo Morales affirme qu'il continuera à protester à coups de manifestations et de barrages sur les routes.

"Non aux barrages. Non au blocus de la Bolivie" lançait Carlos Mesa, mardi soir à La Paz, du haut du balcon du palais présidentiel. La foule l'acclamait. Dimanche, lundi et mardi, des milliers de Boliviens avaient réclamé dans plusieurs villes son maintien à la présidence.

Que surgisse aussi dans des zones andines cette mobilisation populaire apparemment hostile aux tactiques musclées de la gauche ethnique est pour la Bolivie une donnée politique nouvelle.

LatinReporters.com est un collectif de journalistes qui analysent l'actualité latino-américaine et espagnole. Le texte de cet article peut être reproduit librement s'il est clairement attribué à LatinReporters.com avec lien actif vers ce site sur le mot LatinReporters.com
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Message par Mariategui » 09 Mars 2005, 22:29

Pour info, position de la LOR-ci

a écrit :Correspondencia de Prensa
[Año II - Nº 1087- Marzo 8 - 2005]
Boletín difundido por la red solidaria de revistas de la izquierda radical
Movimiento [www.revistamovimiento.com.br] La Breche [www.alencontre.org]
Desde los 4 Puntos [www.convergenciasocialista.org.mx] Carré Rouge [www.carre-rouge.org]
Marxismo Revolucionario Atual [www.marxismorevolucionarioatual.org] International Socialist Review [www.isreview.org]
Edición y suscripciones, Ernesto Herrera: [url=mailto:germain@chasque.net]germain@chasque.net[/url]

Bolivia

Declaración política de la Liga Obrera Revolucionaria *

La Paz, 7 de marzo 2005

Ni Mesa, ni el Parlamento, ni elecciones anticipadas!! Que se vayan todos!!
Por una Asamblea Popular! ¡Coordinar y unificar la movilización!!
Preparar la lucha por el gobierno obrero y campesino!!

Al hablar por TV anoche, Carlos Mesa se jugó a “patear el tablero político” con su amenaza de renuncia en medio de una convulsiva situación nacional. Con estas palabras:”he decidido presentar mi renuncia ante el país, como demanda la constitución, a través del Congreso, para que éste la considere”, finalizó su discurso de ayer tras casi 40 minutos de despotricar contra la movilización y las demandas populares y quejándose de que “no lo dejan gobernar”. Frente a esta situación, decimos:

1º Repudio al chantaje presidencial contra los trabajadores y el pueblo. Todo el discurso giró en enérgicas acusaciones a los “movimientos sociales”, contra los trabajadotes, los campesinos y pueblos originarios, contra el pueblo humilde y trabajador que como en El Alto, se moviliza por sus impostergables necesidades y más sentidas reivindicaciones, como es la recuperación del gas o del servicio de agua, entregados a las transnacionales que saquean al país. Además, amenazó con las peores catástrofes para el país si se expulsa a Aguas del Illimani o se afecta con “excesivas” regalías a las petroleras que se han adueñado del fabuloso negocio del gas. Según Mesa, juicios, indemnizaciones, el aislamiento y el enojo de la “comunidad internacional” (es decir del imperialismo) nos esperarían si Bolivia no se arrodilla y somete a sus dictados ¡Lo mismo que dijo siempre la reacción para justificar qué no se podían nacionalizar las minas o el petróleo o hacer una reforma agraria! ¡Mentiras al servicio de la entrega y la humillación nacional bajo las imposiciones imperialistas! Carlos Mesa acusa a los bloqueos de “bloquear al país e impedirle gobernar” pero es su gobierno defensor de las transnacionales, junto a la reacción terrateniente y empresarial que anida entre los “cívicos” cruceños y el imperialismo los que hunden al país en la miseria, los que saquean y “desestabilizan” la empobrecida economía popular, los que obligan a las masas del campo y la ciudad a salir a la calle y a los caminos una y otra vez para hacerse escuchar, para demandar contra el hambre y la miseria, por la tierra, el territorio y la coca, la educación o la salud, por el trabajo o los derechos laborales, contra la humillación nacional bajo las imposiciones del FMI, la embajada yanqui y las transnacionales.

2º Un mensaje reaccionario y solapadamente racista. Al “personificar” a sus adversarios en Evo Morales (líder del MAS) y Abel Mamani (dirigente de la FEJUVE alteña) y enfocar en los “bloqueos” a sus peores obstáculos, Mesa, sin decirlo, buscó trazar una línea divisoria entre las masas trabajadoras e indígenas que se movilizan y las capas medias urbanas que quieren “paz” y temen al “cerco indígena”. Con este “mensaje” el presidente presiona también a Evo Morales y el MAS, que tras sostenerlo durante casi un año y medio y apoyar sus políticas como el tramposo referéndum o la Asamblea constituyente, ahora pasan a la oposición y alientan o dejan correr la movilización popular para presionar por reformas, como está ocurriendo con la Ley de Hidrocarburos.

3º Es también un chantaje a los “factores de poder”. La clase dominante está dividida. Varios sectores desconfían o se oponen a las propuestas de Mesa. Santa Cruz opuso su propia “agenda” autonomista a la “agenda” presidencial. Ante esta situación, Mesa ve empantanarse sus planes y crecer el peligro de una irrupción de masas. Diciéndoles “o me apoyan o me voy”, a los Comités Cívicos, a los empresarios, a los partidos tradicionales que dominan el Parlamento, le está exigiendo al conjunto de la clase dominante un respaldo claro para poder gobernar.

4º Una jugada muy arriesgada, sabiendo que le quedan muy pocas cartas ante una situación crítica. Mesa se sabe “en la cuerda floja “ y que con promesas y discursos ya no puede contener el enorme descontento social ni frenar las movilizaciones; que la gran polarización social y política a puesto en crisis todos sus planes políticos y económicos y que él mismo se haya “en jaque” entre la desconfianza y hasta hostilidad de sectores de la derecha y el profundo ascenso de las luchas sociales. Apuesta al “vacío de gobierno” para volcar las cartas a su favor. Carlos Mesa juega con la falta de alternativas de recambio sólidas entre la clase dominante, y que muchos lo consideran pese a todo, el “mal menor”. Su mensaje es “o yo o el caos”. Pero también juega con su popularidad, pues pese al debilitamiento, aún mantiene una alta aceptación en las encuestas. Apela así a las supuestas “mayorías silenciosas”, a esa opinión pública moldeada por la pequeña burguesía urbana que le apoya y que “espontáneamente” salió a manifestarse en El Prado, la Plaza Murillo y el centro de otras ciudades al reaccionario grito de “que se quede”, “basta de bloqueos” y “mano dura”. Mesa quiere ratificarse “por abajo”haciéndose plebiscitar por la opinión pública y desmontando el proceso de movilización, y “por arriba” en el Congreso, para continuar aplicando su programa neoliberal y proimperialista.

5º Lo que más temen es a la creciente movilización obrera, campesina y popular. El nuevo paro de El Alto para expulsar a AISA, el reguero de bloqueos y movilizaciones en el Chapare, Yapacani, Sucre, Potosí y otras regiones, la oposición del magisterio urbano al tramposo “Congreso educativo” y decenas de protestas populares en todo el país muestran que un profundo ascenso de masas enfrenta al gobierno y a los planes de la reacción y el imperialismo. La amenaza de renuncia es un intento desesperado por clausurar esta perspectiva. Saben que están reeemergiendo las contradicciones que explotaron en el levantamiento de Octubre y que no han sido resueltas. La crisis nacional, la descomposición del Estado y del régimen de dominación en que durante dos décadas se apoyaron los planes “neoliberales”. La movilización de masas replantea la necesidad de una salida revolucionaria a la crisis del país, retomando el camino abierto en Octubre. La pelea entre Carlos Mesa, los “cívicos” y el Parlamento es sobre cómo frenar esta crisis, sacar a las masas de escena y mantener lo esencial de las posiciones económicas y políticas que los empresarios, los terratenientes y las transnacionales lograron en dos décadas.

6º. Ni ratificación de Carlos Mesa, ni “sucesión constitucional” en el Parlamento o la Corte Suprema, ni “adelantamiento de elecciones”. La salida a esta crisis no puede quedar en manos del Parlamento, esa verdadera cueva de bandidos y de corrupción, dominada por los viejos aliados de Goni que tienen manchadas las manos de la sangre de Octubre –MNR, MIR, NFR, etc., de los Manfred Reyes Villa, Carvajal, Vaca Diez y compañía-. Esta institución completamente deslegitimada y aborrecida por el pueblo pobre no puede ser la que decida los destinos del país. Todas esas variantes son trampas: § Si Mesa es ratificado, será para cumplir con más fuerza su “agenda” gobernar la servicio del FMI y las transnacionales. § Si hay reemplazo a través de las “soluciones constitucionales” como Hormando Vaca Diez, Cossio o la Corte Suprema, sólo puede servir a lo pero de lis partidos tradicionales, a la reacción y al imperialismo. § El adelantamiento de elecciones postergaría la resolución de la crisis mediante algún interinato, para preparar un recambio político estable y duradero, impidiendo que las masas se orienten a tomar en sus manos la solución de la crisis, poniendo en juego toda maquinaria política y financiera de la vieja “casta política” al servicio de los empresarios y el imprialismo para reeditar un éxito conservador (como en las municipales). Todas son cartas reaccionarias para resolver la crisis a favor de la burguesía y el imperialismo. En este escenario, no hay “mal menor” a ser apoyado por los trabajadores y el pueblo pobre. Por eso, aunque aún es difícil saber a qué solución se inclinará la la clase dominante, no se puede brindar el menor apoyo político a ninguna de estas variantes.

7º Ratificar el estado de movilización y la lucha por todas las demandas. Coordinar, centralizar y extender la movilización a nivel nacional ¡Viva El Alto en lucha! Más que nunca es necesario coordinar y unificar todas las luchas en curso, mantener el estado de movilización y ratificar la lucha por la expulsión de Aguas del Illimani, la renacionalización del gas y las “capitalizadas” y el conjunto de las demandas obreras, campesinas, indígenas y populares. No se debe ceder al chantaje presidencial que busca precisamente desmovilizar. Además, ante el acuartelamiento policial y militar y, esta situación sería el peor de los errores confiar en las palabras de Carlos Mesa diciendo que no quiere cargar con muertos en su conciencia y que no ordenará desbloquear. Es preciso preparar la autodefensa de masas contra los aprestos represivos y las conspiraciones de Mesa, la reacción y el imperialismo.

8º Asamblea Popular ahora! Que la COB y demás organizaciones en lucha (como la FEJUVE y COR alteñas, las federaciones de colonizadores del Chapare, Yungas y otras) convoquen con urgencia a una Asamblea Popular para que los trabajadores y el pueblo puedan discutir, fijar una posición independiente y un curso de acción ante la situación planteada, unificando la lucha contra el gobierno y los planes de la reacción y el imperialismo. No se trata de hacer algún “acuerdo de dirigentes” sino de coordinar efectivamente, discutiendo y organizando desde las bases. Es necesario convocar a una Asamblea Popular con representantes de base con mandato de sus asambleas de todos los sectores obreros, campesinos, pueblos originarios, del Altiplano y del Oriente, de cada fábrica, mina, barrio popular o comunidad, para discutir un programa de acción obrero y campesino ante la crisis nacional y un plan de lucha que culmine en la huelga general política con bloqueo nacional de caminos, retomando el camino de octubre en la perspectiva de un gobierno obrero y campesino. Además, la organización de la Asamblea Popular debe encarase a todos los niveles: local, regional y departamental, para unificar y poner en pie de lucha todas las fuerzas de la nación explotada y oprimida.

9º Frente a las “autonomías” reaccionarias y la Constituyente tramposa que discuten como “agenda” para resolver la crisis, opongamos la lucha por una Asamblea Constituyente revolucionaria. Ni la agenda de los “cívicos” empresarios y latifundistas ni la propuesta de Asamblea Constituyente que Mesa quiere “consensuar” dan respuesta a las legítimas aspiraciones democráticas del pueblo humilde y trabajador. Más bien, son dos trampas, que aunque tengan diferencias entre sí, buscan recomponer el régimen político burgués y mantener todo lo que los empresarios, los terratenientes y el imperialismo logró en dos décadas de “neoliberalismo”, entrega y represión. Sin embargo, amplias franjas del movimiento de masas, en particular el mundo campesino y los pueblos originarios tienen grandes expectativas en que una Asamblea Constituyente pueda responder a sus demandas. Pero una Asamblea verdaderamente libre y soberana sólo podrá ser impuesta mediante la más amplia movilización, quebrando la “institucionalidad” vigente y sólo un gobierno obrero y campesino podría garantizarla. Sólo en una Asamblea Constituyente así, vale decir revolucionaria, podría debatir y resolver el acceso a la tierra y al territorio mediante la liquidación del latifundio, la nacionalización del gas como recurso estratégico para salir de la miseria y el atraso, salario y empleo para todos, así como infinidad de demandas largamente postergadas, y cómo “refundar el país” en base a la expulsión del imperialismo.

10º Está planteada la lucha por un gobierno obrero y campesino. La renuncia presidencial pone otra vez sobre la mesa la cuestión de quién debe gobernar el país, es decir, del poder. Ya en el levantamiento de octubre esta cuestión candente se planteó ante el movimiento obrero y campesino. Lamentablemente, Evo Morales, el “Mallku”, la COB y la mayoría de los dirigentes, en lugar de preparar la lucha por un gobierno de las organizaciones obreras y campesinas, prefirieron apoyar la “sucesión constitucional” y la ascensión de Carlos Mesa. Durante un año y medio, mientras el MAS era el principal socio político del gobierno y actuaba como el “guardián de palacio” ante las movilizaciones, la COB se negó a plantear ninguna alternativa política obrera independiente. Ahora, reeditan su apoyo a salidas dentro del régimen y su negativa a plantear siquiera la necesidad de un gobierno de los trabajadores y el pueblo. Roberto de la Cruz (M-17) se apresuró a declarar “que se quede porque es un mal necesario”. La primer reacción de Evo Morales ante la TV fue decir que “nadie ha pedido la renuncia de Mesa (...) defendemos la democracia (...) sólo se pide que el Parlamento apruebe los puntos que el pueblo pide en la Ley de Hidrocarburos” . En cuanto a Jaime Solares, denunció que era “un teatro muy bien orquestado” y que había que aceptarle la renuncia “para buscar un hombre más patriota”, es decir, avalando la búsqueda de una salida dentro de los mecanismos del Estado burgués. Por el contrario, se trata de mantener la más completa independencia política de los trabajadores ante todas las variantes burguesas, y preparar, política y organizativamente, la lucha por una salida obrera y campesina.

¡Hay que retomar el camino de octubre! Ninguna confianza en Mesa, el Parlamento, el adelantamiento de elecciones u otra variante del régimen. Asamblea Popular para luchar por una salida obrera y campesina a la crisis nacional.

* LOR-CI (Liga Obrera Revolucionaria para la construcción de la Cuarta Internacional)
Mariategui
 
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Message par Koceila » 10 Mars 2005, 17:03

Pourrais-tu traduire, en résumé, s'il te plaît? :(
Koceila
 
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Message par Mariategui » 11 Mars 2005, 00:50

Ni Mesa, ni le parlement ni de nouvelles élections! Qu'ils partent tous (reprise du mot d'ordre populaire de l'Argentinazo)
Pour une assemblée populaire! Coordoner et unifier le mouvement!
Préparer la lutte pour le gouvernement ouvrier et paysan!

1/ La présentation de la démission est un chantage et rejet des accusations de Mesa comme quoi la destabilisation du pays par la mobilisation populaire serait un danger pour la stabilité et le soutien de la communauté internationale. Le LOr affirme que toute la responsabilité de la bourgeoisie nationale "terrateniente", aux politiciens serviles et à l'impérialisme. Dénonciation classique de l'impérialisme avec une dimension "liberation nationale" assez marquée --> "contra la humillación nacional bajo las imposiciones del FMI, la embajada yanqui y las transnacionales." soit contre l'humiliation nationale sous les diktats du FMI, de l'ambassade yanqui et des transnationales".

2/ Le discours de Mesa est qualifiée comme raciste en désignant des dirigeants indigènes comme coupables de ce blocage. Il s'agirait d'ue tentative de opposition entre les masses populaires d'origine indigène et les classes moyennes urbaines (cela dit, cette opposition saute aux yeux en Bolivie, les cliveges ethniques recoupant en partie des clivages de classe en raison de la colonisation). Ce serait aussi un moyen de faire pression sur Morales et le MAS qui le soutenaient avant

3/ Chantage aussi vis à vis de secteurs de la bourgeoisie en opposition ces projets, Mesa comme la dernière solution

4/ Une manoeuvre dangereuse car peu de cartes lui restent si la démission est accepté (elle ne l'a pas été) et il parie sur la menace d'un "vide de pouvoir". Son message est moi ou le chaos en s'appuyant sur la masse attentiste

5/ Ce qu'ils craignent, c'est la mobilisation ouvrière, le soulèvement de El Alto et les mobilisations et blocages à el Chapare, Yapacani, Sucre, Potosí et ailleurs; Situation de décomposition du régime. L'opposition entre Mesa et Morales réside dans le comment freiner cette crise.

6/ Ni ratification de mesa, ni succsesion constitutionnelle, ni nouvelle élections. Les membres du parlement ont leurs mains pleines du sangs des ouvriers reprimés en octobre. Toutes les solutions ne sont que des atermoiement de la crise afin de donner du temps à la bourgeoise et l'impérialisme pour régler cette crise. Pas de "moindre mal" donc car toutes les variables sont celles de fractions de la bourgeoisie.

7/ Coordination, extension et centralisation des luttes de El Alto. Ne pas faire confiance à Mesa et préparer l'autodéfense des masses contre la repression.

8/ Interpellation de la COM (principal syndicat) et autres syndicats assos en lutte pour appeler une "assemblée populaire": Assemblée populaire avec des représentants de base, avec un mandat de leurs assemblées de tous les ecteurs, ouvriers, paysans, peuples originaires, des hauts plateux comme d el'orient (amazones), de chaque usine, mine, quartier populaire ou communauté pour discuter un programme d'action ouvreir et paysanface à la crise nationale et u plan de lutte qui aboutisse en une gréve générale politique avec blocage nationale des routes, reprenant ainsi le chemin d'octobre dans la perspective d'un gouvernement ouvreir et paysan/ En outre, l'organisation de lAssemblée populaire doit s'envisager à tous les niveaux, local, régional et départemental, pour unifier et mobiliser toutes les forces de nation exploitée et opprimée. " (fin de citation)

9/ Exigeons une assemblée contituante révolutionnaire. De nombreux mouvements popualires croient que l'assemblée contituante est la solution mais celle ci ne saurait vraiment être libre et souveraine qu'à travers la mobilisation, qu'en rompant dans l'institutionnalité et seulement un gouvernement ouvrier et paysan saurait la garantir.

10/ La question du gouvernement ouvrier et paysan est posée. Critiques des principales organisations politiques en lutte (COB, MAS, Quispe)

Ouf, c'est un résumé donc ne soyez pas trop attentifs aux formulations. A mon avis, une bonne analyse et des proposition un peu gauchistes, instauration du double gouvernement non pas sur la base de l'agitation pour la constituante mais sur des assemblées à appeler ? Est ce que la situation est aussi mûre? Je suis sceptique, la mobilisation étant tout de même impressionnante. . Sur les critiques (point 10) ca méritrait d'être plus fouillé. Morales (puaj!) n'est pas Quispe par exemple qui est quelqu'un quiserait prêt à prendre le pouvoir tandis que morales est un légaliste.

Voilà, islamogauchiste mais serviable :D
Mariategui
 
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Message par Crockette » 12 Mars 2005, 19:25

Mariategui : Un gouvernement ouvrier et paysan, est réaliste ou non actuellement ? Si oui qui pourrait unir le mouvement ?
Crockette
 

Message par Mariategui » 12 Mars 2005, 22:47

Bah, je sais pas, je ne suis pas là et je ne suis la situation qu'à travers la presse. Cela dit, s'il y a un pays où ca paraisse jouable, c'est bien en Bolivie où le prolétariat mène des forts combats depuis des années et s'est doté de structures de coordination qui tendent à se perenniser depuis 4 ans, bien entendu, ce n'est pas encore le double pouvoir mais bon, on peut en voir des germes...
Alors qui? La pricipale force politique à mon avis est la COB, syndicat de masse et de classe, très combatifs et possédant des cadres "révolutionnaires" (non pas trotskystes, mais disant des cadres socialistes et éprouvés dans les luttes" mais bon, reste la question du comment ? Et surtout, est ce qu'un synbdicat peut le faire? Je ne pense pas .... bref, moi je trouve ca un peut gauchiste. Le combat pour un gouvernement des organisations ouvrières et paysannes (COB, Quispe, MAS? le MAs est sans doute paysan mais Morales est une t elle crapule opportuniste ...) me paraît dans l'immédiat plus atteignable que le gouvernement ouvrier et paysan (qui pour moi, revient à demande la révolution communiste de suite).
Mariategui
 
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