(caupo, tu ne pourrais pas arrêter de traiter de "stalinien", ou d'attribuer une méthode "stalinienne" aux façons de faire avec lesquelles tu n'es pas d'accord ?… Franchement, l'ami, ça n'aide en rien la causerie, tu t'en rends bien compte ? et ça ne n'aide en rien à mettre tes arguments en valeur).
a écrit :Ecrit par : canardos le mardi 18 janvier 2005 à 16:27
pour en revenir à l'acte manqué ou le lapsus linguae, personne pas meme rojo, ne nie l'existence de processus inconscients en fonctionnement simultanement sur plusieurs niveaux et dont nous avons parfois du mal à joindre les bouts, puisque ces processus inconscients de plus en plus élaboré et de plus en plus programmables ont precedé la conscience, d'abord simple moyen de coordination, puis conscience de l'unité corporelle, enfin conscience de soi et conscience s'exprimant par des mots pensés...
tous ces differents niveaux de conscience coexistent chez chacun de nous tant bien que mal, ce qui explique les lapsus linguae et les actes manqués car notre cerveau est le produit d'un bricolage évolutif ayant rajouté couche apres couche..
mais ça n'a simplement rien à voir avec l'inconscient freudien....
« Personne ne nie l'existence de processus inconscients »… Ça, OK…
Mais…quand je lis la suite, Je dois avouer humblement que je ne comprends pas tout :
1. C'est quoi des « processus inconscients en fonctionnement simultanément sur plusieurs niveaux » ?
Et aussi…
2. « ces processus inconscients de plus en plus élaboré et de plus en plus programmables ont precedé la conscience. »
Comment ça, « précédé » ?
3. C'est quoi, tous ces « differents niveaux de conscience » dont la coexistence expliquerait les lapsus ?
4. Notre cerveau « bricolage évolutif ayant rajouté couche apres couche. »
D'accord, tu rajoutes que ça n'a « rien à voir » avec l'inconscient freudien. Mais ça semble d'ailleurs bien n'avoir rien à voir avec les processus inconscients qui participent à la construction de notre individualité ?
« Personne ne nie l'existence de processus inconscients »… Ça, OK… Mais en fait, si, ? ça nie un peu ?
Que met-on dans l'inconscient freudien ?
Bien sûr, l'inconscient "freudien", ce sont les pulsions sexuelles infantiles, la libido, le complexe du fils-à-sa-maman, le garçon qu'a peur de se retrouver comme un chapon, la pulsion de vie, de mort, gna-gna-gna, gna-gna-gna.
Mais c'est d'abord, avant tout, la démonstration selon une méthode scientifique (aussi scientifique que Marx et la marchandise), que des tendances existent à l'intérieur de nous, que ces tendances viennent troubler, perturber nos comportements conscients.
On ne peut pas éluder les questions qui se posent devant les contradictions des comportements humains.
C'est comme une orbite perturbée : c'est qu'il existe autre chose qui perturbe cette orbite. Parfois, c'est presque fastoche (découverte d'Uranus), parfois non (trou noir).
Comme tu le disais dans un message précédent :
« freud ne se reduit pas à une supercherie »
a écrit :Ecrit par: canardos samedi 17 juillet 2004 à 11:07
revenons aux fondement de la psychanalyse, indépendamment de ses bidonnages et de ses dérives....
Sa grande avancée, c'est d'avoir pressenti l'importance des mécanismes inconscients au niveau de notre volonté, de nos oublis, de nos actes manqués, de nos névroses....
Sa grande erreur c'est d'avoir imaginé un inconscient unique, un deuxieme moi
Il n'y a pas de deuxième Moi. Il y a un inconscient unique.
Et sur l'insistance avec les neurosciences… Je vais être volontairement acide…
Canardos, je ne sais pas si ça peut être utile, pour expliquer les prémisses de l'inconscient. De ce que j'ai lu, je comprends que les neurosciences s'intéressent à des processus "inconscients"… Ça n'a rien à voir avec notre sujet. Ou alors, y'a une séquence que j'ai pas vue.
Pour le moment, bon, on ne sait presque rien. Alors mettons donc notre cervelle dans une gamelle, avec des fils branchés partout, des détecteurs de tout.
Et alors ? Bon, y'a des trucs qui brillent, là, et ici, des zones qui s'activent, par ici, par là, oui. Et alors ?