SIDA

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Urriko » 20 Fév 2005, 16:00

(LeMonde.fr a écrit :
Deux essais de vaccin préventif contre le sida suspendus en France

LEMONDE.FR | 18.02.05 | 19h13

Les essais à grand échelle devraient être retardés d'au moins un an.


La suspension de deux essais de vaccin préventif contre le sida a été annoncée vendredi 18 février, au nom du principe de précaution, ce qui risque d'entraîner un "retard d'un an" dans les essais vaccinaux français, a fait savoir l'Agence nationale de recherches sur le sida (ANRS).

Cette décision de l'agence française du médicament (Afssaps) est liée à l'apparition de troubles neurologiques inexpliqués chez l'un des 174 volontaires américains participant à un essai sur une préparation vaccinale similaire.

"Aucune relation de cause à effet" n'a été établie entre ces troubles et le vaccin testé, ont souligné, vendredi, l'Afssaps et l'ANRS. Mais "tant que l'on ne peut pas l'exclure, au regard de la sécurité des volontaires sains se prêtant à des essais, nous devons suspendre et continuer les investigations", a expliqué le directeur de l'évaluation des médicaments à l'Afssaps, Jean-Hugues Trouvin.

A la suite de l'hospitalisation, en décembre 2004, du patient américain souffrant de myélite (inflammation de la moelle épinière), l'essai américain HVTN 42 avait été suspendu par l'agence américaine du médicament. L'ANRS et l'Afssaps avaient alors décidé, le 24 décembre, d'interrompre également deux essais français : ANRS Vac 18, qui utilise la même préparation vaccinale, et ANRS Vac 16, qui utilise une préparation de la même famille.

L'essai Vac 16, portant sur 68 volontaires et déjà relativement avancé, avait été autorisé par l'Afssaps à reprendre le 22 janvier au vu de résultats jugés "rassurants" après un bilan neurologique et ophtalmologique concernant une partie des participants.

"TEMPS DE RÉFLEXION"

Mais l'essai Vac 18, prévu sur 132 volontaires - dont 21 avaient déjà reçu au moins une injection - restait suspendu depuis Noël. Après une réunion d'experts, le 7 février, l'Afssaps a décidé la poursuite de la suspension de l'essai Vac 18 et une nouvelle suspension de l'essai Vac 16.

Il s'agit d'"introduire un temps de réflexion", alors qu'il existe un "débat scientifique sur la façon d'interpréter" les données, a expliqué le professeur Trouvin, précisant que lors d'essais antérieurs de l'ANRS, deux patients avaient souffert d'inflammations oculaires (uvéites). "Une fois que nous aurons établi qu'il n'y a effectivement pas de risque avéré ou qu'on peut considérer que le niveau est tolérable, l'essai pourra reprendre", a-t-il estimé.

Tout en souscrivant au "principe de précaution maximale", le directeur de l'ANRS, Michel Kazatchkine, a souligné le risque de voir les essais vaccinaux français retardés d'un an. Faute d'être autorisé à reprendre rapidement, Vac 18 devra être complètement arrêté, compte tenu "du délai de péremption" de la préparation utilisée. Un essai à grande échelle, dit de phase 3, étape ultime avant une éventuelle autorisation du vaccin, était prévu vers 2008. Il devra alors être "repoussé à 2009", a-t-il prévenu.

Vac 18, lancé en septembre 2004 pour des résultats attendus fin 2006, était le premier essai de phase 2 d'un prototype de vaccin préventif contre le sida en Europe. Il faisait suite à un premier essai ayant pour but de vérifier notamment si le produit est bien toléré.

L'ANRS a déjà réalisé quinze essais vaccinaux de phase I depuis 1992. La préparation vaccinale testée dans la plupart des essais, dont Vac 16 et Vac 18, associe des fragments de protéines (peptides) du virus HIV, synthétisées en laboratoire, avec des lipides destinés à favoriser leur pénétration des cellules immunitaires.

Avec AFP
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Urriko
 
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Message par Karib » 20 Fév 2005, 16:21

J'ai reçu ça......


( Merci de diffuser largement )

SIDA : MENACE SUR LES GÉNÉRIQUES !


Chaque jour dans le monde, 8 500 malades du sida meurent parce qu'ils
n'ont pas accès aux traitements. Ils sont à peine 10% à en bénéficier
dans les pays pauvres.
Et la situation va s'aggraver si nous ne réagissons pas à la menace qui
pèse aujourd'hui sur la production et l'exportation de ces médicaments à
bas prix.


L'Inde est le principal producteur de médicaments génériques, les seuls
qui soient accessibles aux millions de malades des pays en
développement. À partir du 26 février, le Parlement indien va examiner
une texte de loi qui vise à bloquer la production et la
commercialisation de ces copies (à bas prix) des médicaments de marques
(aux prix prohibitifs).

Le Combivir par exemple, médicament anti-VIH le plus utilisé au monde,
pourrait se trouver breveté et sa version générique, fabriquée en Inde,
disparaître. Alors même que 50% des séropositifs indiens et 30% des
séropositifs africains / des milliers de séropositifs indiens et
africains sous traitement à l'heure actuelle l'utilisent.

L'industrie générique indienne est une épine dans le pied des
compagnies pharmaceutiques de marques et de leurs alliés, au premier rang
desquels figurent les Etats-Unis. Le 26 février, ces compagnies de marque
pourraient tirer cette épine de leur pied.

En effet, le gouvernement indien s'apprête à céder à la pression de ces
puissants lobbies, pour sauvegarder les profits des multinationales de la
pharmacie. Or la vie de dizaines de millions de malades en Afrique, en
Amérique du Sud, en Asie dépend de l'industrie indienne. Ne laissons pas
le Parlement indien entériner cette décision, dont les
répercussions se feront sentir mondialement, et principalement pour les
malades les plus pauvres.

Il est encore temps de réagir.
La mobilisation de tous, à travers le monde, peut influencer le vote des
parlementaires indiens.

En solidarité avec les malades en attente de médicaments et en réponse à
l'appel lancé par l'ensemble des associations indiennes, nous vous
invitons à nous rejoindre pour un rassemblement devant le Consulat de
l'Inde à Paris. Au même moment, des manifestations se dérouleront à New
Dehli, à Washington, à Marrakech, ou encore à Ouagadougou, pour sauver
l'accès aux médicaments génériques.

Nous comptons sur vous !


RDV devant le Consulat de l'Inde,
samedi 26 février 2005 de 12h à 13h,


Merci pour votre soutien.
Act-Up Paris, Solidarité Sida et Sidaction.

Consulat de l'Inde : 20, rue Albéric Magnard, Paris, 16e, Métro La Muette


Itinéraire : À la sortie du métro, prendre la Chaussée la Muette
puis prendre à la 3e rue à droite, rue
d'Andigne
le Consulat se trouve au bout de la rue
angle rue d'Andigne / rue Magnard

-----------
Commission Nord/Sud d'Act Up-Paris : nordsud@actupparis.org


Karib
 
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