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a écrit :A Paris, une manifestation "pour toutes les femmes privées de liberté"
PARIS (AFP) - Environ 2.600 manifestants selon la police, 10.000 selon les organisateurs, ont marché dimanche à Paris pour "toutes les femmes privées de liberté" à l'appel du mouvement "Ni putes ni soumises" (NPNS) qui célébrait avec deux jours d'avance la Journée internationale des femmes du 8 mars.
Deux grands portraits de la journaliste Florence Aubenas et de son guide irakien Hussein Hanoun al-Saadi, otages en Irak depuis le 5 janvier, ouvraient la marche sous un beau soleil, mais dans un froid sec et glacial.
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Des manifestants brandissaient également une photo d'Ingrid Betancourt, otage depuis février 2002 des rebelles des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Sa fille Mélanie était présente.
Derrière une banderole "laïcité, égalité, mixité", la présidente de "Ni putes ni soumises", Fadela Amara, a voulu "dédier cette manifestation à Florence Aubenas et à Hussein, avec une pensée particulière pour toutes les femmes qui sont privées de leur liberté".
La présidente de NPNS a encore dénoncé "le manque de clarification de certaines organisations féministes", en faisant allusion au Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), qui organise sa propre marche le 8 mars.
NPNS avait tenu à défiler séparément, soupçonnant le Collectif d'accepter dans son cortège des associations musulmanes favorables au port du voile islamique à l'école.
"Je crois que le combat féministe est pour tout le monde, y compris pour les femmes qui ont une couleur de peau un peu plus foncée", a insisté Fadela Amara, née en France de parents algériens. "Cette histoire de voile, ce n'est pas qu'un bout de tissu. C'est aussi, mine de rien, un projet de société qui prône la séparation des sexes".
A ses côtés, la secrétaire générale du Planning familial, Maïté Albagly, déclarait que "le mouvement féministe ne peut pas se briser". "Nous ne sommes pas en train de divorcer" avec le Collectif, a-t-elle affirmé. "Nous allons les inviter à discuter dès le 9 mars. Je pense que beaucoup d'entre elles défendent les mêmes valeurs que nous".
Dans le cortège, les jeunes filles de NPNS côtoyaient des pionnières du Mouvement pour la libération des femmes (MLF), qui scandaient : "1968-2005, femme encore, femme toujours, le combat continue".
"Il y a de nouveaux droits. Beaucoup de choses ont changé positivement, mais il y a aussi beaucoup de freins mis à la libération des femmes", a estimé une militante du MLF "depuis 1970", Jacqueline Sag, citant "les intégrismes de tous bords".
La grande Loge féminine de France, l'Union nationale des familles laïques (UNAF), l'association SOS Papa et quelques drapeaux des Verts étaient également présents dans cette manifestation où le député PS Jack Lang a fait une apparition, comme la porte-parole de Lutte ouvrière Arlette Laguiller.
Derrière une simple banderole "Respect", une vingtaine de femmes défilaient, portant un masque blanc sur le visage. "Ce sont des femmes prostituées qui ne veulent pas être reconnues. Elles défilent pour avoir leurs droits, pour qu'on les respecte et qu'un jour elles puissent enlever leur masque", a expliqué une porte-parole, en demandant "l'abrogation des lois Sarkozy sur le racolage, qui nous rend délinquantes. En termes de menaces à l'ordre public, je crois qu'il y a plus grave".
(rojo @ dimanche 6 mars 2005 à 22:14 a écrit : 10.000 c'est n'importe quoi. Les chiffres des flics sont nettement plus plausibles
Même les chiffres des flics...
Je sais pas si la manif' s'est étoffée après que je me sois esquivé, mais à ce compte-là, les manifs lycéennes sont annonciatrices d'une période révolutionnaire...
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