(canardos @ a écrit :je crois qu'on confond deux choses, la.....les produits irradiés et les produits radioactifs....l'irradiation des patates ne les rend pas radioactives, elle les empeche de germer....
Et si tu mets les patates irradiées à terre, elles ne vont pas rayonner sur le sol ?
N'est-ce pas une question de doses ?
Est-ce que le compteur Geiger ne pas grésiller au contact des patates irradiées ?
L'article du Canard Enchaîné du 9/2/5 ne pratique pas la même distinction que toi :
RADIOACTIF. Bientôt, nous pourrons avaler en toute légalité des aliments radioactifs. La faute au Codex alimentarius, qui régit le commerce international des denrées alimentaires.
Son comité chargé des contaminants dans l’alimentation, qui se réunit le 28 avril prochain à Rotterdam, envisage d’autoriser la commercialisation d’aliments radioactifs. Actuellement, la règle est de zéro contamination (avec dérogations prévues seulement en cas de catastrophe nucléaire : les aliments irradiés pourraient alors être commercialisés au maximum pendant un an et à condition de rester au-dessous d’un certain seuil de radioactivité).
Grâce aux nouveaux paragraphes prévus dans le Codex alimentarius, accident nucléaire ou pas nous pourrons désormais ingurgiter toute l’année les yeux fermés des carottes farcies au tritium (à moins de 10 000 becquerels par kilo), des salades assaisonnées au césium (1 000 Bq/kg), des pommes de terre saupoudrées d’iode 131 (100Bq/kg) ou de lait enrichi au plutonium (1 Bq/kg). Pour l’instant, certes, on n’en trouve guère à l’épicerie du coin. Mais qui sait ?
Avec le démantèlement des centrales atomiques , la multiplication des déchets, l’embellie du nucléaire civil, les risques d’attentats, etc., ça peut changer. Du coup, le lobby nucléaire anticipe en faisant modifier la norme…
Une perspective qui fait bondir la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (site : criirad.org). Cette association à but non lucratif, qui ferraille depuis dix-huit ans contre le lobby nucléaire, a lancé une pétition pour faire capoter le projet, et ce après avoir alerté fin octobre le ministère de la Santé, lequel n’était même pas au courant de ce que préparaient les experts du Codex.
Vous reprendrez bien un peu de velouté aux champignons nucléaires ?