les syndicats et le projet de référendum

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Valiere » 23 Fév 2005, 16:36

a écrit :Je vais le nier, moins par vanité que parce que c'est la vérité et que je préfère toujours la vérité aux bobards.
Pourrais-je avoir la (les) date(s) auxquelles c'est déroulée la(les) lutte(s) de la classe ouvrière française en vue d'obtenir la sécu ? Et tant qu'on y est dans quel cadre de négociation la bourgeoisie c'est vu "imposer" la création de cette même sécu.
Merci de m'éclairer


Les grèves de 36 se sont battues pour la protection sociale généralisée, elle a été obtenue à la libération car c'était une demande très forte du mouvement ouvrier et la bourgeoisie ne pouvait que le concéder ou alors c'était l'explosioon: Thorez , l'appareil du PCF et la direction de la CGT ne pouvait contenir le mouvement de masse qu'à ce prix.
Valiere
 
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Message par azazovkyl » 23 Fév 2005, 16:40

UNE QUESTION POUR CEUX QUI NE SONT PAS D'ACCCORD AVEC LE FAIT UE LA SECU EST UNE CONQUËTE OUVRIERE:

Qu'est ce que pour vous une conquête ouvière ? Donnez au moins un exemple.
Cordialement
azazovkyl
 
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Message par quijote » 23 Fév 2005, 17:50

Exemple : l 'echelle mobile des salaires ; les 35 heures payées 39 heures sans flexibilité . Mais tout cela ne peut être que le résultat d 'un rapport de force qui oblige les patrons à céder sous peine de perdre davantage . Ce fut le cas en 36.

Le salaire différé( c a d la " Sécu") , je ne vois pas en quoi c' est un acquis : ce qui le serait serait d'obliger les patrons à payer sur leurs bénéfices et dividendes pour assurer la protection sociale à tous les niveaux tout en maintenant des salaires suffisants .
quijote
 
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Message par quijote » 23 Fév 2005, 17:52

(azazovkyl @ mercredi 23 février 2005 à 16:40 a écrit : UNE QUESTION POUR CEUX QUI NE SONT PAS D'ACCCORD AVEC LE FAIT UE LA SECU EST UNE CONQUËTE OUVRIERE:

Qu'est ce que pour vous une conquête ouvière ? Donnez au moins un exemple.



voir ma réponse plus haut
quijote
 
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Message par justedepassage » 23 Fév 2005, 18:44

Ce que vous exprimez est faux, Rojo. La sécurité sociale, la retraite, et toutes les avancées sociales sont l'aboutissement de luttes et d'appui sur des exemples pour établir progressivement une société plus sociale. L'esprit mutualiste est la clef de voûte de cette sécurité bâtie sur plusieurs siècles et dont nous observons le démentèlement aujourd'hui.

L'histoire des 18ème, 19ème et 20ème siècles met progressivement en évidence la fragilité et la précarité sociale des populations, le besoin d'une organisation sociale solidaire. Les travailleurs se battent et s'organisent localement pour contrer la précarité en s'appuyant sur la solidarité, la prévention et la mutualisation (dont les caisses de grève constituent un exemple).

Quelques repères progressifs depuis le campagnonnage jusqu'à l'organisation des travailleurs :
- la mutuelle des Menuisiers en meubles date de 1760
- Emergence de structures mutualistes diverses
- Lutte et organisation populaire
- Les Canuts
- Les Sociétés de secours mutuels
- 1945: la Résistance, les conditions d'accession au pouvoir de De Gaulle intègrent la mise en place de le sécurité sociale.


Un ouvrage à consulter :
o La Mutualité. Une histoire maintenant accessible

Par Michel Dreyfus
Mutualité Française - 1988 -7,44 €


a écrit :Premier mouvement social français par son ancienneté et son ampleur, la mutualité et son histoire sont encore aujourd’hui mal connues. Dans un contexte marqué par une remise en cause de bien des certitudes, la mutualité française doit prendre conscience de son enracinement dans l’histoire de notre pays. Par son action passée elle a joué un rôle pionnier en matière de prévoyance, d’assurance maladie et d’assurance retraite. Elle revendique cette histoire somme toute glorieuse à un moment où les acquis de la protection sociale peuvent se trouver menacés. La recherche des racines mutualistes ne procède pas simplement d’une curiosité érudite mais un peu passéiste : il s’agit au contraire de déceler dans les décennies de cette histoire comment la mutualité, par son humanisme mais aussi ses capacités à réaliser, a su adapter ses principes permanents aux réalités. Ce livre retrace les grandes étapes de l’histoire de la mutualité depuis la Révolution française. Dans une seconde partie est expliqué pourquoi cette histoire a si longtemps été délaissée par les historiens… mais aussi par les mutualistes et comment les choses changent actuellement. L’histoire de la mutualité – leur histoire – aidera les mutualistes à faire face à la crise d’identité que connaissent actuellement de nombreux acteurs du mouvement social.



Histoire des mutuelles, quelques dates :
http://www.cidem.org/cidem/rubriques/dossi...s/mutuelles.pdf

http://www.ihs.cgt.fr/Texte-telecharger/Se...n-Magniadas.pdf
a écrit :II. Premières formes de protection sociale
Les premières formes de protection sociale seront des créations ouvrières. C’est l’invention d’un mécanisme de solidarité, la nécessité de dépasser les limites du salaire à partir de la conscience d’une même situation devant les risques, tels la maladie, les accidents du travail fréquents : à Paris en 1826, sur 244 chutes d’échafaudages 72 sont mortelles. Les risques ce sont aussi la perte de l’emploi et les maladies, beaucoup sont professionnelles. La vieillesse est redoutable, souvent accompagnée d’invalidité, d’une mort désespérée à l’hospice. En réaction vont naître les Sociétés de secours mutuels.

2 Frédéric Engels : La situation de la classe laborieuse en Angleterre, Editions Sociales, 1961. Le grand historien britannique E.J. Hosbaxm considère qu’il s’agit de loin du « meilleur ouvrage qui ait paru sur la classe ouvrière de cette époque ».

3 La mutuelle traduit une première avancée de la conscience sociale. L’État ne peut s’y opposer en raison de leur objet et de leur caractère pacifique. Certaines existent depuis longtemps (la mutuelle des Menuisiers en meubles date de 1760). Elles se créeront sous la Convention, le Directoire, le Consulat, l’Empire. A la veille de la Révolution de 1830, les mutuelles se multiplient. Le point d’appui que constitue la Mutuelle pour soutenir des actions de grève et de solidarité traduit une volonté de résistance, d’indépendance : échapper à l’aliénation de la charité pratiquée par l’Église et la bourgeoisie et l’expression d’une solidarité qui s’élargit à de nouvelles pratiques. Ces processus objectif et subjectif sont liés, sans tomber dans un déterminisme réducteur ils accompagnent la formation de la classe ouvrière. L’État, après avoir tenté d’entraver leur essor (Premier Empire ), ne va pas tarder à vouloir contrôler les mutuelles (Napoléon III). Dans ces formes d’organisations pré syndicales s’opère un apprentissage de la solidarité et de son dépassement. Les progrès de la conscience sociale vont pousser au passage de la solidarité à la résistance et à la lutte. On va vers la Chambre syndicale et le syndicat de luttes de classe.
La Mutualité3 habituera les travailleurs à discuter de leurs intérêts communs, elle va les conduire à se concerter pour résister aux empiétements du capital. Ces sociétés de résistances, encore plus ou moins mutualistes, se développent de la fin de la Restauration au début de la deuxième République. Le gouvernement Louis-Philippe cherche à endiguer le mouvement, mais devra finalement le tolérer.
Le développement du capitalisme se poursuit, les difficultés de l’existence aussi et font que mutualités et résistances ne satisfont plus aux exigences ouvrières. On va passer à la Chambre syndicale et, progressivement, à d’autres stades : fédéralisme professionnel et interprofessionnel, confédéralisme national et international. Parallèlement à ces propres rythmes, il y a formation d’une conscience politique.
Remarques
La Mutuelle est sélective à cause des cotisations. Ce sont, sans doute, les ouvriers de métiers qui y adhèrent, car ils disposent relativement de plus de moyens et ont un peu plus conscience des incertitudes de l’existence. On peut, en effet, estimer qu’à partir du moment où les besoins d’entretien les plus élémentaires (nourriture, vêtements, habitation, etc.) qui constituent alors l’essentiel des budgets ouvriers sont un peu moins mal satisfaits, naissent ou se développent d’autres besoins.
Le patronat va, dès lors, s’intéresser à ce processus d’évolution des mentalités et des besoins sociaux pour le limiter, le contrôler, l’utiliser, tenter d’endiguer le mouvement qui porte vers le syndicalisme et le socialisme, même si celui-ci n’en est encore qu’à ses débuts. Ces interventions qui n’excluent pas la répression sont aussi celles du gouvernement. Elles vont générer les tentatives de détournement de la mutualité et la création des oeuvres sociales patronales. C’est le « paternalisme social », le mot apparaît au tournant du XIXe siècle et, comme on le sait, il désigne l’octroi discrétionnaire d’une protection sociale, de services, associé à une volonté de contrôle social. Il se développera dans les grandes entreprises, l’effet de concentration favorisant la compréhension d’intérêts communs et de puissance sociale des ouvriers (Michelin, Japy, Peugeot dans les grandes firmes de la métallurgie, dans certaines régions : Mulhouse pour le textile). Les efforts de l’UIMM pour constituer des oeuvres sociales patronales sont notables. Robert Pinot, grand commis du patronat, qui, avant guerre, joua un grand rôle à l’UIMM et au Comité des Forges, écrira : « ... Les industriels considèrent le patronage comme un devoir social et comme le meilleur moyen à employer pour s’assurer une main-d’oeuvre stable et dévouée

3 Sur l’histoire de la Mutualité, on se reportera à Michel Dreyfus dans le Tome V du Traité de Sécurité sociale (direction Yves Saint –Jours) ,L.G.D.J. 1990.

4 à l’oeuvre commune ‘’. Il est pleinement fidèle à la collaboration de classes et aux conceptions de son maître Le Play, fondateur de la Société d’économie sociale, haut dignitaire de l’Empire et censeur des « faux dogmes de la Révolution de 1789 », grand défenseur du patronage et qui a écrit : « Le patronage volontaire est aussi efficace que l’ancien système de contrainte pour conjurer le paupérisme ».
En 1830 et en 1848, les ouvriers ont lutté pour la République, mais ont été frustrés de leur victoire.
Particulièrement en 1848, où ils exigeaient le droit au travail, c'est-à-dire à l’emploi, revendication dont Marx a pu dire qu’elle résumait alors : « les exigences révolutionnaires du prolétariat ». [Dans son célèbre ouvrage : les luttes de classes en France.] L’emploi est à coup sûr un déterminant essentiel de la sécurité de l’existence des salariés et son exigence une revendication qui heurte de front les intérêts des capitalistes et met en cause, fondamentalement, les mécanismes de fonctionnement du capitalisme. La revendication, en 1848, sera dérivée vers les Ateliers du travail, censés répondre à la revendication populaire de droit au travail. Ils vont être dissous par le gouvernement, ce qui sera une provocation à l’insurrection et à la répression et donnera les journées de Juin 1848.
Le second Empire qui lui succède est le produit des déceptions de la IIe République. L’Empire n’hésitera pas à user d’une certaine démagogie sociale en se présentant comme le soutien de la mutualité. Il cherchera à neutraliser les Sociétés de secours mutuels en mettant, à leur tête, comme le dira Albert de Melun, des « hommes de bien », des « philanthropes », c’est-à-dire un encadrement par les notables bourgeois de ces institutions.
Face aux revendications montantes, la grande réponse que font, dès cette époque, les politiciens de la bourgeoisie et les économistes libéraux, c’est l’épargne présentée comme le moyen d’améliorer la condition ouvrière. Les promesses ultérieures de la participation aux bénéfices, du capitalisme populaire, de l’épargne salariale n’en sont que des dérivées et s’inscrivent dans la filiation de cette injonction de la grande bourgeoisie.
La IIIe République est instaurée avec le soutien des suffrages populaires, mais sera contrôlée par le « centre », celui des républicains, « opportunistes » et ils ne répondent pas aux aspirations sociales, à l’incertitude du lendemain qui est forte.
La Mutualité apparaîtra comme insuffisante à répondre à un besoin de sécurité de l’existence devenu plus large, dont témoigne l’audience des premières institutions de prévoyance et de retraites instituées dans les mines de charbon. Par exemple, en 1883 dans les mines de charbon, sur 111 300 ouvriers 109 000 sont adhérents à des Caisses de secours minières. Les salariés des chemins de fer sont aussi inscrits dans des Caisses de retraites dans une proportion élevée. Cela est loin d’être pareil dans toutes les branches d’activité. Dans l’industrie privée, seulement 3,7% de salariés sont concernés.
Ces chiffres sont éloquents, significatifs dans leur différence. Ils montrent dans quelques activités relativement concentrées où les ouvriers sont organisés, disposent d’un emploi relativement stable, que le patronat doit faire des concessions, mais il essaiera de les circonscrire assez étroitement dans l’entreprise. Cette attitude est une constante de la stratégie patronale. Actuellement, elle marque très étroitement l’orientation de la démarche du MEDEF qui privilégie l’entreprise.
Cette stratégie répond aussi aux besoins de main-d’oeuvre de l’entreprise : attraction et fixation sont au coeur de leurs politiques. Le paternalisme n’est pas en effet qu’une intervention idéologique, il s’inscrit aussi dans une politique de gestion de la force de travail, répondant à des exigences de stabilisation, de disciplinarisation qui concordent avec des appétits de maximation de l’exploitation.
5
D’autres contraintes pèsent sur les adhérents des groupements, mutuelles et autres qui vont naître dans le sillage du paternalisme. Quand ils figurent dans les Conseils d’administration, des institutions créés par les patrons, les ouvriers n’ont aucun pouvoir. L’attribution des secours, l’accès aux prestations sont soumis à des clauses moralisantes et paralysantes. Ce système n’est pas accepté par les ouvriers.



http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiqu...ouvr_tome_1.pdf

a écrit :
...

Dès décembre 1831, dans un article sur Les Moyens d'améliorer la Condition des Salariés des villes, Buchez développe ses idées sur l'association ouvrière de production.
Les artisans ou ouvriers libres dont le principal capital est l'habileté technique n'ont besoin que d'instruments de travail n'engageant pas de gros capitaux en argent.
Ces ouvriers-artisans doivent s'organiser en associations ouvrières disposant d'un capital social, perpétuel et inaliénable, formé de 1/5e des bénéfices que réalisent les ouvriers associés devenus de véritables entrepreneurs. L'inaliénabilité du capital doit
empêcher que celui-ci ne devienne entre les mains des associés originaires un moyen d'exploitation.
Ces associations ouvrières doivent rester libres, ne rien devoir ni rien demander à l'État. Tout au contraire, pour les ouvriers des usines, « qui sont, dit Buchez, les véritables rouages d'une machine », l'intervention de l'État est nécessaire. Des syndics, nommés par des délégués des ouvriers et des fabricants et présidés par un représentant de l'État, auront pour fonction de s'occuper du placement, des caisses de secours, du jugement de tous les conflits, mais surtout de fixer le tarif des salaires : nul ouvrier ne pourra accepter un salaire inférieur à celui du tarif général.

...

« Disons à Messieurs les maîtres imprimeurs : Nous n'envions ni vos fortunes ni vos plaisirs ! non, mais un salaire capable de nous procurer un lit modeste, un gîte à l'abri des vicissitudes du temps, du pain pour nos vieux jours ; et votre amitié en échange de la nôtre. Pourquoi ne nous assemblerions-nous pas pour parler paisiblement de nos affaires, de l'existence de nos familles et des intérêts de notre industrie ? »
Voilà comment, le 26 mai 1833, les ouvriers imprimeurs et typographes de Nantes justifient la création de leur Association typographique destinée à organiser une Caisse de Secours Mutuels et de Prévoyance. Celle-ci donnera à ses adhérents des secours en cas de maladie, d'accident et de vieillesse, des secours de route aux ouvriers forcés de quitter Nantes, et son appui à tout membre renvoyé d'une imprimerie pour n'avoir pas voulu accepter des usages contraires à ceux qui existent. En juillet, août et septembre, l'Association, par une cessation concertée du travail, oblige les maîtres imprimeurs à rétablir le prix ancien, à signer un tarif et à reprendre des pressiers congédiés. L'Association a pu fournir des secours réguliers aux ouvriers pendant la grève.

...

Le 4 septembre 1833, 5 000 ouvriers charpentiers de Paris se mettent en grève.
L'entente s'est faite entre les deux sociétés de compagnonnage pour demander 4 francs comme prix minimum de la journée de travail. Un accord intervient, dont copie est déposée à la Société des maîtres imprimeurs et à la préfecture de police.
Les ouvriers layetiers emballeurs se réunissent, le 29 septembre, à la Barrière des Amandiers. Ils réclament la réduction de la journée de travail, à 11 heures en été et 10 heures en hiver, l'établissement d'un tarif, la création d'une caisse destinée à secourir les ouvriers sans travail. Les maîtres sont divisés. Certains adoptent ces conditions.
Mais d'autres dénoncent la coalition ouvrière au procureur du roi. Des arrestations mettent fin à la grève.

...
justedepassage
 
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Message par Gaby » 23 Fév 2005, 19:23

Tu te fous de qui ?
Les Canuts pour expliquer la sécu' ?
Une liste de luttes isolées pour nous prouver l'existence de la lutte de classes ?!
C'est pire qu'ironique.

Personne ne dit ici que la Sécu' n'est pas la conséquence du rapport de force au sortir de la seconde guerre mondiale, on dit simplement qu'en France cette réforme bourgeoise, si elle a été conditionné par le poids du prolétariat derrière la bureaucratie du PCF, n'est pas le résultat de luttes ouvrières directes. Et c'est important de le souligner.
A titre utile je rappelle aussi que la question à la base portait sur les services publics. Pour cela, se référer à mon dernier post (et si tu veux bien nous prouver que les nationalisations ne sont pas autre chose qu'une planification bourgeoise, je crois que nous sommes tous preneurs).
Gaby
 
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Message par Valiere » 23 Fév 2005, 19:44

a écrit :Les grèves de 1936 ont permis d'obtenir la sécu en 1945 ?
Chic alors ! la bourgeoisie française devrait bientôt accéder aux revendications de 1995.
Je suis plutôt content


Rojo
Tu aurais pu lire...J'ai parlé des mobilisations de 36 et qu'il s'agissait d'une revendication forte et qu'il a fallu attendre la libération pour l'obtenir et rien d'autre.

Gaby! La sécu est le produit d'un rapport de force... de classe
Le reste n'est que du verbiage, niant toutes les conquêtes ouvrières.
Valiere
 
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Message par ianovka » 23 Fév 2005, 19:54

(Valiere @ mercredi 23 février 2005 à 19:44 a écrit : niant toutes les conquêtes ouvrières.
Mais bien sûr que non ! :altharion:
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
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