Merci Cyrano pour tes citations.
Et en plus j’ai l’impression que tu nous livre un nouveau lapsus, cerise sur le gâteau !
a écrit :Oui, bien sûr, sauf que volontairement, consciemment, j'avais pas choisi de lui dire de rester…
Et involontairement, inconsciemment, je me suis entendu lui dire qu'il pouvait partir…
Ainsi donc, on peut faire des choses "à l'insu de son plein gré" ?
Quand un lapsus se répète, c'est vraiment que ça insiste !
Car je pense que tu voulais écrire dans ta première phrase que tu avais choisi consciemment de lui dire de rester !
Et oui, canardos et Rojo, il y a bien quelque chose qui gouverne nos paroles et nos actes au moins autant que le conscient et parfois vient nous faire faire le contraire de ce qu'on voulait.
Posons que c'est l'inconscient.
Maintenant, Lacan, a quasiment abandonné le terme d'inconscient pour parler du Sujet divisé (qu'il écrit avec une barre / sur un S majuscule)
Canardos le 17 janvier
a écrit :quand aux psychoses, tu me demande comment on faisait avant les médicaments...et bien on ne pouvait rien faire a part apporter un réconfort une ecoute et un soutien ce qui n'est pas négligeable.
les disfonctionnements organiques ne peuvent pas se soigner par la parole...
Rojo aujourd'hui
a écrit :Puisque dans le même temps la psychanalyse n'a jamais soigné personne. Même si le fonctionnement du cerveau est encore mal connu. Cela tend bien a prouver que l'action de substances chimiques a un effet que n'ont jamais eu les scéances de divan. Désolé de venir a nouveau sur le critère de l'efficacité que tout le monde rejette avec dédain, mais il continue a m'apparaitre central.
Mais de quel droit décidez-vous que :
Premièrement , que la théorie analytique appliquée aux psychoses se limite à la seule parole et au seul divan
Deuxièmement , ce sont les « les disfonctionnements organiques » qui sont premiers dans la ronde de l’œuf ou la poule
Troisièmement , que s’ils sont premiers, cela enlève toute chance de les soigner par la parole
Je vous ai parlé de Gisela Pankoff. Elle a mis au point une méthode de cure à partir de la pâte à modeler pour reconstruire « l’image du corps du schizophrène ». Et il y a des schizophrènes qui ont pu arrêter de prendre des neuroleptiques après quelques années de cure de cette forme.
Des équipes psychiatriques ont pu, par un travail institutionnel arrêter la violence, les chambres d’isolement, et ceci avant l’arrivée des neuroleptiques.
Tout cela, ça a existé et ça existe encore, mais ce n’est pas codifiables par nos évaluateurs !
Donc Rojo et Canardos, arrêtez d’affirmer que seuls les médicaments et un peu de sympathie peuvent soigner les psychotiques… c’est ignorer, et insister dans votre ignorance, plus d’un siècle de psychiatrie !