un rapport
Rapport_Familles_et_pauvreté.doc
(Source : http://www.globenet.org/enfant/cide.html)(Valiere @ jeudi 20 janvier 2005 à 21:54 a écrit : Un élément de réponse, un petit :
Lors de la tenue de cette commission cet après midi (27présents) quand on nous a présenté des hypothèses d'actions comme l'éradication de la pauvreté des enfants en FRANCE dans le cadre d'un plan de 20 ans comme en GRANDE bRETAGNE, j'ai dit au nom de l'UFAL que l'éradication de la pauvreté des enfants devait être immédiate, en respect de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant signée par la France...
Cette Convention indique juste dans son article 27 relatif au niveau de vie ceci :a écrit :
1. Les États parties reconnaissent le droit de tout enfant à un niveau de vie suffisant pour permettre son développement physique, mental. spirituel, moral et social.
2. C'est aux parents ou autres personnes ayant la charge de l'enfant qu'incombe au premier chef la responsabilité d'assurer, dans les limites de leurs possibilités et de leurs moyens financiers, les conditions de vie nécessaires au développement de l'enfant.
3. Les États parties adoptent les mesures appropriées, compte tenu des conditions nationales et dans la mesure de leurs moyens, pour aider les parents et autres personnes ayant la charge de l'enfant à mettre en œuvre ce droit et offrent, en cas de besoin, une assistance matérielle et des programmes d'appui, notamment en ce qui concerne l'alimentation, le vêtement et le logement.
4. Les États parties prennent toutes les mesures appropriées en vue d'assurer le recouvrement de la pension alimentaire de l'enfant auprès de ses parents ou des autres personnes ayant une responsabilité financière à son égard, que ce soit sur leur territoire ou à l'étranger. En particulier, pour tenir compte des cas où la personne qui a une responsabilité financière à l'égard de l'enfant vit dans un État autre que celui de l'enfant, les États parties favorisent l'adhésion à des accords internationaux ou la conclusion de tels accords ainsi que l'adoption de tous autres arrangements appropriés.
(Valiere @ vendredi 21 janvier 2005 à 15:59 a écrit : Oui Maël mais la FRANCE est un pays "développé" qui a les moyens d'éradiquer la pauvreté.
La France a surtout les moyens de faire en sorte que la bourgeoisie s'enrichisse... quitte à être fortement endetté et à être en déficit... De toute façon, la bourgeoisie n'a pas le choix, elle est en guerre économique exacerbée à travers toute la planète, elle cherche donc par tous les moyens à préserver ses profits. Eradiquer la pauvreté, cela lui plomberait donc ses profits, cela la conduirait à aller ailleurs pour trouver une main-d'oeuvre moins chère, et donc ce serait ensuite le retour à la pauvreté... La bourgeoisie française n'a donc pas les moyens d'éradiquer la pauvreté, ne serait-ce que des enfants. Il n'y a donc pas d'autres solutions que de renverser ce système pour laisser place à une République mondiale des conseils ouvriers, par la révolution prolétarienne internationale, pour éradiquer la pauvreté.
Il ne faut évidemment pas opposé l'idée d'une amélioration immédiate de la situation d'une population pauvre quand on peut agir efficacement mais de manière limitée et l'idéal révolutionnaire. D'ailleurs ce n'est pas quand les gens sont le plus en difficulté qu'ils sont particulièrement en situation de révolte et de changer la société.a écrit : Ce qui n'est pas possible pour moi, c'est de renoncer à la révolution ou de la renvoyer sans cesse à plus tard. En voulant améliorer le sort actuel des enfants par une politique sociale, on contribue en réalité à réserver comme avenir à ces enfants ce système d'exploitation, on contribue en fait, même si cela n'est pas notre volonté, à ce que les enfants de ces enfants devront se vendre à la bourgeoisie une fois en âge de travailler. Pour moi, il donc plutôt expliquer à ces enfants d'aujourd'hui qu'ils ne pourront vivre convenablement et vivre pleinement leur vie que lorsque ce système aura été renversé, et qu'ils ne peuvent voir leur sort amélioré sous ce système, ce qui n'est pas difficile à comprendre. On a bien vu ce que a donné Mai 36, Mai 68, etc... la perpétuation du système capitaliste... qui a su reprendre rapidement tout ce qu'il avait cédé d'une main par l'autre main avec la mécanisation accentuée, la hausse des prix, etc.Pour terminer, comme l'a expliqué Otto Rühle en 1939 dans Fascisme Brun, Fascisme Rouge, "la politique sociale n'est au fond que la renonciation à la révolution, [...] ses acomptes ne font que rendre le capitalisme un peu plus supportable aux masses, [...] elle endort et tue à petit feu l'intérêt et le goût pour l'étude des problèmes révolutionnaires".
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