guerre du congo- 3 800 000 morts en 6 ans

Dans le monde...

Message par guévariste » 10 Déc 2004, 19:53

"ce qui manque, c'est une compassion durable "
C'est la meilleure de l'année celle-là !
L'Afrique a besoin de compassion, certainement....Je croyais qu'elle avais besion de médicaments, de bouffe, de l'indépendance, de la fin des guerres et de son pillage, mais non, elle a juste besoin de compassion !
On n'a plus qu'a faire de grandes cérémonies, à inviter des cortèges de pleureuses, et ce résoudra les besoins de l'Afrique.....c'est tellement simple, le monde, vu par "Le Monde" ! :hinhin:
guévariste
 
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Message par Wapi » 08 Jan 2005, 16:51

Bonjour à tous,

Je joins ici une petite synthèse pas inintéressante pour relancer la discussion sur la guerre en RDC et dans la région des grands lacs dans l'indifférence quasi totale de la presse et des médias européens.
Cette guerre, c'est un peu aussi, avec le traffic du Coltan, la face obscure du développement d'Internet et des nouvelles technologies. :ph34r:
Ce qui est proprement incroyable, c'est le lien direct entre le cours de ce métal fixé à Londres, et les mouvements des milices dans le Kivu.

http://www.inica.org/webdocuments/FR/DOC%2...reauKivu_fr.pdf

A bientôt.
Wapi
 
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Message par Wapi » 08 Jan 2005, 21:54

Je joins aussi cet article, mieux et plus complet que le précédent :

http://www.unites.uqam.ca/grama/pdf/Martineau_coltan.pdf
Wapi
 
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Message par ianovka » 08 Jan 2005, 22:59

Merci pour ces documents Wapi, et bienvenue sur le forum !
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
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ianovka
 
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Message par Wapi » 09 Jan 2005, 14:11

Salut Ianovka,

Toujours sur la région, pour une indispensable mise en perspective politique, au moins les deux articles de la ldc : (il y a aussi un clt)
en janvier 1997 :

http://www.union-communiste.org/?FR-archp-...1-87-633-x.html

en novembre 2003 :

http://www.union-communiste.org/?FR-archp-...506-2630-x.html

Ces quelques textes et rapports, c'était aussi pour tenter d'attirer l'attention sur ce terrible sujet, comme l'avait fait Canardos il y a quelques semaines, sans grand succès apparemment... parce qu'il n'y a pas vraiment "d'actualité" en ce qui concerne une telle horreur dont on ne voit pas le bout.
Une petite nouvelle quand même, financière celle-là, mêmle si elle date un peu (novembre 2004) et donc je rajoute juste ce dernier article un peu parlant sur lien entre les cours des matières premières sur les marchés mondiaux, les besoins de l'industrie technologique "de pointe" et la barbarie sans nom qui s'ensuit.

Attention, article à prendre avec des pincettes bien sûr, comme beaucoup, beaucoup d'autres sources d'informations sur ce conflit...ou d'autres. L'essentiel de la presse congolaise a adopté depuis quelques mois une tonalité très nationaliste et agressive à l'égard des "envahisseurs"et leurs "alliés". De l'autre côté, (de tous les autres côtés) c'est pas mieux bien sûr. Enfin, si ça vous intéresse, on pourra toujours rajouter d'autres éléments d'information et d'autres lectures au fur et à mesure.

a écrit :novembre 16, 2004

L’envolée des cours du coltan tente Kigali de revenir en Rdc

Les cours du marché du colombo-tantalite ont littéralement explosé. Selon des sources qui se sont confiées au Potentiel, le prix d’un kilo de coltan est subitement remonté de 7 à 30 dollars. C’est un rebondissement extraordinaire après une chute qui a duré environ deux ans. Les observateurs relèvent que cette remontée des cours n’est pas sans conséquence sur la région des Grands lacs, en proie à l’instabilité chronique depuis plus d’une décennie.
(…) En guise de soutien au Rassemblement congolais pour la démocratie alors mouvement rebelle, le régime de Kigali, pour financer son effort de guerre contre la République démocratique du Congo, a dû employer ses prisonniers hutus dans les mines de coltan situées dans le Masisi, au Kivu.
Ceci a permis à Kigali, en particulier, de devenir le plus grand exportateur de la région. Malgré la fin de la rébellion en Rdc, voici deux ans, l’exploitation artisanale du coltan se poursuit.
D’après les statistiques de 2001, les plus grands producteurs du monde, par ordre de grandeur, ont été les pays suivants : Australie (41%), Brésil (21%), Thaïlande (12%), Chine (6%), Canada, Nigeria et Rdc (ex æquo 4%), Ethiopie (3%), Rwanda et Burundi (ex æquo 1%).
La Rdc détient un potentiel évalué à 59% des réserves du coltan d’Afrique. L’envolée des cours sur le marché mondial peut servir d’appât et tenter à nouveau le Rwanda à revenir faire sa guerre … économique dans le Masisi et à Walungu, sites privilégiés du coltan congolais. Tous les prétextes seront alors évoqués.
Le coltan a été découvert en 1802. Son usage dans l’industrie a coïncidé avec les années 1940.
Il est utilisé dans l’industrie des téléphones portables, des caméras digitales, d’ordinateurs laptop, des réacteurs d’avion, etc. Son exploitation artisanale au Kivu fait intervenir plusieurs catégories de personnes : creuseurs, chefs coutumiers, négociants et propriétaires de comptoirs.
L’économie du coltan, comme du reste dans le cas du diamant, a ceci de particulier qu’au bas de l’échelle sociale se trouvent des milliers de creuseurs, ouvriers sans contrat et vivant au jour le jour. C’est le règne de l’informel.
A l’étape intermédiaire se classent les négociants qui, eux, sont en contact avec les comptoirs créés par les hommes d’affaires. Il n’existe, pour le moment qu’un seul comptoir au Kivu: le comptoir Muyeye.
Face à la nouvelle donne du marché international du coltan, il serait judicieux pour le gouvernement de Kinshasa, de prendre des mesures préventives visant à dissuader les velléités récidivistes de Kigali.
Le plus urgent à faire c’est d’envisager la création sur le terrain, avec le concours des opérateurs privés, de quelques unités de traitement de coltan brut afin de n’exporter que des produits à valeur ajoutée.
C’est de cette façon que la Rdc pourrait regagner sa place sur le podium de grands producteurs.

Ben-Clet, Le potentiel, Edition n°3278 du mardi 16 novembre 2004




Bon. Je vous assomme plus d'articles, sauf si... il y a de la demande !
Wapi
 
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Message par Wapi » 10 Jan 2005, 23:25

Et pendant ce temps là à Kinshasa...

a écrit :RDC : le report des élections présidentielles fait quatre morts
Manisfestations sanglantes à Kinshasa

lundi 10 janvier 2005


Le report des élections présidentielles en République démocratique du Congo, annoncé à demi-mot par la Commission nationale électorale indépendante, embrase Kinshasa depuis samedi, aux prises à nombreuses manifestations. Les affrontements avec les forces de l’ordre ont provoqué quatre morts lundi dans la capitale, désormais ville morte.

 
Par Firmin Mutoto Luemba

Morts pour avoir protesté contre le report des élections présidentielles. Quatre Kinois (République Démocratique du Congo) sont morts, ce lundi, lors de violentes manifestations où sont intervenues les forces de l’ordre. La rue protestait contre la décision de la Commission nationale électorale indépendante de repousser le scrutin présidentiel. Son président, l’abbé Malu Malu, avait en effet expliqué, la semaine dernière sur Radio France Internationale, que, faute de financements, il ne sera peut-être pas possible que les joutes électorales aient lieu en juin prochain, comme prévu dans l’Accord Global et Exclusif, qui régit la transition politique vers la 3è République. Les mois d’octobre ou novembre 2005 seraient plus probables. Des révélations qui sont la goutte d’eau qui a fait déborder le vase à Kinshasa. Retour sur des événements qui ont enflamé le week end.

Week-end de tous les dangers !

Samedi 8 janvier : le groupe très actif de sympathisants de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), dits « Parlementaires-debout », sont infiltrés par des éléments de la police et de l’armée, déguisés en civil. Trois d’entre eux, arrêtés, sont lynchés et désarmés. Des mains du secrétaire général de l’UDPS, les armes sont rendues auprès du bourgmestre de la commune compétente, celle de Limete (centre de la capitale).

Dimanche 9, cinq heures du matin. Avec des armes d’assaut et des lance-roquettes, des éléments de la Police d’Intervention Rapide (PIR), font une irruption dans la résidence du secrétaire national du parti politique précité. Ils s’emparent de sa petite sœur avec son bébé de huit mois malade, pour une destination inconnue. Au passage, un pasteur rencontré est porté disparu. L’appel au calme, dimanche, de Théophile Mbemba, ministre de l’Intérieur, relayé à la télévision nationale, qui elle-même demandait aux travailleurs longtemps impayés de se mettre au travail, ne rencontre point d’oreille favorable.

Les étudiants en tête de file

Lundi 10, dès l’aube : les étudiants entrent en action, entraînant avec eux la population. Plusieurs points de la ville, notamment le Centre et l’Est, sont le théâtre de manifestations. Certains tentent d’opérer un vaste pillage sur les biens d’autrui. A Masina, le siège du PPRD (Parti pour la reconstruction et le développement), famille politique du Président Joseph Kabila, est saccagé. En réponse, les forces de l’ordre font parler la poudre et renforcent la sécurité au siège de la Commission nationale électorale indépendante.

Sous la commande de quelques politiciens en mal de règlement des comptes, des milices privées exécutent leurs basses besognes. Intimidations, perquisitions, sont signalées çà et là. Lemba, Kauka, Rond-Points Ngaba et Victoire... sont ainsi quelques secteurs en effervescence.

Quatre morts

Des grenades lacrymogènes lancées en direction de la résidence d’Etienne Tshisekedi, opposant historique et président national de l’UDPS. Des coups de feu retentises dans la capitale, entièrement quadrillée. Bilan provisoire indiqué par le président de la Ligue des Electeurs : quatre morts, deux à Kingasani et Masina (dites zones rouges, à l’Est de Kinshasa), un mort à Yolo Ezo et un autre à Yolo Médical (quartiers du centre).

Du coup, Kinshasa devient ville morte. Pas de marché, pas de travail, pas d’électricité. Et naturellement plus question de transports en commun. Ceux qui tentent de circuler, le font à pied. Ligne 11.

Solutions médianes

La Ligue des Electeurs, association pour la défense des droits humains spécialisée dans les élections, tente sa médiation depuis ce lundi.« Le président de la CNEI se dit prêt à recevoir tout le monde. Pour l’instant, j’attends l’avis de l’Udps, du Palu (Parti lumumbiste unifié, ndlr) et du G14 (groupement des formations de l’opposition, dont le Front Patriotique du virulent leader, Docteur Kabamba, ndlr) », signale Paul Nsapu, président de la Ligue des électeurs.

Il estime que la volonté politique et le pragmatisme font partie des solutions de la crise. « Nous pouvons bien organiser et réussir les élections en juin 2005. Arrêtons de compter tout le temps sur l’aide financière étrangère. Il nous suffit de nous partager les responsabilités, en vue des recensements populaires à effectuer. A moins qu’ils détiennent leurs agendas cachés, ce que les autorités comptent réaliser en l’espace de trois mois par exemple, nous le pourrions tous ensemble en un seul ! Puisque nous avons les infrastructures sociétales en place, les églises notamment (la population nationale est densément croyante : outre les églises catholique, protestante et les mosquées, de nombreuses communautés évangéliques se retrouvent dans chaque quartier, ndlr) ».

Silence radio sur le vote de la loi électorale

Pour l’heure, la loi électorale, comme le projet de Constitution de la future République, n’est pas encore votée. Le flou total est entretenu par l’ensemble de la classe dirigeante : l’espace présidentiel, le gouvernement, le parlement avec ses deux chambres, la Commission nationale électorale indépendante. Cette dernière, sur ses 21 membres, compte 18 délégués de la classe politique, contre seulement trois de la société civile !

En ce qui concerne la loi sur le recensement et l’enrôlement des électeurs, elle a été promulguée en décembre 2004. Pendant ce temps, depuis trois semaines, avec 3 000 dollars de deniers publics remis à chacun, les sénateurs se sont rendus dans leurs provinces respectives. Officiellement, pour consulter la base sur le régime ainsi que la forme de l’Etat à adopter. Retour à Kinshasa, courant janvier, où les attend une population en furie.

« Tout ce temps et cet argent engloutis pour rien ! Alors qu’il nous suffirait de faire d’une pierre deux coups : adopter l’acte ou la loi électorale intérimaire assortie des dispositions constitutionnelles concernant justement la forme de l’Etat, et son régime ! », s’indigne monsieur Paul Nsapu. Et le Peuple souverain avec le slogan : « Allons aux élections ! »


Sur le site : http://www.afrik.com/
Wapi
 
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Message par Wapi » 13 Jan 2005, 12:46

Bonjour à tous,

Pas trop de réponses sur ce fil... mais quand même un certain nombre de lectures si j'en crois les statistiques !

Je continue donc à donner quelques nouvelles de la situation en rdc, pour ne pas trop oublier, même si cela ne fait pas toujours la "une".

a écrit :Le Congo-Kinshasa, l'un des «oubliés» de la mobilisation humanitaire internationale --par Bryan Mealer--

AP | 11.01.05 | 16:39


KINSHASA (AP) -- Les Congolais n'attendent pas grand-chose des grands donateurs internationaux. Pourtant, chaque semaine, des milliers d'enfants meurent de la faim et du manque d'eau potable et les habitants de villages autrefois prospères se cachent dans les forêts comme des bêtes traquées.
Mais lorsqu'ils voient le monde promettre en quelques jours quatre milliards de dollars (3 milliards d'euros) pour les victimes du tsunami, beaucoup se demandent pourquoi la souffrance de l'Asie rencontre tant de compassion, quand celle de l'Afrique ne suscite plus qu'indifférence et apathie, malgré les élans passés de générosité.
Les ONG ont pourtant tiré la sonnette d'alarme pas plus tard que la semaine dernière pour que l'élan vers l'Asie ne détourne pas l'aide du Darfour, du Burundi ou du Congo-Kinshasa. Le Premier ministre britannique, Tony Blair, soulignait de son côté que la situation humanitaire en Afrique représentait «l'équivalent d'un tsunami fait par l'homme et évitable toutes les semaines».
D'après l'ONG américaine International Rescue Committee, la guerre en République démocratique du Congo a fait 3,8 millions de morts depuis 1998, pour moitié des enfants, qui ont succombé à la faim ou la maladie. Malgré les accords de paix de 2002, les combats continuent dans l'Est du pays, et plus de 1.000 civils continuent de mourir chaque jour, dont la moitié sont des enfants de moins de cinq ans, précisait encore l'ONG début décembre.
«Au cours des six dernières années, des millions de personnes sont mortes ici à cause de cette guerre», rappelle Kudura Kasongo, un porte-parole du président Joseph Kabila. «En Asie, ils meurent aussi et ils reçoivent de l'argent. Pourquoi? En Asie, il y a aussi des Occidentaux qui meurent, c'est peut-être ça l'explication».
«La crise en Asie est temporaire mais ici nous vivons une catastrophe permanente», dit Ingele Ifoto, le ministre congolais des Affaires sociales, qui a récemment dirigé un programme sur le retour de 32.000 déplacés de la province de l'Equateur dans le nord du pays, dont beaucoup avaient été retrouvés errant en haillons dans la forêt.
Selon IRC, l'aide internationale pour le Congo-Kinshasa a atteint 188 millions de dollars en 2004, soit environ trois dollars par personne.
A Kinshasa, la capitale, des décennies de corruption et de promesses non tenues ont laissé les habitants sans illusion. «Je vais vous dire pourquoi personne ne donne d'argent au Congo», explique Ponce Mondano, un maçon de 33 ans. «Parce que chaque fois qu'ils le font, le gouvernement le vole tout simplement».
L'Afrique a certes eu sa part de compassion.
En 1984, l'association Live Aid avait attiré l'attention sur la famine en Ethiopie, où la réponse de la communauté internationale a permis des améliorations à long terme dans les alertes aux famines et la constitution de réserves. Plus récemment, les grands de ce monde ont élevé la voix pour dénoncer le drame silencieux et sans images du Darfour dans l'ouest du Soudan, où les exactions perpétrées par les milices arabes contre la population noire ont provoqué le déplacement de deux millions de personnes depuis 2003 et des dizaines de milliers de morts.
En RDC, plus de deux millions de déplacés vivent dans des camps insalubres ou dans la deuxième plus grande forêt vierge du monde où ils sont traqués par les bandes de miliciens.
Le mois dernier, dans l'est du Congo, environ 150.000 personnes ont fui de nouveaux combats entre anciens rebelles et loyalistes. La zone tampon de 10km mise en place par les casques bleus n'a pas empêché des hommes armés de s'aventurer pour piller et violer.
A Walikale, au sud de la zone tampon, la population entière a déjà dû prendre la fuite à quatre reprises cette année. «Nous avons besoin de médicaments et de soins, mais personne ne veut nous approcher», dit Kubuya Doole, 30 ans, qui s'est aventurée hors de la jungle, sur une route proche de la ville pour tenter de trouver de la nourriture. La jeune femme confie qu'elle n'a pas mangé depuis plusieurs jours. «Cela fait deux semaines que nous sommes dans la brousse. A se demander ce que le monde pense de nous». AP


C'est comme si ceux qui attendent aussi de l'aide en rdc et dans la région se prenaient en plus en pleine poire l'onde de choc économique du tsunami !

Même si Tony Blair le reconnaît... saleté d'impérialisme !
Wapi
 
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Message par Barikad » 13 Jan 2005, 18:37

Les documents sont vraiment le bienvenue, je les lis avec interet. Et si je ne poste pas, c'est que je n'en connais pas plus quze ça sur le sujet.
Donc, n'hesites pas....
Barikad
 
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