conscient et inconscient

[Wapi]

Cyrano,

La patate chaude... on finira bien par la manger !

Pour ton exposé : "Sigmund Freud raconté par lui-même", de Sigmund Freud chez Folio. 50 pages maxi dans mon souvenir, et écrit gros.
C'est là (sans pub pour le site) :

http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2070...6841815-3564166

J'ai dit que j'avais demandé l'aide de plus qualifié que moi pour quelques définitions un peu parlantes des notions. Je les mettrai quand je les aurai.

Et en attendant, bonne plume !

[Wapi]

maintenant je vais poser une deuxieme question de beotien...en quoi cette psychotherapie par l'ecoute doit elle etre fondée sur les schémas psychanalytiques?

Il y a la réponse dans Tosquelles. A cause du transfert, formulé pour la première fois maladroitement par Freud (sous pretexte de son impossibilité dans la psychose).
Il y a déjà eu plusieurs essais d'explication de cette notion. Iko a donné la plus "médicale" de toutes.

Et s'il y a du transfert, c'est qu'il y a de l'inconscient là dessous qui joue à cache-cache avec tout ce qui se passe dans la relation, qui se défend aussi quand on l'embête, clinique à l'appui.

Ca fait déjà deux notions, c'est pas mal, peut-être qu'on avance un peu.

Maintenant la psychogénèse des névroses correspond-elle exactement au schéma freudien ? Je pense que beaucoup d'analystes sont en discussion là-dessus. Faudrait voir ce qu'ils en disent, ce qu'ils en font, où ils veulent en venir... C'est long, mais long... c'est un métier quand même !

Au moins, elle y emprunte... sûrement beaucoup.

Et pour finir,

une aide une "therapie" comportementale c'est à dire quand il s'oblige à passer aux actes pour surmonter ses blocages....

voir l'obstacle c'est bien ça le rend moins infranchissable, mais il faut le passer apres...

Est-ce que ça voudrait dire que "quand on veut on peut" ?


Si c'est ce qu'on cherche à faire comprendre au malade, et qu'il le comprend comme ça, c'est parfois très fin ce genre de remarques... ça vous flingue quelqu'un en moins de deux...

Et s'il ne passe pas l'obstacle ? Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qu'on fait du patient à part le foutre dehors ? Et c'est pile-poile ce qu'ils font les les nouveaux neuropsychiatres comportementalistes, ils ne voient plus leurs patients, surtout en cas d'échec par rapport à ce que eux avaient surdéterminé au départ comme un succès. (C'est là où on retrouve encore et toujours le transfert, le contre-tranfert, et le contre--transfert de Tosquelles.)

Et s'il n'était pas question que de résoudre une difficulté momentanée ? (car elles durent des fois longtemps, les difficultés passagères).


Pour répondre bien sur les "thérapies comportementales" en général (lesquelles ?), il faudrait ouvrir à mon sens un autre fil sur "histoire et théorie de l'anthropométrie et de la psychométrie son épigone"...
On peut prendre une pause, le temps de lire ou relire "la malmesure de l'homme" de S.J. Gould ?
Quel serpent de mer ce truc ! Ca revient toujours... surtout dans les pires époques. Quand est-ce qu'on va s'en débarrasser ?

[Cyrano]

Ecrit par : Wapi  le samedi 5 février 2005 à 01:19
Et en attendant, bonne plume !

La formulation est hardie !... Mais (très) motivante.

[Cyrano]

Juste en passant…
Dis Caupo… Je ne voudrais pas m'immiscer… Mais, hum…
Le transfert :

des mécanismes inconscients à leur insu qui, dans la relation transférentielle et/ou après analyse permettront l'écoute de l'inconscient de l'analysé et après analyse propre les difficultés, les impasses de la cure du fait des contre-transfetrs de l'analyste.

Un exemple :

L'analysé tome amoureux de son analyste. C'est une projection inconsciente du oedipe inversé infantile de l'analysé. L'amour enfantile homosexuel pour son père tranféré à l'analyste

Je ne suis pas sûr que ça aide un lecteur Lambda ou une lectrice Omega à comprendre… Peut-être même que ça jette comme un doute… Parce que ça ressemble aux explications que les Men In Black fournissent avant de flasher le témoin gênant… Y'a pas moyen d'expliquer autrement ?
Et en plus, cerise :

Tout ça selon la vieille version, qui je ne sais pas si elle est reprise par les lacaniens.

Déjà que c'est digeste comme un gâteau basque trop cuit, alors, on n'ose pas imaginer ce que ça pourrait donner, reprise par des lacaniens.