rapport sur les psychotherapies

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Corto » 05 Mars 2005, 11:05

Ben Canard/os & Ro/jo va falloir du temps pour que vous compreniez que si c'était aussi facile...
Connaissez-vous l'ANAES ?
Puis l'histoire ?
Sans vouloir vous offenser, mais voila les dogmes hygiénistes :
H i e r - Alexis Carrel:
«  Quant aux autres, ceux qui ont tué, qui ont volé à main armée, qui ont enlevé des enfants, qui ont dépouillé les pauvres, qui ont gravement trompé la confiance du public, un établissement euthanasique, pourvu de gaz appropriés, permettrait d’en disposer de façon humaine et économique. Le même traitement ne serait-il pas applicable aux fous qui ont commis des actes criminels ? Il ne faut pas hésiter à ordonner la société moderne par rapport à l’individu sain. Les systèmes philosophiques et les préjugés sentimentaux doivent disparaître devant cette nécessité. Après tout, c’est le développement de la personnalité humaine qui est le but suprême de la civilisation. »
- Alexis Carrel - « L’homme, cet inconnu » - p. 381 ed. 1943 -- p. 435 - ed. contemporaine
A u j o u r d ‘ h u i : Jean-Marie Le Pen
« ..... Il ne faut pas hésiter à ordonner la société moderne par rapport à l’individu sain. Les systèmes philosophiques et les préjugés sentimentaux doivent disparaître devant cette nécessité. Après tout, c’est le développement de la personnalité humaine qui est le but suprême de la civilisation_. Il s’appelait Alexis Carrel. Comment s’étonner que les idéologues de l’écologie ne le citent jamais ?»
Jean-Marie Le Pen - « Dépolluer les têtes » -
- Identité - Revue d’études nationale - N° spécial : Repenser l’écologie, éditorial p.3 -

Alors soyons humbles les "choses de l'esprit" ça s'évalue pas comme des bagnoles !!!
Corto
 
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Message par Cyrano » 05 Mars 2005, 12:27

a écrit :Ecrit par : canardos  le samedi 5 mars 2005 à 10:02
par exemple sur la schizophrenie, c'est 0 pour les psychotherapie analytiques, et une amélioration temporaire de courte durée (moins d'un an) pour une partie des malades quand on applique des psychotherapies cognitives...
j'ai les references....


Ah… ça change tout, si tu as les références, ça change tout…
Alors, tu va nous tout expliquer, par un exemple :
décrire un cas de schizophrénie aiguë, décrire ce qui a été fait en pratique (montrer en quoi sa se rattache à une thérapie comp-cog), décrire les résultats, montrer en quoi ces résultats sont le fruit de ce qui a été appliqué (et non la dissolution normale d'une phase aiguë).
Ah… un bon dimanche, avec de la lecture passionnante en perspective.

Ah… au fait, ça me revient… Canardos, je t'avais fait une demande toute simple dans fil "Psy-X,Y,Z...". Ça tient toujours, je la recopie donc… Durant ta retraite, t'as peut être trouvé :

«si tu veux t'occuper : tu peux me citer le texte signé Sigmund Freud où il parle de "Thanatos" ?… Tu dois l'avoir sous le coude pour te permettre de parler de cette notion ? Moi, je n'ai pas ce texte dans les quelques bouquins que j'ai. Cherche un peu...»
Cyrano
 
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Message par justedepassage » 05 Mars 2005, 13:08

Il n'est possible de définir un protocole de test que lorsque la compréhension d'un mécanisme défini existe, qu'il intègre un caractère systématique répétitif.

Ceci veut dire, dans ce cas, que nous considérons comme référence un agent thérapeutique ( matériel ou spirituel ) que nous pouvons évaluer fonctionnellement sur les individus.

Les cycles et asservissements fonctionnels de l'organisme vivant sont d'une complexité telle que la réalité est autre et cette appréhension trop simple. Ainsi, il faut convenir qu'un même remède potentiel appliqué à deux individus comportant des terrains distincts pourront donner des résultats différents pour ne pas dire contradictoires ( intolérance, réactivité, sensibilité... au remède potentiel )

D'autres approches considèrent l'individu comme référence et non pas le remède potentiel.
Ces approches sont plus attachées à l'expérience ancestrale et plus distantes de la connaissance et de la raison. Ceci ne peut en aucun cas signifier qu'elles seraient nécessairement moins efficaces. Ceci est simplement le fait de notre ignorance et notre incompréhension de mécanismes trop complexes. Devrions-nous rejeter ces techniques au seul prétexte qu'elles ne répondent pas à un protocole défini, cartésien ?

Personnellement, j'emploie depuis cinquante ans une thérapie homéopathique de terrain, c'est à dire adaptée à la personne à laquelle elle s'applique, sans que son application ne donne nécessairement un résultat analogue à une personne comportant un terrain différent, j'ai pu constater et apprécier les effets. Ma conviction est établie sur mon expérience. Elle fut telle que j'ai pu l'appliquer à mes enfants sur lesquels je témoigne avoir constaté les résultats effectifs attendus dès l'âge de la poussée dentaire en administrant des thérapies homéopathiques, parfois à l'insu de mes enfants puisque appliquées durant leur sommeil. Je me permets de dire que j'apprécie les effets constatés, notamment sur la température, comme probants pour ces applications individualisées.

Nos connaissances ne nous autorisent aucune explication rationnelle. Nos convictions sont assises sur une expérience attachée à l'individu. Seules des hypothèses non vérifiables peuvent être émises sur des phénomènes non mesurables ( dilution et action ).

Il existe effectivement un risque important d'abus par charlatanisme dès lors que le savoir ne permet pas de maîtriser une question.

Comment s'en affranchir ? Etant donné que certaines techniques ont une application individuelle, il n'est possible de s'affranchir des charlatanismes qu'en développant la connaissance individualisée qui permette d'effectuer ses propres tests et développer son propre esprit critique.

Des ouvrages le permettent.
justedepassage
 
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Message par Gaby » 05 Mars 2005, 14:02

Je rêve.
L'homéopathie au secours de la psychanalyse ? :D

Mais même en blaguant on n'aurait pas pu sortir une si grosse énormité !!
Gaby
 
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Message par Wapi » 05 Mars 2005, 14:12

Comme vous, l'homéopathie me hérisse par principe et je ne crois pas que j'en ferais jamais usage. Comme vous je pense, quand quelqu'un me témoigne qu'il en use, je tente de lui expliquer à quel point tout ceci est fondamentalement une supercherie.

Vous savez d'expérience je suppose qu'avec certaines personnes on butte vite sur l'argument "j'en sais rien mais pour moi ça marche donc je continue..."

Alors au mieux dans la discussion du moment, on en revient toujours plus ou moins au fameux "effet placebo" présent dans toute thérapie à des degrés différents toutefois.

C'est justement cela qu'à mon sens la science doit étudier le plus rigoureusement possible dans tous les domaines où il est susceptible de s'appliquer afin de pouvoir en faire quelque chose, pour le plus grand bénéfice de tous.

La psychanalyse n'a nullement à être comparée à l'homéopathie car elle a localisé cet effet dans le transfert et pas dans un granulé.

Je suis assez d'accord avec cette affirmation de justedepassage si par "certaines techniques" il fait également allusion à "la psychanalyse"

a écrit :Il existe effectivement un risque important d'abus par charlatanisme dès lors que le savoir ne permet pas de maîtriser une question.

Comment s'en affranchir ? Etant donné que certaines techniques ont une application individuelle, il n'est possible de s'affranchir des charlatanismes qu'en développant la connaissance individualisée qui permette d'effectuer ses propres tests et développer son propre esprit critique.

Des ouvrages le permettent.


Je rejouterai cependant que la discussion avec d'autres personnes non-impliquées dans le même rappport transférentiel, ainsi que la discussion sur les lectures sont absolument indispensables. Disons que par principe, un pur "autodidacte" a davantage de chances de se tromper...

L'évaluation de la "psychanalyse" n'a de sens que par rapport à son objectif fondamental, c'est à dire de faire en sorte que le patient "vive mieux sa vie", d'une façon "pour lui satisfaisante", si c'est cela qu'on appelle "guérir", tout ceci étant de plus dans les limites imposées par l'état de la société.

Etes-vous d'accord avec cette définition de "la guérison", ou voulez-vous en proposer une autre ?

Car si en on reparle... autant qu'on sache ... de quoi on parle, n'est-ce pas ?

Il est également temps de repréciser à nouveau ce qui s'appelle pour ses détracteurs la psychanalyse ?

Quand vous en parlez, parlez-vous de :

La cure-type ?

(exposée sur le fil psy x, y, z )

La psychothérapie d'inspiration analytique ?

a écrit :La psychothérapie d’inspiration psychanalytique

La psychothérapie d’inspiration psychanalytique est une forme dérivée de la psychanalyse. Dans sa forme la plus commune, elle se pratique en face à face, selon un rythme de séances différent de celui de la psychanalyse stricto sensu (en moyenne une séance par semaine[/B] au lieu de trois), n’exclut ni les interventions, ni le soutien et tolère l’adjonction de méthodes complémentaires, notamment médicamenteuses. (En règle générale, en ce qui concerne ces prescriptions, il est préférable, quand elles s’avèrent nécessaires, qu’elles soient assumées par une autre personne que le psychothérapeute). Quant à l’élucidation et à la compréhension de ce qui se passe dans son déroulement, cette psychothérapie se réfère aux concepts de la psychanalyse, en particulier aux notions d’inconscient, de transfert et d’interprétation dans le transfert.

Il n’est pas inutile de rappeler, en effet, que la psychanalyse stricto sensu est une technique d’investigation de l’inconscient par l’instauration, entre le thérapeute et son patient, d’une relation d’un genre très particulier, la relation transférentielle. La règle fondamentale, qui préside au déroulement des séances, est celle dite “ des associations libres ”, c’est à dire d’une parole qui s’exprime avec le moins possible de censure. Dans son travail d’interprétation, le psychanalyste se réfère à une conception psychodynamique de la personnalité, selon laquelle les symptômes sont considérés comme des solutions de compromis entre des représentations mentales antagonistes. Les conflits inconscients, à l’origine de ces représentations, se situant entre une pulsion sexuelle à la limite du biologique et des instances répressives issues du surmoi. C’est à partir de ces conflits que s’élaborent des scénarios répétitifs, inaccessibles à la conscience ordinaire, et modelés sur des schémas relationnels infantiles. Le processus de changement attendu de la cure repose sur la reconstruction de faits inconscients permettant de donner accès à des représentations jusque là réprimées, déniées ou inaccessibles. Le transfert et le contre transfert sont les moyens sur lesquels repose la dynamique du traitement.

Au fil des années, et compte tenu des besoins de plus en plus grands en matière de psychothérapie, aussi bien dans le secteur public que privé, le modèle de la cure type s’est diversifié et assoupli et a donné naissance a la psychothérapie d’inspiration psychanalytique que nous venons de décrire. Celle-ci s’est ensuite développée dans différents domaines qui ont permis d’élaborer des modèles originaux. Plus simple et plus maniable, elle a été progressivement largement utilisée en pratique publique ou privée. Au cours des années, de nombreux auteurs, parmi lesquels on peut citer P.B.Schneider (2) pour les états névrotiques et P.C. Racamier (3) pour la psychothérapie des psychoses, se sont appliqués à élaborer les règles et les conditions de cette psychothérapie. Sa souplesse d’utilisation a permis de la moduler selon des buts et des situations les plus diverses. Pour ne citer qu’un seul exemple, les psychothérapies brèves, qui fixent un but précis à la thérapie et une durée limitée à son déroulement, peuvent aussi être comptées parmi les thérapies d’inspiration psychanalytique. Elles se réfèrent, en effet, aux concepts psychanalytiques pour rendre compte de ce qui se produit dans le processus de la cure et expliquer les effets bénéfiques que celui-ci est susceptible d’engendrer.

D'après "le livre blanc de la psychiatrie", 2003


L'un des outils de travail d'un bricoleur de la santé mentale ?

(mais il y a de très bons bricoleurs... qui ont toujours une formidable boîte à outils... je vous renvoie aux témoignages de Quidam)

A ce propos, je ne résiste pas au plaisir de vous remettre cette petite pensée fondatrice de la psychothérapie institutionnelle : "les infirmiers ne sont pas moins cons que les médecins et les psychologues"

Dès qu'on aura fini par savoir de quoi on parle, on finira peut-être par s'entendre...
Wapi
 
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